Rituels Et Consolidation.

Dragos.
Dragos.

Rituels et consolidation.


On dira à propos des rituels bien de choses, et principalement de l'ordre du religieux. 

Le rituel où rite est une façon d'honorer les dieux mais pas seulement, c'est une façon d'appartenance et une expérience de passage. Soit la marque dans le temps et la mémoire humaine vers un accomplissement. Dés lors on parle d'élévation et de reconnaissance, c'est vraiment la marque d'une identité supérieure.


Chez nous les plantes sont systématiquement employées, ce sont les seuls êtres purs. Et nos leçons  viennent de ce qu'elles nous démontrent. Il existe des centaines de milliards de brins d'herbe et pourtant aucun ne ressemble à un autre, par exemple. Ce plantes vivent seules où en colonies, autre exemple. Elles sont ce qu'on appelle l'essence, la démonstration de la vie divine sur terre, du sacré, et nous nous en nourrisons. C'est pour cela que tous les vrais rituels druidiques font usage de végétaux (on est loin du sacrifice sanglant inculqué par le monothéisme). 


La société gauloise honorait son environnement, on voyait les dieux partout car le ressenti humain né d'abord de son osmose  bénéfique avec la nature nous entourant. Ainsi, la divinité de la vie luxuriante (apparemment Granos) est associée à la jeunesse, la verdeur, les champs nourriciers. Et le rite marque les saisons en même temps que l'organisation de la société. C'est vrai pour tout les dieux. En évoluant dans ces apprentissages, on intellectualise l'aspect religieux, et on le transforme en message humanisant plus scientifique. Toujours à travers le rituel. À un moment de l'apprentissage tribal deux voies se distinguent, vous restez sur un plan religieux s'il vous convient le mieux où alors, l'intellectualisme et la transmission peuvent tout à fait trouver leur humus sur un plan plus pragmatique. Les plantes se transforment en savoir, sciences, planifications. Pourtant c'est encore le rite qui ponctue l'avancement et l'acquisition du savoir. Cela reste du domaine de l'esprit, la reconnaissance de la divinité de l'esprit prolifique car athée cela n'est qu'un mot.

Saviez vous qu'un diplôme publique relève d'abord du rituel? Ce sont ces mêmes rituels qu'il faut remettre en cause à chaque fois qu'ils ouvrent, délimitent où interdisent l'accès aux étages de la société.

Une société interdisant l'accès à une partie de sa population à des voies plus faciles est la même qui distribut ses diplômes pompeux dont la majorité des acquis ne serviront quasiment à rien. C'est un rituel détourné. C'est pour ça que l'élitisme est devenu politicien, propageant le mensonge pour se garder du foisonnement intellectuel. Une façon de protéger la société qui ne fonctionne pas.


Ça chez nous c'est interdit, toutes les voies doivent demeurer ouvertes. Et donc tous les apprentissages restent accessibles en même temps que leurs rites. Le druidisme et ses grades ritualisés repose surtout sur le mérite personnel, c'est un retour à la société naturelle. À celui qui veut s'élever rien d'impossible. Grosse différence avec les monothéistes dont les ministres sont choisis d'avance.


 Donc tous les rituels, religieux où pas, reposent sur des acquis lumineux. Ces acquis permettent l'échange et l'organisation en société : la discussion et l'avancement deviennent personnels et publiques (le petit et le grand livre).  l'aspect religieux n'est jamais une barrière, sauf lorsqu'il devient sectaire.


Il y a un autre aspect du rite qu'il ne faut pas négliger, c'est son rapport à la terre, son territoire d'implantation. Tout rituel druidique est constamment affilié à son implantation territoriale. Ce ne sera jamais la même façon de faire et de célébrer en montagne, en mer où en plateau. En forêt où en plaine. C'est pour cela que les titres divinisant sont nombreux.

Sans user de messianisme car le corp et l'esprit sont deux plans differents.


À développer.