Le culte philosophale.

Albios, Bitu et Anderos réunis dans une même rouelle en forme d'arbre spirituel, un plan primaire de notre cosmogonie.
Albios, Bitu et Anderos réunis dans une même rouelle en forme d'arbre spirituel, un plan primaire de notre cosmogonie.

En druidisme, la philosophie et la religion vont de pair, et c'est avec l'esprit d'ouverture que se définit notre métaphysique. Le druidisme est une science et donc sa pensée métaphysique se rapporte souvent à des éléments utiles en lien avec la conception, c'est une vision particulière du monde. Par exemple le temps et l'espace sont confondus dans l'art de la poésie gauloise.



Certains le vive comme une religion philosophale et d'autres comme une philosophie religieuse suivant leurs penchants plus ou moins lumineux ou obscurantistes.


Les obscurantistes ont des penchants pour Donnotarvos et les lumineux pour Lug.


En druidisme la lumière est un mot désignant le temps qui se meut, l'obscurité est le terme désignant un temps d'arrêt dans le monde lumineux ( ce qui ne veut pas dire un temps sans histoires).


De toute façon ces deux côtés sont indissociables.


Toutes les cérémonies se déroule la nuit dans une clairière pour les cultes  féminins et le jour auprès d'un arbre maître (centenaire) pour les cultes masculins. Les druides participes aux deux types.

Chaque cérémonie occupe trois jours entiers.

Le baptême druidique.

Le baptême druidique est donné par celui qui est le plus instruit de la façon de penser et des enseignements du druidisme, cela peut être le druide, un des ovates ou le barde si il est seul présent au moment du baptême.


Celui qui reçoit le baptême reçoit à ce moment de sa vie son nouveau nom, inscris sur son coeur ( le centre de la personne), c'est une pierre blanche gravée qu'il reçoit de l'officiant qui lui choisi et lui donne son nom.

Le nom qui est attribué est inscris à l'intérieur de la pierre qui est l'image métaphorique d'une graine.

Lorsque la personne est baptisée, elle reçoit de l'eau, la graine germera grâce à cette eau et s'étendra une plante qui représentera les chemins de l'esprit de l'initié, car il s'agit bien d'un passage initiatique vers la vie d'adulte.


Donc il faut bien comprendre que le nom donné à la personne ne se révèle qu'avec l'apparition de la plante et sa croissance, en d'autres termes, avec le cours de sa vie.

Les Gaulois portaient en plus de leur nom secret, un surnom usuel.

D'après ce que j'ai compris ils possédaient un nom pour leur esprit, l'esprit appartient au divin, et un nom pour leur intégrité physique qui est du ressort de l'humain.


C'est l'entrée sur les chemins de l'arbre monde, kernunos, et doit avoir des connaissances profondes de sa culture avant le baptême. Celle ci lui sont apportées par une connaissance des histoires légendaires de sa tribu.




La Lune était représentée sous la forme d'un hippocampe-jument nourricière des mers célestes. La lumière de la lune (son lait) nourrit le monde interieur. Côté sombre monde spirituel.
La Lune était représentée sous la forme d'un hippocampe-jument nourricière des mers célestes. La lumière de la lune (son lait) nourrit le monde interieur. Côté sombre monde spirituel.
Même monnaie des Parisii, côté physique. Une grande dame.
Même monnaie des Parisii, côté physique. Une grande dame.

Le Mariage gaulois.

Les gaulois avaient érigé l'amour au rang du sacré.
Nous savons que les cérémonies se déroulaient sous la voûte des arbres, proches d'un endroit pierreux et même monolithique, d'où s'écoulait une source.
Le symbolisme des eaux de la vie est très présent.

"Beliassu Sète" est une expression désignant le mariage. Cela signifie "l'attirance la plus forte", la beauté du geste et sa pérennité.
Vous pouvez le traduire par " le beau chemin", où plus simplement par "l'amour".

Les textes qu'ils nous ont laissé ne laissent aucun doute sur l'éloge et l'élévation du sentiment au rang le plus haut.
 Leur amour a été gravé dans la pierre, c'était une façon de le rendre éternel.

En voici quelques uns.

"Tingi beliasusetere garise iexstumisendi"
Dans ta voie, l'attirance la plus forte, ma reine, appelle moi époux.

*il faut bien comprendre que la femme est chemin de vie sacré pour tous les gaulois.

"Ilobilebeliasusete re ga iexstumisendi"
Toi l'attirance la plus forte, elle y viendra, appelle moi époux.

Deux divinités sont invoqués lors du mariage, il s'agit de Papisonos, le père des songes qui n'est autre que Kernunos car c'est lui qui régit les routes de l'esprit, et l'autre est Bélim'na, aussi appelée Belisama, "la plus grande beauté".

"Adiantunne ni exverti ni naoisetu"

Très désirée, ne nous quitte pas quoi qu'il advienne.


Cette phrase démontre bien que la femme est libre de son choix et que l'homme lui demande de toujours rester. Le respect le plus profond teigne au sein du mariage et il est démontré.


*


"Geneta imi, data vimpi"

Je suis une fille bonne et belle.


C'est une des phrases prononcée lors du mariage, elle a trait a une bonne descendance mais surtout à une bonne santé des époux.


*


"Calia ueïobiu sauni tioberte mouno"

Je me marierai avec Cala fille de Saunos qui a porté Mogunos.


Donc la mère d'un enfant déjà né peut se marier après avoir enfanté avec le père de l'enfant.

L'amour avant mariage n'est pas interdit.

*


"Nata uimpi, curmi da"

Belle fille, donne de la bière.


Interprétable par : jolie fille enivre moi.


Nos gaulois sont trés demandeurs de la beauté des femmes, qui doivent sans doute s'exécuter en charmant ceux ci.

Gaulois ne s'en dédit pas, ils étaient de grands amoureux des femmes.


Le culte de la vie après la mort.

Chez les gaulois, il existe une vie avant la naissance et une vie après la mort, l'existence terrestre n'est qu'un passage, une histoire.


La métempsychose est la croyance en la réssurection de l'âme et de l'esprit en un autre corp, nouveau. La encore, il faut bien rappeler que l'âme est la somme, le regroupement des caractères qui forment une façon directe de réaction vis à vis d'une situation. Elle est la somme des caractères qui fondent une capacité de réaction primaire, sentimentale.


Tandis que l'esprit est la somme de toutes les réflexions dûes à un apprentissage, des souvenirs où un échange compliqué et non pas primaire. 


L'esprit et l'âme se confondent en une entité particulière pour chaque personne et l'esprit y occupe une place prépondérante, divinifié.

Donc chacun a une histoire personnelle qui découle de la parole du dieu du temps, Kernunos.


Alors pourquoi Kernunos cesserait il de parler puisque la parole du temps ne peut s'interrompre, se maintenir arrêter?


Nos gaulois croyaient que la vie était un feu qui était alimenté par le temps, où plutôt un cour d'eau de vie (c'est l'Alpha et l'oméga) qui se mouvait dans un sens où un autre, traçant la destiné de chacun. Tel les branches d'un arbre, s'entrecroisants et faisant se rejoindre et se quitter telle où telle existence.

C'est une référence au serpent sacré qui est la métaphore vital du chemin mouvant de l'existence serpentant dans l'arbre temporelle de la création.

Toutes les religions et phylosophies du monde ont créé un dogme se rapportant à un autre ailleur après la mort.

Que on le nomme, wallala, paradis où même enfer, cette idée est universelle.


Le particularisme des druides est en fait construit sur son universalité.


Car sur les chemins infinis de la création, tout les ailleurs sont possibles.

Et même que ces autres histoires, ces autres mondes, peuvent recroiser l'histoire du monde connu de chaque individualité. 


La réssurection, où plutôt le mélange de deux histoires passées qui se sont séparées pour cause de mort, peut se produire.

Induite par le druide où de façon "accidentelle".


Les druides omnipotents peuvent diriger les routes du temps et les faire s'entrecroiser. Considération qui mérite une grande part de réflexion philosophique pour être acceptée.


Ces chemins sont la plupart du temps comparés à des galeries souterraines dans lesquelles débouchent une autre réalité.

Cette autre réalité, route, s'incarne dans les chemins connus en dehors du monde du milieu, soit dans les racinnes de l'arbre sacré, qui conduisent vers des mondes inconnus car cachés, soit dans les branches de l'arbre sacré, qui mènent vers le ciel, et en particulier vers les ètoiles pour ceux qui existent désormais dans l'immortalité des esprits, ils sont considérés comme faisant partis des lumineux.


Donc tous ceux qui ont accédé au ciel, se sont transformé en étoile et on peut les voir dans le ciel de nuit.


D'après ce que j'ai pu en ressortir de cette philosophie gauloise, ceux ci ont désormais acquis le pouvoir de créer leur temps, il sont de nouveaux Kernunos, de nouveaux temps, de nouveaux soleils.......avec des mondes différents dont ils créent eux même désormais l'histoire particulière et commune à chacunes de leurs créations.


Ces gens décédés et parvenus en haut de l'esprit humain, bien plus en fait, sont devenus le dieu omnipotent de leur propre création, à l'images des rois et reines du ciel, des étoiles éternelles que l'on peut revoir comme leur personnalité lorsque le ciel est suffisament clair.


Ils ont acquis le statut de l'éluos, lumineux qui chante la chanson de la création. 

Celle où celui qui a fait son ascension.


Le casque ailé des gaulois appartient aux éluos en cours d'ascension, ceux qui restés sur terre possèdent "l'esprit volant", comme des anges rois ou reines qui s'envoleront un jour vers les cieux.


En tous les cas, le druidisme fait état de mondes parallèles.


Ces mots vont paraître obscurs à certains et lumineux à d'autres. Il faut bien comprendre qu'en chacun de nous existe un arbre de la création, dont la base se situe avec les 7 églises philosophiques.

Ce que devient l'être après ce que l'on considère comme la mort......n'appartient qu'à ceux qui ont pris ce chemin.


L'arbre du temps Kernunos est le grand dieu omnipotent. Nous sommes donc ses créations, ses enfants et ses fruits.


Fruits qui lorsqu'ils se détachent de l'arbre, vont créer de nouveaux arbres, de nouveaux temps créatifs. La mort et l'ascension sont considérées comme une renaissance, en un esprit libre de création. Ça c'est pour ceux qui atteignent la cime de l'arbre.


Pour ceux qui retournent sur les chemins d'Aiduos, le monde d'en bas, on vas dire qu'ils se réincarnent à travers de nouvelles racines mais font toujours partis de l'arbre. C'est la renaissance du sang, de la race et de ses caractères.

Quand je dis race, je me rèfère à l'aspect familiale, pas seulement à une couleur de peau où un autre type de morphisme particulier, à un groupe culturel géographique éloigné où pas, il s'agit d'un corp regroupant le même genre de caractéristiques génétiques qui reproduit le même type d'anima.


Donc l'âme peut se réincarner en un corp qui ressemble à celui que le défunt portait (comme un habit), et l'esprit s'incarne en une nouvelle étoile, éternelle.

Ceux qui sont mort avant d'avoir acquis l'esprit brillant, sont passés dans un autre monde, parallèle au notre, jusqu'à ce qu'ils meurent de viellesse avec un esprit completé par le savoir et supérieur à l'humain, accédant ainsi au ciel des étoiles.


Ces considérations sont acceptables pour le religieux avec la renaissance de l'âme grâce aux racines et pour le philosophe avec la perpétuation de l'esprit grâce aux fruits.


La terre dans laquelle renaissent toujours les racines de l'arbre, est elle l'aspect incarnant de la grande déesse mère obscure que l'on nommait Gaia chez les grecs et que les gaulois dénomaient avec un nom signifiant le passage qui transmet la vie, mort et renaissance de l'âme (Mori et genata), c'est la mattre centrale. Dans la chrétienté, elle se nomme Marie.

Il faut faire attention que chaque divinités possède une incarnation terrestre et une autre cosmologique divine.

Après la mort c'est un passage vers le divin.


Bien sur, cette image signifie que le défunt en fin de vie continu a vivre dans l'arbre cosmologique du temps et donc dans nos souvenirs communs avec les idées qu'il aura légué tel un soleil qui continu a éclairer nos pensées.

L'esprit croît vers la lumière.

Chose importante a retenir, les enterrements se faisaient aux pieds des arbres, car les morts du passé sont ce qui nourrissent le souvenir de l'arbre culturelle. Ces corps sont comme des mémoires qui viennent nourrir la vie présente et future. Cela fait parti du culte du noble taureau et d'Esus.


Cette métode d'enterrement des gens fût transmis aux chrétiens et les premiers morts chrétiens furent enterrés au pieds des colonnes des églises qui sont la préfiguration en pierre du tronc des arbres de la forêt.

 Situé sur le plateau de Gergovie en Auvergne, des fouilles archéologiques ont excavé un squelette de femme, celle ci avait eu la main coupée et fût inumée à l'intérieur d'une cuve, réserve d'eau. En fait, faisant cela, elle a été empêchée de transmettre son esprit et son corp aux arbres. Et donc elle ne pût ainsi se réincarner. C'était la punition suprême infligée sans doute a une druidesse. Par des romains qui construisaient leurs temples à cet endroit.



La substance vitale se réincarne dans l'arbre de l'esprit universel.

Je pense que les adeptes les plus impliqués dans cet univers qu'est le druidisme, devaient porter un signe sur le front, le dessin d'un petit arbre, branches, tronc et racines comprises. Car enfin, ce symbole de l'arbre spirituel est celui de l'éternel évolution de l'esprit.

La pensée philosophale.

"Le druide n'explique pas les choses,il les inspire dans l'esprit."


L'arbre druidique se situe en trois axes possédant chacun trois principes: temporels, physiques et spirituels.


-le passé, le présent, le futur;

-le monde d'en haut, celui du milieu, et celui d'en bas;

- le monde divin, le monde humain, et le monde animal.


Trois axes donc à retenir en priorité : celui du temps, celui du corp et celui de l'esprit.


Cet arbre temple est en chacun de nous.


Passion et clarté, dans toutes les religions du monde où presque, se situe un royaume des enfers et un royaume divin. Le druidisme est différent dans le sens où le royaume d'en bas est celui des passions, et le royaume d'en haut est celui de la clarté.


Chez les druides, toute pensée appartient au divin, et toute réaction instinctive est animale. 

Je dit la pensée philosophale en lieu et place de la pensée philosophique car le druidisme est axé sur une manière de réfléchir non directe, comme la réflexion dans un miroir....d'eau temporelle. C'est la notion de "philosophalité".

La philosophie est l'art de pousser la réflexion en prenant une direction sage sans apporter de certitude solidifiée, la pensée philosophale en revanche est la transcription du monde qui nous entoure à travers une pensée qui, sans être subjuguée par nos sentiments qui l'oriente, explique les bonnes où mauvaises choses qui existent, sans les juger par des considérations tranchées. 

Il faut de tout pour faire un monde, et à chaque fois qu'une branche de l'arbre pousse en un sens, une autres pousse dans un sens contraire. C'est ce qui en vérité fait l'équilibre de l'arbre monde.


Le site logarythmix se compose essentiellement de notes (de musique ?) qui j'espère trouveront une résonance particulière en chacun de vous.

Notion de bien et de mal.

La notion de bien et de mal est très aléatoire en druidisme, en fait, elle ne se dévoile vraiment qu'avec la considération égotiste ou commune que l'on a d'un sujet particulier.


Il est très difficile de juger de ce qui est bien où pas, par exemple, un mensonge ou un non-dit peuvent être salvateurs dans certaines occasions et provoquer l'opprobre d'autre considérations. Tandis qu'une bonne action peut se révélée catastrophique où pas suivant de quel point de vu on se place.


Pas facile de juger avec certitude suivant de quel point de vu on se place donc. La pensée philosophale est l'art de soupeser la part viable et non viable de chaque chose à travers les septs sentiments primaires existants dés la naissance. A travers le ressenti de chacunes des septs églises. Seulement alors, une opinion claire se forme sur un sujet de réflexion.

C'est ainsi qu'est formé l'équilibre de l'arbre-monde de Kernunos, père des songes et du temps ( le temps de l'esprit).

Notion de vérité.

La notion de vérité n'est jamais détournée en druidisme gaulois, elle se situe au même niveau que celle de réalité. 

La moindre pression active lors d'une action ou d'une révélation est suspecte de contenir un mensonge tentancieux. Même si le discours parais clair.


La vérité est réalité visible, tangible, qui n'a pas besoin que l'on l'impose. 

Toute pression et force usée pour imposé une réalité ne fait pas parti du discours druidique. Ce qui est dit est vrai, on ne fait pas dans le discours tandencieux où politique. Même si une phrase peut paraître avare de mots, il vaut mieux s'en tenir là que de risquer le demi-mensonge. Ou bien il vaux mieux user de la métaphore.

Il serait facile de confondre cela avec la pensée métaphysique, pourtant non, la pensée druidique est construite autour de vérités constituées.

Les gaulois employaient un mot spécifique pour ça, je vous le donnerai lorsque je l'aurai retrouvé dans mes notes. Pour bien l'appréhender, il faut le voir sous l'aspect d'un jeu.