La vertue.

 

La vertue, essais sur la dogmatique.

 

 

 

Vous vous croyez meilleurs, plus vertueux, plus soigneux soi-disant car vous encenseriez le petit. Cela vous vient de la peur de mourir, de souffrir.Très grave erreur car la première des vertues est d'être admiratifs,, ouvert sur le monde qui vous entoure.

 

Vous pensiez de la vertue qu'elle était un bijoux magnifique et sa démonstration aux yeux de tous vous porterait aux nues, dans l'estime et le cœur de vos semblables pour toujours ? En vérité, la seconde vertue épanouie dans la simplicité, votre efficacité personnelle devant les nombreux obstacles vous barrant les routes du salut à longueur de temps. Mais encore que le ciel est éminemment vertueux aux contraires des royaumes infernaux dont vous ne sauriez vous passer pour faire bonne mesure car il renferment tous les vices du plaisir humain. Si croyants, attirés par des pouvoirs inatteignables aux corps de chairs que vous futent de tous temps les serviteurs de croyances meurtrières.

 

La troisième vertue serait plus à propos de démontrer et de servir la réalité, l'avenir de vos enfants.

 

Voilà donc les trois vertues ornant l'attitude des gens responsables, contemplative, simple et réaliste.

 

Ensuite si l'on peut dire, il existe des vertues servantes à desseins. De là les bonnes volontés se séparent en autant de chemins à servir. Gare à celui ou celle qui sert le chemin d'un autre car en le rendant plus grand ils feront maigrir le leur. Les esprits mals tournés y verront le fait des vices nécessaires, pragmatiques, engendrant le besoin d'une vertue déconnectée de la réalité, manipulatrice tout en existant de façon complémentaire, et pourtant si intransigeants. C'est à ce point de tromperie que le vice et la vertue deviennent inséparables, religieux. L’égotisme tyrannique ne serait désormais plus bien loin s'il n'en était une quatrième, pour nous les druides, ils ne sont qu'un des exemples de l'équilibre du monde, chacun faisant partie de l'arbre de son côté opposé, tel deux gémeaux. Si nous utilisions le plan cosmogonique, le vice appartiendrait à la lumière physique tandis que la vertu serait donnée les yeux fermés à la face spirituelle sombre et cachée. C'est ce que l'on fit naguère, oubliant l'existence des vertues physiques ou des vices de l'esprit, cela servit de nobles rois et une caste s'enrichit sur la masse des croyants ne connaissant point le fond de l'affaire. Depuis les commencements de la religion le vice se cache au grand publique pour enrichir les malins, tordus, fiévreux qui ne partagent rien, tel des bêtes enragées. La vertue elle se montre, s'oblige pour appauvrir les masses pilées par la divinité mangeuse de sang, ce fut l'action affreuse du monothéisme.

 

Heureusement il resta une quatrième vertue dis je , et c'est l'affliction, l'amertume que l'on ressent devant le malheur des autres, une nymphe perfide mais sauveteuse de la bonté humaine.

 

Seul le malheur permet de se prémunir des monstres n'ayant plus rien à y ajouter. Les pleurs ou la colère, un choix doit être fait sinon il ne nous resterai que la compassion. Si belle soit elle, elle ne permet pas le combat pour l'évolution, simplement nous assure un peu répit.

La femme est parait il plus vertueuse, c'est pourquoi je met un e à son nom, mais pourtant de l'autre part, on pourrait dire qu'elle existe chez les hommes dans des conditions uniques, car ne pas savoir se retenir, vivre librement est plutôt un comportement masculin. de toute les façons du monde, la vie physique ne s'arrête pas aux volontés divines, elle est au centre de notre dogme.