La sagesse.

Lierre.
Lierre.

La première règle, c'est qu'il n'y en a pas, 

La seconde règle, devrait être trés limitée,

La troisième règle, est celle que l'on est obligé d'inventer pour conforter les deux premières.


"Pourtant," dirait un vieux qui a couru toute sa jeunesse pour gagner sa vie, "il n'y a que la patience qui paye".


Et ça c'est une règle qui n'a pas été inventée par l'homme.


Mis à part quelques ambitieux, peu de gens désirent imposer leurs vies aux autres, ce n'est même pas un commencement que de vouloir penser pour un monde auquel nous ne participons que comme des acteurs. Celui qui croit imposer son point de vu n'est qu'un aveugle lui même. 

Les idées se suivent, mais les contrôle t'on toujours?

Le premier jet, oui, mais ensuite, tout dépend de l'endroit et du moment. 


Le philosophe lui même reconnaît que son discours, si brillant soit il, ne se compose que selon des besoins bien sentis. Parler en l'air ne sert à rien, la plus brillante des idées ne sert à rien si elle ne trouve pas preneur.

Alors on peut dire qu'imposer des règles d'autorités ne sert finalement qu'à empêcher l'évolution naturelle de tout ce qui vie.


Alors finalement il faut bien nous rendre compte que nous ne contrôlons pas grand chose individuellement.

Mais alors, qu'est ce qui fait tourner le monde?

Un Dieu? Sûrement pas.


Tout est équilibre, il n'y a pas de grande conscience unique, il y a une conscience généralisée. C'est l'arbre druidique.

Toute force trouve son opposée, ce sont ces débats qui permettent d'avancer.

Oui mais si tout a un contraire, a quoi cela sert il d'avancer?


Il n'y a qu'une seule force qui ne soit pas complémentaire: le temps.

Il ne reviens jamais en arrière et à notre échelle, il est constant. C'est l'axe principal de l'univers.


L'entente Sociétale.

Roseau.
Roseau.

Une grande question de l'existence qui se pose pour tout les êtres sociétaux, c'est l'entente. 

Comment s'entendre avec les autres.


L'humanité a un grand défaut, ce qui lui permet de s'ériger en maître incontesté sur tous les autres organismes vivants est aussi ce qui fait qu'elle détruit tout.


Je vais vous paraître un peu grossier mais il ne faut pas se leurrer sur notre espèce, nous sommes des "bouffeurs".


Non seulement nous voudrions tout posséder dans une soif existencielle de nous parfaire, mais en plus nous avons tous une propension toute animale à convoiter ce dont nous n'avons pas forcément besoin.

Un réflexe trés humain qui est celui de l'animosité apparaît le plus souvent quand quelque chose vous semble atteignable. À titre d'exemple, un bout de rocher, un fruit qui traîne, une femme où un homme seul.... déclenche chez les humains l'envie de s'établir, l'envie de grandir, l'envie de se reproduire. Et cela sans qu'il en soit un besoin naturel et corporel.

L'égo mène la danse, l'animosité entre en scène si il y a refus. 

La sagesse complète et définitive n'existe que dans le monde spirituel, sur le plan humain nous sommes a moitié des animaux.


Alors les gens finissent toujours par se combattre, cela peut arriver a tous les niveaux. 


C'est là qu'on s'aperçoit qu'une bonne leçon de philosophie druidique aide à vivre, à supporter et à épargner.


Mais...il y a des situations où vos vis a vis ne possède pas le même genre d'éducation et dans ces cas là il faut savoir se battre correctement, physiquement je veux dire. Finalement la violence d'une volonté de survivre peut s'avérer trés utile dans le monde des hommes. 


Dans ces conditions extrêmes, les agressifs doivent se trouver avertis une fois de ce qu'ils risquent si ils veulent s'accaparer quelque chose dont ils n'ont pas foncièrement besoin.


Personnellement j'apprends aux gens à avertir d'éventuels "bouffeurs" une fois et juste une. Ensuite il faut agir avec toute sa science défensive, et tant pis si cela ne rentre pas dans les canons de l'ultra bienveillance. La compréhension est une chose, elle repose sur la connaissance du besoin fondamental qu'à l'autre. Lorsque qu'il y a abus, il faut tenir envers et contre tout, allez jusqu'au bout des choses. Plier n'a jamais servi à rien en face de personnes agressives. Moi je prône l'accés à une éducation combative basée sur une position de défense donc. Et selon la volonté belligérante qui vous ait opposée, il faut savoir aller loin. Sans ressentir de la gène où de la honte, dans le monde des humains il faut savoir d'habord respecter, bien sûr, mais il faut aussi savoir se battre moralement et physiquement. Ne laisser aucune illusion, dans la société bien pensante, on doit apparaître fort, et ne pas se faire de grandes illusions sur l'humanité.

Sinon...les "bouffeurs" seront là.



À partir de là, l'amour de votre prochain qui passe avant tout par le respect de son être personnel sera votre seule volonté. 

Si vous qui prônée cela ne vous faites pas respecter de même, il faut malheureusement utiliser la violence.


Que tous les bienfaiteurs de l'humanité racontent ce qu'ils veulent en admonestant la populace qui doit se tenir tranquille coûte que coûte. Chez nous, on apprend à se battre. C'est comme ça qu'on respecte les nôtres, en ayant la possibilité de se défendre jusqu'au bout.



Alors quelquefois nous pouvons passer pour, passez moi l'expression: des gaulois.



Tout est respectable et a son propre rôle dans le grand spectacle du monde. Il n'y a pas de honte à infliger, seulement du respect.




La Philosophie De La Pierre.

Bouillon blanc.
Bouillon blanc.



La pierre peut rebuter pour cause de froideur et d'inanition, pourtant nos ancêtres en avait fait l'"acaunon", un principe philosophique et religieux a certains égards. Toute pierre est une construction de diverses matières, de diverses couleurs, mais c'est surtout l'expression d'une entité éternelle grâce a sa dureté et sa résistance. En définitive, chez les druides gaulois la pierre est planète, terre, graine. Et c'est sur elle que pousse l'arbre temporel et l'expression d'une pensée ferme autour de laquelle se meut l'évolution. Cet agrégat dur est donc un centre autour duquel un certain nombre de chose se passent. 

L'acaunon est l'expression gauloise de la graine de la civilisation car c'est un prisme (et oui) de la pensée. Spirituellement parlant, chaque philosophie et religion sont soutenues par cette base unique car elles ont besoin de stabilité. Proposé une pensée mouvante est bien mais si elle ne se raccroche à rien, cette dernière n'a aucun but véritable et finira par se perdre dans les méandres de la réflexion annexe. Elle ne tiendrait pas debout, n'aurait finalement pour but que de se faire assimiler à d'autres.

C'est le rôle de la pierre de maintenir l'établissement d'une pensée pérenne, c'est le rôle du temps que de tourner autour sans vouloir l'amoindrire.

L'Acaunon gauloise, ferme et définitive, supportait la pensée gauloise évolutive. 

C'est a dire que les druides chargés de la protection de leur culture acceptaient que des choses diversement agençée et mélée, toujours du domaine de la spiritualité, se montent et se démontent autour de leur dogmatique. La pierre druidique sert de base à la liberté de penser et de proposer.

Pour ce que je sache, la pierre druidique se composée au début de quatres faces triangulaires, c'était son expression géométrique première.


En rassemblant un certain nombre de ces prismes premiers, on peut en construire de plus grands, la géométrie de l'objet servant ensuite à exprimer une philosophie, les lignes, les plats et les pointes expriment finalement des idées et au bout du compte un calendrier spécial.


L'Acaunon druidique est la pierre angulaire, éternelle par sa fermeté, qui servait de fondation à la pensée gauloise.


Je vais vous donner un exemple:


Si personnellement je refuse de mélanger le druidisme gaulois avec tout autre spiritualité, c'est parce que ma pierre secrète doit servir de rempart et d'accroche a bien bien d'autres pensées qui elles sont mouvantes. En faisant cela, j'offre la possibilité aux druidismes divers de s'établir tout en évoluant. Je ne suis pas contre telle où telle autre spiritualité mais je sais qu'elles possèdent des bases fortes. Si moi je m'étais la pensée gauloise a sa base avec une autre pensée, l'Acaunon serait fragilisée. Il se passerait quelque chose qui nous a déjà été funeste, une trahison, puis l'envahissement par d'autres cultures. La France s'est vendue à d'autres cultures par le biais de politiciens moralements faibles, le druidisme conservera sa pierre envers et contre tout. Je compte bien sur vous pour cela dans le futur.


La pierre qui servît de base a la construction catholique était faible, la pierre qui sert de base de pensée aux musulmans vient de se trahir il y a peut.


L'Acaunon elle doit rester en place, si le druidisme gaulois connaît un rebondissement et un certain succés aujourd'hui, c'est grâce a cette pierre autour de laquelle circule désormais tout un monde de renouveau.

Foisonnement.
Foisonnement.

L'oeuvre Désincarnée.

On reproche souvent aux néo-druides modernes leur orgueil et leur écrasant savoir. Sciences dont ils auraient eux, et uniquement eux, les secrets profonds.

Je vais vous apprendre pourquoi en définitive aucuns des véritables druides gaulois de l'antiquité n'ont laissé leur noms personnels dans les registres d'histoire. Pourquoi il était interdit d'écrire la pensée druidique à travers un dogme personnalisé.


Il fallait conserver l'esprît des ancêtres et ne pas méler la langue sacrée avec une autre, ça c'est sûr.


Je ne donne moi même pas mon nom personnel, ni ne met en ligne une photo de mon corps humain parce que je fais la même réflexion que mes ancêtres. 


"Je dispose des éléments, j'organise la pensée, remet à jour la mémoire des gaulois en créant une oeuvre désincarnée. Cette oeuvre est un esprit assez complet que je partage et donne à beaucoup de gens. Dans mon travail, je ne ramène jamais rien à moi personnellement, je ne suis qu'un humain, ce que je fais est beaucoup plus grand que ce que je suis".


Comprenez bien que rapporter une spiritualité entière à quelqu'un en particulier, à un corp humanisé, desservirait totalement le but fixé. Je ne suis donc en tout état de cause qu'un outil, le biais qui permet de remettre en place un esprit commun. Si j'avais fait le contraire et j'aurais pût, il s'en serait suivit un culte de la personnalité qui se serait éteint le jour où j'aurais laissé mon corps physique derrière moi. C'est difficilement compréhensible par la plupart des gens car l'égocentrisme né de la pensée messianique a infecté quasiment toute la pensée moderne. Il s'en suit un égotisme nuisible à toute les communautés. 

C'est pourquoi les druides prennent des noms autres que leur état civil. 

Il s'agit encore et toujours de créer et d'entretenir une pensée désincarnée. 

Qui ne se réincarnera qu'à travers d'autres personnes.

Nous ne sommes que des humains dans nos corps, nous sommes faillibles et d'ailleurs j'entretiens moi-même une certaine défiance vis à vis de ce que l'on pourrait penser de moi. Quoi que je fasses sur la planète des hommes, que ce soit bon où mauvais, acceptable où pas, le druidisme gaulois ne sera jamais identifié à ma personnalité. 


Je le redis encore une fois: ce que je reconstruit à travers mon oeuvre est plus grand que moi. C'est la seule chose qui soit importante et une règle première chez les druides gaulois.


" Il a replanté une graine, arrosé le sol et entretenu l'arbre de sa culture, il l'a défendu de tout temps contre les parasites extérieurs".


C'est cela qu'on dira de moi, qui j'étais, finalement: un simple humain éclairé, faillible, comme tout le monde.


Je ne me permettrais jamais de vouloir posséder cet arbre en propre personne car ce serait : une erreur stupide.


 L'oeuvre qu'est ce site internet est inhumaine, c'est pourquoi on dit qu'elle me dépasse, la simple humanité s'en trouve ramenée à quelque chose de minuscule en comparaison de ce qu'est l'univers de la pensée mouvante.

Il s'agit d'une oeuvre d'artiste qui me survivra, c'est la seule chose qui importe.

Tant pis si je ne devient pas riche et puissant grace à cela, la considération est toute physique et secondaire. J'aurais fait mieux en tout état de cause que tous les gourous du monde.


Le druidisme n'est pas une société d'intérêts privés et encore moins une secte tournant autour d'un personnage en particulier.

Je ne suis pas humble non plus en écrivant ainsi.


Nous travaillons dans l'esprit, pas sur la terre.

Je suit donc le même chemin que mes ancêtres, mon nom d'humain n'est pas celui de la pensée druidique toute entière. Je n'y rapporte donc pas mon oeuvre.


En définitive, le druidisme ne repose que sur un personnage où un couple central.

Il s'agit de la grande déesse mère dont on a retrouvé des effigies en pierre , en corne et autre, et aussi sur le principe central du temps, Kernunos.


L'enfantement de la vie en général et le temps procréateur.