Les trois mattres.

Mattres gauloises.
Mattres gauloises.

C'est par une de ces journées sans lune que le noble taureau se fâcha. La terre gronda et le vent se leva, fort et tourbillonnant en bourrasques, s'amplifiant de secondes en secondes.

Tous les animaux sauvages prirent peur et se cachèrent partout où ils le pûrent.

Le taureau hurlait au fond des bois...:"vous ètes des bêtes! Vous ne meritez pas de vivre jusqu'au bout des chemins d'ivis!"

Et il leur dit aussi ceci:" si vous voulez vivre éternellement, vous devrez apprendre les routes de l'esprit divin. Vous ne penetrerez jamais sur ma part de la terre aussi longtemps que vous demeurerez des bêtes!".

Du coté gauche de l'arbre divin qui poussait au milieu de la terre apparurent trois grues qui voyaient tout sur la petite planète bleue et verte. Tous les animaux les virent.

Le noble taureau s'apaisa enfin et il parla ainsi:"ces grues que vous voyez là au sommet du monde sont les animaux de la famille. Elle vont vous rappeler qui vous étes, d'où vous venez et vers où vous devrez vous diriger. Elles sont le passé, le présent et le futur. La mémoire des temps pour l'éternité. Elles vont vous aider a enfin acquérir l'esprit divin, seuls ceux qui les comprendrons pourrons accéder à mon territoire!".

Dans le ciel, une autre créature, recelant les plus aiguisés des talents de l'animalité se retourna sur les chemins lumineux de Lugos. Le coté droit de l'arbre divin. Elle avait une gueule gigantesque pour tout manger, un corp félin couvert d'écailles comme une panthère pour être plus agile que tous les autres animaux, et des griffes d'ours pour tout agripper avec force.

C'était la tarasque, descendante spirituelle du noble taureau qui devait renvoyer l'animalité la plus destructrice a elle même, elle avait le pouvoir de soupeser les âmes aussi.

Dans l'univers, du côte spirituel de Kernunos, c'était un cheval ailé qui venait d'apparaitre. Car le cheval, comme chacun le sait, est une créature très évoluée qui comprend ce que l'on lui dit, un créature très intelligente qui apprend vite, partage tout et préfère par dessus le reste l'amicalité et la familiarité. Celui-ci avait des ailes en plus, symbole de l'esprit léger.

Certaines des créatures vivant sur la terre comprirent et acceptèrent ce qu'étaient les trois Mattres.

Un de ces êtres du début se redressa et comprit d'où il venait.....et vers où il devait aller, ce que faisaient les grues pendant la période où elles nichaient, où et pourquoi elles repartaient ensuite vers le sud à la fin de saison. Vers le début des temps.

Ces êtres qui comprirent mieux que les autres animaux étaient les hommes et les femmes. Il commencèrent à fonder des familles , puis des tribus, c'était la naissance des Gaules, on donna le titre de "mères de Gaules" aux troie grues.

Tous ces clans qui se formèrent alors avaient un chemin de vie différent parce qu'ils étaient nés sur les nombreuses routes d'Ivis. Pourtant et malgré cela, ils se respectaient, vivaient la plupart du temps en paix. Comme une très grande famille.

C'est le cheval ailé qui menait désormais les gaulois vers l'esprit divin.

Sur terre un quartet nouveau de chevaux vivait et ils paissaient l'un après l'autre.






Les vierges noires.

Les trois mères prodiguaient tout leur amour aux peuples de Gallia, ainsi, les violences se fîrent moindres.

Mais ces gaulois mourraient tous un jour où l'autre, ces jours là, les mattres prenaient l'apparence des vierges noires. Vierges parce qu'elles habitaient seulement dans les cieux, noires parce qu'elles incarnaient la retenue des mères qui pleurent leurs enfants disparus. La première mère se souvenait de l'amour qu'elle avait donné à l'enfant en gestation dans son corps, un amour tout personnel, sombre car caché aux autres. La seconde mère et la plus importante devait s'occuper de l'enfant mort lors des funérailles, elle pleurait celui qui venait de disparaître en lui donnant encore son amour, et en le tenant dans des bras. La troisième mère qui était celle du futur, on l'appelait la tisseuse, celle qui tresse ses cheveux en repensant dans cesse à celui qui avait été, indéfiniment.

gaulish symbols .
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