Donner un nom.

 

Donner un nom aux choses ;

 

 

 

Il ne s’agit pas là de la moindre des croyance druidique car elle repose sur certains principes de la logique du philosophe.

 

Nommer quelque chose, quelqu’un, dans un contexte philosophique et religieux revient à les faire entrer dans la pensée, la logique druidique. Toute chose appelée en langue gauloise, c’est à dire avec les racines de la langue gauloise, appartient de fait au druidisme . On dit chez nous que donner son nom à un être, un principe intellectualiste ou encore à ,un objet physique cela revient à le posséder, c’est un principe d’appartenance qui chez nous va un peu loin ;

 

Il y a des milliers d’années nos ancêtres gardaient les têtes coupées de leurs ennemis vaincus, c’est à dire en vérité qu’ils s’appropriaient le visage, l’identité de quelqu’un d’autre, il donnaient à ces tête une autre identité culturelle.

 

C’est un peu le même principe avec le baptême, on fait entrer l’enfant dans un cercle de pensée, d’initiés, comme un ordre communautaire. Pour les tête coupées il s’agissait de s’approprier l’esprit de l’autre dans le monde des morts, avec l’enfant on le fait dans le monde des vivants.

 

Il appartient alors à ce milieu.

 

Exemple : inscrire une personne à l’état civil ou dans des registres baptismaux, cela fait que la personne appartient à un pays. Les gens binationaux n’ont pas d’appartenance propre, ils sont comme orphelins car dans nos groupes, on ne peut appartenir à deux « églises » ; Un passage de baptême druidique ne peut se faire que si la personne n’appartient à aucun autre groupe ou bien si i ou elle s’ ait faite radiée des autres listes baptismales.

 

Durant l’époque ancienne un maître, un roi, un druide donnant son nom à quelqu’un étaient considérés comme les propriétaires de la personne, il ne s’agissait pas d’esclavage pour autant. Il y avait, les liens du sang, tribaux, religieux...etc.

 

Tout cela a changé, cependant même aujourd’hui on ne peut appartenir à deux spiritualités, C’est une règle d’or si l’on veut protéger le groupe.

 

Le principe de syncrétisme n’existe pas en druidisme gaulois, seulement chez les néo-druides.

 

C’est pourquoi les romains ont échoué à mélanger leurs dieux aux nôtres, . Il ne faut pas croire que nous ayons des mythes en commun avec les grecs ou les nordiques, notre civilisation, notre mythologie, sont plus vieilles que les leurs et donc ils nous ont pris ce qu’ils ont de racines.

 

 

 

Il y a encore la marque culturelle, pour une pierre par exemple, elle porte un nom différent dans chaque langue.

 

Appartient elle au français, à l’anglais, à d’autres civilisations ? En fait c’est là une considération territoriale qui intervient, pas une appartenance culturelle, et pourtant chaque mot a sa culture.

 

Une autre question, à quelle genre appartient une invention humaine ? Par exemple l’électricité connue partout.

 

S’agissant d’invention, elle appartient au domaine intellectuel,. Hors ce domaine intellectuel n’est pas le même partout. C’est ce qui s’appelle avec une notion très généraliste, le patrimoine mondial, et pourtant son nom change dans toutes les langues. Pourquoi le nom donné par l’inventeur n’a t’il pas suffit, les hommes de cette terre adorent ils la complication ?

 

Sauf que pour protéger leur domaine culturel très personnalisé, chacun a nommé l’électricité à sa manière. Il s’agit de la démonstration flagrante du protectionnisme culturel. Et le druidisme à encore sa part à notre époque, comme pendant l’ancienne.

 

Donner son nom à quelqu’un ou quelque chose doit toujours être un acte de protectionnisme culturel ou religieux, étatique ou plus simplement familial. D’où l’importance de tout renommer sur nos propres cartes également, effacé les noms maritimes, de montage de fleuve et de plaines pour leur redonner leur véritable identité culturelle.