La Tradition Orale.

Il est facile pour nos détracteurs d'insulter la culture gauloise et de mentir à tous va en proférant des énormités sur ce que nous sommes où pas, parce que les gens ont besoin d'admirer une oeuvre civilisatrice véritable au lieu de "on dit" hypothétiques. 


Ils ont besoin de voir pour croire tandis que nous avons simplement besoin de l'entendre. C'est une question d'honnêteté et de confiance, d'éducation en fait. Les gens qui ont besoin à tout prix de voir pour croire, sont issus de milieux et de civilisations où on ne fait pas confiance a qui que ce soit.


Cette tradition orale tant décriée même parmis les nôtres, est une réalité, elle l'a toujours été.

La culture gauloise était issue d'une trés vieille lignée culturelle européenne, depuis de milliers d'années, les officiants , artistes bardes, Vates puis les druides la conservèrent jalousement pour en protéger les secrets et les racines.

C'est pour cela que les druides antiques fûrent pourchassés et assassinés en masse, parce qu'ils connaissaient les vrais racines de notre civilisation. 

Quand nos ennemis voulûrent imposer leurs hégémonie sur les richesses gauloises, ils éradiquèrent toutes possibilités de retour à l'ordre ancien.

La religion étant l'un des plus grand pouvoir de la société antique, ils fîrent tout pour transformer cette manne à leur idée, pour assujettir les peuples.


Mais les druides et ce qu'ils véhiculérent, survécut, beaucoup ont été obligés de se cacher, longtemps. Préservant leurs secrets et leur vieux savoirs au sein d'organisme là aussi secrets. C'est une réalité.


Parmis ces connaissances "interdites", il y avait la projection des voix, des voix qui organisaient les chemins. L'homonymie entre les mots voix et voies n'est pas fortuite. Cette tradition orale vieille de milliers d'années, enseignait qu'il était possible de faire vibrer les voies, et pour les plus doués: la totalité des voies. Ce serait un peu long à exposer mais je puis dire d'aprés ce que j'ai appris, que l'enseignement des arts, du discours entre autre, fût l'une des matières les plus abouties de la culture gauloise.


Et cela vient de très loin dans le passé.


Ce que vous appelez à défaut "Torc" aujourd'hui, le collier des érudits, s'appelait "Néman-iacos" il y a deux milles années. C'était aussi le nom donné aux cercles de pierres du mégalithique.


Des cercles de pierres que vous pourrez facilement étudier tous seuls, sont la projection physique d'endroits où les officiants d'alors tenaient leurs discours magnifiques. Se plaçant au centre du cercle, il décrivaient leur monde, leurs acquis, leur histoire. Tandis que les gens qui venaient s'éduquer se tenaient tous autour du cercle de pierre. C'est de là que provient la tradition orale, une vieille habitude dans l'expression du divin chez nos ancêtres.

Le sacré se tenait au centre du cercle: l'érudition, le savoir, les connaissances:

Le pouvoir divin de l'esprit.


Aujourd'hui cette tradition est encore respectée, mais si les druides modernes ne s'aventurent pas à donner leurs secrets sur le papier c'est surtout pour éviter quelque chose de terriblement dangereux. L'apprentissage doit se faire  graduellement, cela dure des années, et seuls ceux qui resteront correctement ancrés, c'est à dire insensibles à l'obscurantisme fou, pourrons acquérir le grand savoir.

C'est une obligation de prudence.


La langue gauloise fût sacralisée pour cela, il n'y a que ceux qui la connaissaient qui pouvaient s'éduquer et avoir accés à des choses, non-humaines, devenir des mages.


Cette culture non partagée devait rester pure, et ses secrets non détournés. Hélas une part de nos sapiences servie pour créer des religions un peu partout, et les religieux se retournèrent contre les druides pour s'accaparer tous les pouvoirs terrestres...c'est pour éviter ce genre de chose que la tradition complète devait rester orale. Ceux qui pouvaient acquérir plus de connaissances étaient choisis a l'avance selon leurs inclinaisons personnelles. Les étudiants étaient surveillés, analysés, choisis pour leur humanité et leur capacité de création.

C'est toujours le cas.


Le but étant de conserver une culture entière avec la mémoire de ses mythes et autres matières apprise par coeur.

C'est à cela que servait les milliers de vers appris, à transmettre les connaissances druidiques, toutes les matières avaient en cela la protection de ceux qui avaient été jugés dignes de les recevoir.


Le druidisme appartenait seulement à ceux qui avaient juré alliance et fidélité entre eux. Ainsi, chaque tribu possédait un druide, et tous ces druides honoraient leur parole d'honneur de se tenir dans l'alliance des tribus, dans la fraternité des peuples gaulois.

Et pour cela, ils possédaient tous un symbole commun, celui de la confédération des peuples gaulois.

 Un symbole qui permettait d'échanger et de voyager librement sur ces terres.


Voilà à quoi servait la tradition orale, à transmettre la même culture et donc le même esprit à toutes les tribus, sans que la tradition soit pervertie par des puissances ennemies. C'est cela qui permettait les échanges et maintenait une paix relative dans les Gaules, ceci sans gréver la liberté de penser de chacun.

Tous faisaient partie de la même culture, du même esprit fraternel.

C'était juste une question de confiance qui était à cette époque accordée entièrement aux druides.

Ils ne trichaient pas entre eux, liés par un serment.

Les frontières étaient aussi grâce à ça bien gardées et la sécurité régnait un peu partout.


Et puis un jour, les responsables Eduens accueillirent des étrangers par milliers, ils les protégèrent et les nourrirent mais en faisant cela, ils mirent l'intégrité de l'alliance à terre.

Le messianisme rampant et l'obscurantisme puant arrivés d'Orient pourrirent les relations entre les tribus en apportant une façon de penser erronée.


L'idée d'un dieu unique et incarné pervertit la sagesse millénaire et la philosophie apprise par coeur, la richesse de notre culture de l'hétéroclysme et du partage.