Honneur et Vengeance.

 

Honneur et vengeance.

 

 

 

L’homme gaulois est l’homme vrai, c’est la vérité des dieux. Cette condition ne supporte pas la trahison, la menace ou l’insulte.

 

De ce que l’on sait des mœurs antiques, toute arrogance, tout rabaissement demandait réparation, c’était une question de comportement inadmissible. Le plus souvent un combat avait lieu à différents degrés et seul l'homme vrai survivait. Tromper ou voler un père gaulois était un acte très grave, dans certaines affaires, la mort était suivie de l’amputation des menbres ou de la tête du coupable qu’on exposait ensuite. On a retrouvé des squelettes en très mauvais état enterrés à l’extérieur des carrés de cimetières principaux, quelquefois seulement des parties corporelles jetées aux ordures.

 

A l’époque la loi était celle des dieux, cela ne rigolait pas du tout : les jugement étaient « tranchants » si l’on puis dire.

 

Cette habitude de la dette d’honneur subsiste encore aujourd’hui comme si elle était gravée dans nos gènes. Les gaulois sont rancunniers, il y a des choses à ne pas faire et d’autres sont acceptées. D’autant plus qu’ils sont patients et que la plupart d’entre eux ont la haine tenace.

 

La spiritualité druidique avait dû codifier ce comportement, la vengeance devait s’accomplir selon certains rites. Le plus souvent sous la forme d’un spectulaire exemple public. Le duel en fut une des formes et il était encore pratiqué il y a à peine un siècle.

 

On a connaissance d’opérations de représailles armées, quelquefois il s’agissait de troupes entières qui se faisaient justice.

 

Les envahisseurs eurent droits à leur part de malheur tout du long de l’occupation car chez les gaulois la rancune est incalculable. S’il ne vous arrivait pas de devoir payer la forfaiture immédiatement cela devait arriver un jour ou l’autre de toute façon. On dit à notre époque que la vengeance est mauvaise conseillère, qu’elle n’apporte rien. Mais chez les gaulois la croyance en la vie éternelle demande une grande pureté d’âme, personne ne doit être salit ou faché, le remord est mortifère, c’est aussi pour cela que l’esprit devait être purifié par le règlement de la dette d’honneur.

 

 

Je dirais en passant à propos des gens dénigrant la beauté de l’acte de vengeance que ce sont précisément les fauteurs de troubles, ceux ci la craignant plus encore. Souvent il existe des actes vîls dont les responsables se cachent et accusent d’autres personnes mais l'illusion ne tient pas toujours longtemps.. On en voit énormément à la télévision encore de nos jours.

 

Ce genre de discours ne vaut rien, la vengeance doit être consommée et consummée pour que la paix revienne, c’est comme ça, personne n’y peut rien.

 

Quand un druide apposait le sceau de la disgrace sur quelqu’un, même l’arrogance pouvait se payer chèrement. Si vous insultiez une personne, une tribu ou pire encore les dieux, c’était le démenbrement assuré. Les jugements étaient expéditifs pour ce genre d’infamies, religion oblige. Et il a existé un dieu de la vengeance dans le ciel gaulois.

 

 

 

Personne n’a jamais eut envie d’avoir son crâne cloué sur la porte d’un gaulois turbulent et en général on obéissait de bon gré aux lois du respect mutuel pour cette même raison. dure époque!

 

Les femmes comme les hommes pratiquèrent ce rite. A notre époque toute violence est interdite, l’honneur ne se vend pas bien sur les marchés du cac40.

 

 

Il apparaît tout de même avec cette pratique son utilité, moi je pense clairement la moderniser. Un petit peu de raffinement cela ne fait jamais de mal. Avec interdiction de clouer le crâne de son voisin sur un arbre évidement.

 

Conserver les vertues sans en garder l’aspect de sauvagerie marquante de cette tradition hors du commun. Les euphémismes cinglants n’ayant pas non plus leur place dans les décisions irrévocables.

 

Chaque idiot venant vous insulter doit avoir la certitude d’un retour de baton pire encore. Immédiatement consommée ou reportée, les foudres de la vengeance s'abattent, il n’y a pas de dette de ce genre qui s’éffacent facilement. Cela fait partie intégrante de la spiritualité gauloise, et tous peuvent être solidaires d’une revanche contre un enemmi. C’est complètement normal, on se tient debout comme un homme ou l’on se couche comme une bête le soir venu. Chacun doit savoir qui il est, ‘c’était la devise des hommes vrais.

 

On dit aussi ceci : le sentiment précédent la revanche ronge l’esprit et corrompt les chairs de ceux qui ne l’accomplissent pas assez vite, c’est je pense une réalité. Certains étrangers des tribus de zèbres de l'Est disent souvent des peuples de l’ouest : ce sont des gueulards et ils ne s’entendent pas entre eux. Attention car le sentiment revanchard les lie et devient souvent un but commun, dans ces moments là, les gens de l’ouest sont certainement très soudés et deviennent des groupes nombreux et absolument dangereux.

 

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Je ne dirais plus qu'une chose, chez les gaulois du 21em siècle, il faut compter avec son temps, la vengeance doit toujours être belle et marquer les esprits. Ce qui implique que l'on peut y travailler longtemps avant d'aboutir et qu'il n'est pas question de se faire justice soi même au hasard ou d'user des artifices du mensonge. Toute action de ce genre devrait être reconnue publiquement comme durant l'antiquité.

Seuls les druides peuvent édicter les motifs clairs d'un acte qui ne peut être gratuit, donc il va falloir discerner sur le papier les bonnes raisons et les mauvaises. Le hasard n'existe pas chez les gaulois, les gens qui vous demande de croire aveuglèment vous mentent. Gros travail de mythologie en prévision.

 

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Nb : D’aprés ce que l’on sait, la vindicte des gaulois pouvait se perpétuer aprés la mort, attention aux dusios et autres esprits vengeurs, cela ne s’arrête qu’aprés le paiement de la dette d’honneur.