La doctrine.

 

La doctrine.

 

Voilà un mot qui me gène, car au dire d'une doctrine, de toute les doctrines, elles mènent à un ordre d'idée très dense ne laissant aucune place à la liberté de pensée, elles mènent normalement à ce qu'on appelé l'endoctrinement. La liberté régnante dans le druidisme gaulois ne peut supporter l'endoctrinement, aussi elle se borne à donner des voies ;

 

Finalement, sorti de la religion et des honneurs réservés aux dieux, de la doctrine militaire qui elle possède vraiment en rôle premier celui de l'incorporation du corps et de l'esprit sans possibilité de désordre ou de résistance aux ordres donnés, la doctrine gauloise générale et populaire se résume en trois biais ;

 

 

 

-Respect, force et compréhension.

 

 

 

Le respect est une façon de voir le monde sans défiance, en toute simplicité ; cela demande une forme d'éducation assez poussée, car sans apprentissage des considérations menant à une vie normale en société, le respect n'a aucune base naturelle sinon celle inculqué instinctivement par nos envies primaires. Par notre comportement sociétal inné. Cela veut dire aussi que les animaux et les plantes sont également capables de respect si leur vie en dépendait. Dans la culture gauloise, l'humanité s'élève et laisse de côté le besoin vital et corporel pour s'en remettre pleinement à la maitrise spirituelle. La peur de la mort ne devient alors plus un écueil ou bien une obligation menant au respect dans son aspect primaire. C'est une forme d'élévation que d'assumer le respect des obligations du vivre ensemble par exemple.

 

 

 

La force gauloise, n'est pas une manière, une façon de s'imposer par coercition, par une puissance seulement physique ou bien évoluant dans un rapport pressé à travers des considérations de pouvoir pécuniaire et de fortune personnelle. C'est celle de l'engagement total là encore, pour une cause et selon des agissements codifiés et appris de la culture intérieure de chaque tribu et de la nation culturelle gaulois en général. Chez les gaulois on apprend à s'engager intelligemment sans faille, à tenir debout envers et contre tout, à aller de l'avant sans se compromettre dans la lâcheté. C'est cela la force gauloise, c'est la force de caractère avant la force physique. Et rien n'est laissé à l'adversité tant celle ci est contreproductive. Il n'y a pas de moyenne ou d'équilibre partagé avec les embûches dans le caractère gaulois, ils vont jusqu'au bout malgré les écueils et le temps qui passe. Et là encore, la crainte de la mort et de la souffrance ayant été éliminés par la pratique religieuse et philosophique, la force gauloise dit on, ne s'arrête même pas au décés des gens, l'âme se réincarne, la force de vie ne puis être interrompue. La force gauloise ne puis être arrêtée, elle appartient au domaine de la vie primaire sacrée, elle est donné par la déesse de la vie, représentée le plus souvent par Ogmios, dieu de l'éloquence ; Il est donc normal de voir des démonstrations de forces couramment chez les gaulois.

 

 

 

La compréhension. La compréhension est une façon d'honorer le monde, on ne se repli pas sur soi même, on ouvre les yeux et on accepte le monde naturellement tel qu'il est. La compréhension du monde, l'acceptation de tout ce qui existe et doit exister, mène à sa maitrise dans quelques cas, et de toute manière à l'élaboration des sciences en général. Cette façon d'honorer le monde tel qu'il est ressentie est aussi une façon d'honorer les dieux. Tous pragmatiques, nos ancêtres furent pourtant très religieux et la possible osmose entre les différences, physiques et morales, ressort très bien dans

 

la sagesse de l'arbre, l'aspect de ses équilibres puissants. Ces équilibres entre ses branches sont la démonstration imagée de ce qui ne peut être éluder, justesse des éléments simplement acceptés et étudiés.

 

 

 

Les auteurs antiques rapportent cette doctrine gauloise avec ses trois fondements, le respect, la force et cette façon d'honorer et de vouloir comprendre le monde en l'acceptant dans ses bons et ses mauvais côtés. Les gaulois n'étaient pas des obscurantistes, il n'obéissaient pas aveuglément à des textes édictant des puissances invisibles et traitreuses.

 

 

 

A devellloper.