Calendrier gaulois.

monaie Ambiens
monaie Ambiens

Calendrier gaulois.


notes.


C'est un calendrier luni-solaire spirituel.


Un siècle gaulois fait trente ans, appelé Saitlo.


Divisé en deux périodes lumineuse et sombre de 15 années. Deux rouelles de 8, compter les doublons simples (7 + barre intercalaire)


Il fait 6 fois 5 lustres, 30 ans. Il est sans doute doté de douzes symboles gaulois.


 Il finit et commence par la nuit.


360 mois plus doublon.


Une ère gauloise fait 2500 année et est calculée sur le cycle lunaire.


12 ères font 30 000 ans, chacune semble correspondre à un arbre particulier. C'est le calendrier total.


Un lustre fait 5 ans divisés en deux périodes lumineuse puis sombre. Soit 30 mois chacune. Dédié à Lugus.

Période de 2 ans et demi.


Une année était nommée Sonnocingos, un voyage et un songe. Elle faisait 366 unités nuits mais la dernière et la première sont la même (nuit matinale et nuit de soirée) cela fait 365 jours. (Kernunos)  son départ se trouve au solstice d'hiver.


Divisée en deux semestres, Giamoratlio et Semoratlio, lumineux et sombre. (Les jumeaux)


Les mois lunaires faisaient 30 et 29 jours (mattres) pour tomber sur la moyenne cyclique de la lune. Un rappel de doublon se faisait ponctuellement pour rattraper le cycle solaire.


Dénommés mois gourmands et mois maigres, MAT / ANMAT .


Samonios 30

Dumanios, 29

Riuros, 30

Anagantios, 29

Ogronios, 30

Cutios, 30  (rattrapage période montante)


Ciallos (intercalaire de rattrapage du lustre),


Giamonios, 29

Simivisonos, 30

Equos, 30 (rattrapage période montante)

Elembivios, 29

Edrinios, 30

Cantios, 29


Le calendrier lunaire des mattres semble débuter pour Giamonios, début de la période lumineuse (21 Mars). Soit à l'ouverture du mois intercalaire Ciallos, début et fin de la torc.

La seconde période semestrielle appartient à Taranis, cycle sombre de la spiritualité (6 mois).


Chaque mois se divisait en deux quinzaines lumineuse et sombre.


Il existait 4 saisons, 

Cengiamos (soleil dormant), ?

 Giamos (soleil montant), Bélenos?

 Uesara (soleil volant), Ogmios?

Samos (vieux soleil). ?


C'était un calendrier spirituel, philosophique et un calendrier physique. Sur l'exemplaire de Coligny apparaissent directement 5 années de 62 mois (décompter les doublons), soit 60 mois réels, 2x30.


On y constate 1835 jours lunaires, ajoutés au 365 annuels cela fait 2200 lignes.


De petits signes barrés indique les évolution de périodes religieuses lumineuses et sombres, elles s'inversent automatiquement au bout de quelques jours et tournent ainsi sur elles mêmes. Lumineuse, grise, sombre.


La nuit est annotée Nycthémère, dédiée au culte.


Les deux périodes de références Lustres et Saitlo, trouvent en leur milieu un point de cérémonial constitués de deux demi nuits. (Divisés par 7 cela tombe en plein milieu de semaine)


Les jours non existants physiquement à la fin des mois existent mais sont dédiés au culte. Nommés Diutertonu, l'intérieur de l'esprit terrestre (apparemment). Dans les autres civilisations l'année civile commence au 1er quart de l'une suivant le solstice d'hiver. Chez nous il semble que les mois à 29 jours aient été créés pour inclure ce calcul, donc l'année scolaire et l'année lunaire commenceraient au même instant.



Quelques chiffres à connaître :


7 planètes,


Année tropique = 365,24


Mois lunaire = 29,53


Coligny fait 16 colonnes (important)


Calculs à retenir, 

1260:7= 180

365x2,5=912,5 nuit doublon, résultat net 912.

5x366=1830 avec les doublons 1835/lustre.

30x366=10980

366:6=61

30:6=5

180:6=30

64:8=8 (Coligny)


La lune est très stable, différence de 33 secondes par an dans ses cycles.


Les points de convergences du calendrier se font dans les chiffres similaires, il est trés compliqué donc il va falloir simplifié.

Toutes les dates physiques portent la présence de trous servant à y ficher ce qui ressemble à de petits rubans colorés (monnaie gauloise), simples où doublés, servant à repérer les décalages normaux d'une période sur l'autre. Blanc, noir, blanc-vert, blanc-orange, sombre-rouge, sombre-vert..etc.


Chaque jour était donc indiqué par sa couleur. Mauve, rouge, orange, jaune, vert, bleue, mauve (doublon).

7 couleurs de l'arc en ciel (6), plus le clair et le sombre, 8 couleurs de base.

Il est fort possible je pense que les chiffres aient eût une couleur associée de 0 à 9 puis deux couleurs de 10 à 30.


Les seules périodes lumineuse et sombre servant au culte étaient celles de l'année. Les autres étaient des indications périodiques.


Vient ensuite l'utilisation des roues, elles sont de 2 (jumeaux), de 3 (passe présent-futur), de 4 (phases de vie, saisons), de 5 (maîtrises), de 6 (semestres), de 7 (philosophie et culte) et de 8 (divinité). Elles correspondent toutes à une figure géométrique, il servent pour monter les prismes du discours. Les parts masculines et féminines y sont représentées mêlées dans un même rythme lumineux puis sombre mais certaines parties appartiennent seulement aux femmes où aux hommes, les quatre âges sont définis clairement. Les trois royaumes bas, terre, ciel, les trois faces du vivant, animalité, humaine et divine, se trouvent dans la roue de huit par exemple. Ces rouelles en tournant, font avancer le récit sur lui même. À chaque date son élément de compréhension et de comparaison.

Tout cela fonctionne grâce au calendrier. 

J'écrirai une page spécifique pour la création des satires prophétiques.


Les fameuses satires druidiques sont créées grâce à ces rythmes calendaire, c'était des prophéties. Une facon de mêlé le temporel et le divin intemporel.





calendrier gaulois
calendrier gaulois

Pour le gaulois, un cycle de jour et de nuit équivaut à un jour, une année et une vie de 30 ans (la moyenne a cette époque)

Certaines périodes de trois jours sont representées, les fêtes, les semailles et les récoltes dont les dates étaient décidées par les druides. Ce sont eux, des astrologues reconnus, qui décidaient quand on devait faire les choses.

Ça devrais faire parti de notre folklore aujourd'hui.

roseau
roseau

 

Le roseau était symboliquement représentatif d'un cycle annuel.







Les planètes sont en lien avec sept déesses sulevias. Le calendrier Coligny note certains mots qui pourrait bien être le nom de ces jours de la semaine correspondant aux sept planètes connues dans leur ordre d'apparition physique sur l'année. Une huitième est la terre.


Brigiumu en début,

Exicingi, où cingi,

Ganor où Iugo, 

Ociumu,

Oxtantia,

Quimon,

Tinad,


Recoupement fait avec l'étude sur la mythologie des sulevias, certains termes sont effectivement proches du nom des déesses en question et désignerait des planètes.

Stonehenge.
Stonehenge.

Les trois Mattres

 

 

Nous savons des trois Mattres qu’elles sont les mères des gaulois.

 

Il existe plusieurs représentions correspondant à trois divinité unis, la première appartient au dieu-roi, le chevalier centaure, la seconde, ce sont les trois grues alliées au Dieu Taureau. Sur une monnaie ancienne, une grue est représenté en présence de trois tournoiements Le triscèle appartient aux peuples celte et gaulois et comporte trois formes aquatiques en tourbillons. La glace, l’eau mouvante et les nuages remis dans leur contexte temporel correspondent au passé cristallisé, aux eaux du présent et aux nuages libres du futur.

 

L’étude de Kernunos démontre que l’eau, c’est le temps, l’histoire. Les déesses sont toutes des divinités des eaux. Donc les trois Mattres qui donnent la direction des temps, de l’histoire des tribus et de l’écoulement de l’année en périodes sombres puis lumineuses, correspondent aux trois grues, Ceci parce qu’il n’est pas rare de voir dans le ciel de nos territoires trois grues en formation de vol, qui remontent vers le nord pour la période chaude, lumineuse, et redescendre vers le sud pour la période froide, sombre.

 

Ce sont ces oiseaux qui marquent le temps des migrations pendant l’année et donc gouvernent aux décisions des travaux et voyages à prévoir, ainsi que des bonnes décisions à prendre pour l’organisation générale à l’époque gauloise.

 

Sur le vase retrouvé au Danemark existe une représentation des trois mattres qui préside lors de la mort du héros qui a vaincu l’inhumanité protégé par le taureau. On remarque bien la fonction de chacune des mattres du temps.

 

 

Sur ce vase on remarque également que les cheveux des mattres représentent les tresses du temps passé et futur ; Les gaulois étaient très fiers de leurs cheveux et de leurs coiffures. Les cheveux sont il est vrai révélateur de l’âge et du caractère de chacun. Il s’agit assurément d’une philosophie plus que d’une religion.

Détail du vase de Gundestrup.
Détail du vase de Gundestrup.
Un calendrier a travers la pousse d'un arbre, chêne.
Un calendrier a travers la pousse d'un arbre, chêne.