Abaginus. Culte gaulois.
Abaginus. Culte gaulois.

 

 

 

Alixion

Alixion

 

Dans l'imaginaire gaulois, il y avait des choses qui s'étaient installées en dehors du monde physique bien avant qu'il exista. Il y avait un mythe dont on parlait autour du feu, celui d'Alixion. Bien avant les dieux et les hommes sur terre, dans un monde oublié, il existait une citée où une île d'où étaient venus des voyageurs. On disait qu'en Alixion se tenait le savoir et la paix, le pouvoir de faire tout ce dont on rêve, que là bas, les gens ne mourraient pas, jamais, et qu'ils gardaient toujours le même corp. On ne sût pas de quand l'Alixion avait existée, il sembla qu'elle avait toujours été là. On disait en racontant avec moults détails ses merveilles que là bas il n'y avait ni naissance et ni décès, que la citée avait toujours existé, comme ses habitants et que de temps en temps, un émissaire venait dans le monde connu pour y apporter le savoir et le changement. Comme un dieu d'un autre univers où on ne connaissait pas le malheur. De cette citée, on sait simplement qu'il existe un chemin pour y aller, un seul et unique chemin que peu de gens savaient encore où il était. Tout le monde rêvait d'aller là bas.

 

 

NB: il y a effectivement dans la langue gauloise les traces d'une citée, d'un endroit où du moins d'une référence merveilleuse, qui n'existe pas dans le monde physique où psychique gaulois mais dans une autre partie considérée comme faisant partie de la mémoire où au delà de celle ci. Un autre univers où un espace éthérique ? Quelque chose en dehors du temps , c'est difficile à expliquer sans avoir plus de détails. Il ne s'agit pas de l'Alesia du monde terrien bien que la ville ait dû emprunter son nom à l'Alixion.

 

 

 

Abaginus.

 

Lugus descendit des cieux en passant par les montagnes de la déesse pyrenn, en se penchant sur le bord d'un torrent déchaîné, il pût voir comme l'eau en était claire. C'est là que naquit ABaginos, appelé aussi Baginus, le transparent. Cela se passait sur le territoire des Bigerriones. C'était un génie de la force.

Ces derniers vouèrent un culte à la forte clarté, ses eaux leur donnaient la vivacité des paysans, une vraie potion magique. Leur regards étaient clairs comme l'eau de roche, tout comme leur peau, avec une fameuse étincelle au milieu. Cette source magique et enivrante les faisait avançer par tous les temps sur les dures pentes pyrénéennes. Ils étaient "ceux qui bougent beaucoup".

Ils se vantaient sans cesse d'être les plus endurants et couraient à travers les falaises pour savoir qui arriverait le plus vite au sommet dit le plus pointu. C'est là que se trouvait la pierre de certitude de Baginus, un quartz que l'on appelait "Abagi", la transparence.

On sait que le génie planta un arbre particulier qui donnait des fruits de vivacité et d'autres usages médicinaux, le hêtre d'altitude, aussi appelé "Fagus" le haut.

On sait aussi qu'il protégea Gallia en diverse occasions miraculeuses. Vous savez...Gallia, celle que les Grecs nommaient Gaïa.

 

 

 

 

 

Nb: Il se trouve que le terme est au milieu de discussions ardentes concernant de soi-disantes origines indo-européennes. Soutenues par des gens qui sont arrivés d'orient. Une tribu biblique qui commence sérieusement à me courir "sur le haricot" pour parler poliment. Je les appelles "la tribu des fils du zèbre".

Je peux moi, vous dire avec précision que "Bagus" le hêtre "est aussi "Fagus". D'où vient un mot bien connu des payens: "Pagus", le pays. Il désigne la transparence d'un endroit où d'un cercle et non pas son entourage comme chez d'autres.

Nb2: ce rapprochement entre le hêtre et le pays (1 er royaume) me fait me demander si, comme le chêne est celui des druides (2em royaume), il y a deux autres arbres qui définissent l'Albios (3 em royaume) et les andernad, le frêne et le saule sont les deux autres arbres les plus importants.?????

 

 

 

 

 

Abandinos

Les enterrements étaient source de douleurs, on appelait dans ces moments un dieu des passions inférieures, Abandinos. Celui qui consomme les douleurs et les chairs mortes. Pour les gaulois, le corp naît de sa terre, et lorsque celui-ci est trop fatigué où trop blessé, ils doivent rendre ce que la terre leur a donné. Ainsi, le dieu des brûlures intérieures se faisait apaisant. L'âme commençait ensuite son voyage à travers les limbes du temps pour se réincarner sur la même terre, là où elle avait laissé son dernier corp. Abandinos, c'était le dieu des terres brunes, un portier de l'autre monde. Lorsque ce fûrent des urnes qui recevaient les restes cendreux, c'était encore la chaleur d'Abandinos qui en faisait cuir l'argile grasse. Ce qui est issu de la terre lui appartient, lui reviendra toujours. L'âme elle, revient sans cesse réhabiter sur la terre des hommes.

Enterrer un corp, une urne, dans la terre sacrée était considéré comme une offrande, un acte noble.

 

 

 

Abelio.

Abelio était un dieu du monde de l'Albios.

Un jour, il descendit sur terre pour s'unir a pyrenn, la nymphe des montagnes.

Beaucoup de gens entendirent les forts grondements qui émanaient de l'une des vallées fertiles, des lumières éclaboussaient le ciel, de rougeoyantes clameurs incendiairent le ciel nuageux durant de longs moments. 

Au petit matin, un enfants était né de l'Union de la montagne et de la pluie, il s'appellait Millaris, c'était un pâtre, le premier.

Cette nuit là, les collines tremblèrent loin en s'étandant plus au nord et on s'en souvînt longtemps.

Lorsque les gens avaient besoin de provoquer l'amour, ils chantaient de longues litanies au pied du cantalon d'Abelio. Ainsi, certain couples restaient ensemble toute leur vie et même aprés.

La force viril du chant d'Abelio enflait le coeur des collines, et faisait s'envoler les rivières de la vie.

 

Abnoba

 

C'est dans les endroits les plus reculés qu'habite Abnoba et ses filles. Dans les parfums enivrants, sous les pierres humides, entourées autour des troncs d'arbres géants où encore le long de rivières bordées de fougères inextricables. Là, au coeur même de la nature primaire, là où les humains n'ont pas le droit d'aller, se trouve un palais invisible qui abrite cette reine des secrets de la nudité sauvage.

Les fées existent depuis toujours, dés la naissance du monde elles s'amusaient déjà dans les bassins, cachées de la corruption des hommes. 

Ces derniers craignaient les Abnobae, les druides les avaient bien averti:

 

" n'allez jamais au fond des forêts, car là bas se trouvent les fées du jardin originel, ces secrets vous sont interdits par les dieux, si vous vous aventurez là bas, vous ne reviendrez jamais dans vos maisons! Elles vous feront brouter l'herbe et vous rouler dans les orties! Vous vous retrouverez avec le cul rouge pendant des décennies!"

 

Et personne donc ne s'approcha jamais de ces endroits sacrés, enfin presque personne parce que la magie attire quelquefois des imprudent qui doivent hororer leurs destins.

 

"Abnoba était une chasseresse, sa jeunesse éternelle fût transmise à ses filles", ainsi se rappelait on du 1 er âge, un temps dans les veillées, on parla de l'endroit où le monde fût créé, tout au fond de la grande forêt. Un temps où la concorde reignait dans les règne végétals, animals et minérals, une paix bien gardée par les Abnobae.

 

Jusqu'à ce qu'un jour, quelqu'un osa aller les déranger..

Un paysan, voulût s'emparer du domaine des fées, mais ayant trop peur de s'opposer directement à elles, il eut l'idée stupide de mettre le feu à toute la forêt.

Abnoba était ce qu'elle était, elle renaissait partout où elle avait été, il n'y a guère que les rochers les plus stériles qui puisse lui faire barrage. Ainsi, le paysan qui s'était rêvé maître de la terre des dieux, se retrouva bientôt envahit de toute part par des herbes et des animaux qui revenaient en plus grand nombre encore. Il dût bientôt se réfugier sur un des rochers stériles et y bâti un château.

Mais l'eau vînt à manquer car il ne pleuvait plus à cet endroit. Les nuages s'écartaient de l'escarpement, chaque fois le dieu des vents les retenait.

La forteresse dût bientôt être abandonnée, le paysan venait de comprendre que l'on ne pouvait combattre contre la nature elle même.

À peine pouvait on y participer à son moindre niveau personnel.

 

Abosïne.

 

Il y eut un homme qui s'appella Abosïne, il fût instruit par les druides quand il n'était encore qu'un enfant.

Plus tard, à l'adolescence,  il utilisa une mauvaise magie. Au lieu de communier avec l'univers des étoiles de la nuit, il osa regarder le soleil en face. Cela était interdit car de là renaissaient des passions infernales disait on. Il fût éblouit et oublia ses enseignements.

Lorsque le soleil noya son esprit, c'est son cœur qu'il réchauffa bien trop en définitive. De là Abosïne devînt vantard, agressif, il ne respectait personne qui ne lui obéissait de gré où de force. Les dieux en fûrent outragés et envoyèrent une créature du nom d'Orgetorix pour faire cesser cette infamie humaine.

Le trublion criait à gorge déployée qu'il était plus fort que tous les autres, et un jour il rencontra la créature au bord de la rivière. 

Il voulut regarder le soleil en face pour s'inspirer de sa force mais quelque chose l'en empêcha. Sans esprit, il baissa la tête vers les reflets de la rivière mais une hombre verte recouvrait la surface de l'eau. C'était l'Orgetorix, une créature mi-poisson, mi-plante. Le fou voulût se montrer encore plus fort que les dieux, et frappa l'eau de la rivière jaune à plusieurs reprises. Le soleil s'éteint dans son âme, c'était un sacrilège. Abosïne s'était perdu et avait par là même perdu toute sa force en face de sa propre force, celle du marteau qui se nommait "ordos". Il fût dans l'instant transformé en nénuphar et ne puis plus bouger. Enraciné dans les profondeurs de l'esprit vivant. On se souvînt longtemps de lui sous le nom de "chat d'eau", le méchant qui ne respecte rien. Le mal qu'il avait fait devait être guérie, et depuis cette plante servît à endormir les sens.

 

 

 

Nb: "Ordos" est le marteau de Tanaris, l'Orgetorix est la créature qui définit les limites de la perdition.

 

 

 

Aceïo.

Chez les druides, tout renferme une définition divine, les arbres, les rivières, les pierres, le vent..

Il y eut un dieu de la beauté du monde minéral dénommé Aceïo, très connu dans toutes les Gaules. Des montagnes entières étaient divinisées, une tribu, les Nantuates l'honorairent particulièrement, c'était la divinité qu'il fallait invoquer pour acquérir certaines fournitures. La pierre angulaire qui coupe, les marteaux de pierres, le marbre lisse. Cela facilitait le travail pour beaucoup de métiers. Aceïo était même le dieu des pierres à aiguiser. Ses marchands vendaient des empilements de roches utiles. Il était le dieu de la pensée des rochers et des cîmes pointues. Les veines entralaçées offraient quelques fois les rêves merveilleux, la compréhension de ce qu'est la divinité du monde physique de la création, de ses beautés enchevêtrées et colorées. L'iris de l'œil humain à quelque chose d'Aceïo, quelque chose de minéral lui aussi.

 

Nb: voir Ageïon.

 

 

 

Acesonios

Les dieux intercédaient en tout, à chaque besoin, à chaque questionnement, pour les guérisons.

Ainsi naquit Acesonios, le dieu des rêves merveilleux. On l'invoquait pour trouver le sommeil rapidement, afin de pouvoir se reposer au mieux. C'était une divinité de la noblesse et de la bonne forme psychique et physique. Accéder à un état de bonne volonté, c'est à dire, quelque chose d'apaisant, un mental stable. Ainsi Acesonios chassait les dusii cauchemardesque, il permettait les bons repos. Les plantes à usages d'antidépresseurs en particulier lui appartenait. Ce fût un dieu soigneur, Acesonios signifie: l'arrangement des rêves.

 

 

 

Accoros.

Certaines choses ne sont pas si faciles à deviner, les problèmatiques de la vie courante sont légions. On se concentrait, on retournait les pensées dans tous les sens mais quelquefois, la pierre noire de la difficulté se faisait trop haute et trop noire surtout pour être surmontée. C'est dans ces moments là que l'on invoquait Accoros, le vieux de la montagne. C'était un dieu malin, intelligent, plein d'expérience, trés vif d'esprit. Il faisait le lien entre le ciel et les hommes, habitait les villes hautes et saines dans les montagnes, celles qui se trouvaient au plus prés du ciel. Lorsque celui qui cherchait l'inspiration divine d'Accoros en avait besoin, on lui demandait de regarder vers le lieu où il résidait, à des dizaines de kilomètres de là quelquefois, sur le sommet enneigé, et de lui offrir une prière. Cela ressemblait à une invocation de l'esprit froid et déterminé, débarrassé des embrouillaminis de la passion inférieure venant du monde d'en bas.

Accoros était le dieu de la justesse divine, celui qui eclaircissait l'esprit des hommes, celui qui devinait tout. Un dieu de l'apaisement spirituel lui aussi, mais plus proche des cieux.

C'était un dieu des augures. Peut être le mot en français provient il de vieux souvenirs parvenus jusqu'à nous. Augure-Accoros...

 

 

 

 

 

Adacrios: Divinité naine des paillards.

 

 

 

Adamos.

 

Le long chemin.

 

Je ne sais plus quand cela commença, 

 

J'étais jeune lorsque je partis, pourquoi je m'en suis allé exactement?....je ne sais toujours pas.

 

Quelque chose me guidait, quelque chose qui m'était étrangé. 

 

Alors, j'étais au début d'une quète et je l'ignorais. Une quète qui dura mille ans.

 

J'ai marché longtemps, me suis heurté aux mondes que je visitais, le voyage me réserva bien des surprises, certaines fûrent bonnes au débuts,.....jusqu'à ce que j'arrive dans le monde des damnés, le royaume brûlant des anderos, car j'avais été bien trop loin, hors de la lumière du monde.  Ce fût une route difficile, un harcelement impitoyable, partout les dusios me mettaient à l'épreuve, partout, à chaque pas, la souffrance! La souffrance du corp, la souffrance de l'âme, une souffrance insupportable.

 

Les créatures infernales me cherchaient et je dûs me cacher, ne pas laisser de pistes derrière moi pour survivre, le danger était partout.

 

Lorsque je dormais, je dormais comme un mort et d'horribles bêtes immondes sautaient sauvagement sur mon visage pour me réveiller , je craignais pour mes yeux alors que les murailles qui m'entouraient me tenaient dans l'aveuglement. Lorsque j'étais éveillé, je vivais comme un mort-vivant.....mais étais je encore vivant?

 

Je ne sais quelle force me permettait d'avancer quelquefois, car malgré tout cela, j'avançais, sans espoir, et je parcourus ainsi des lieux et des contrées entières dévastées....au fonds des pires abîmes je dûs me battre pour remonter des cîmes qui me ramenèrent vers des gouffres.

 

Partout on me barrait la route, je dûs contourner  tous les obstacles, derrière un seul d'entre eux s'en cachaient toujours plusieurs autres....terrible épreuve.

 

Je ne savais même plus qui j'étais devenu, qui j'avais été, je ne savait même plus où j'étais arrivé et où j'étais allé auparavant.....si j'y avais été....ce fût un long chemin.Et durant tout ces siècles, j'appris une seule chose....on s'habitut où on s'arrête de penser, mais de toute façon il faut allé au bout du chemin....et j'y ai été.

 

 

 

Et puis un jour, je vis la lumière.

 

Une clartée d'habord, je ne pouvais plus courir mais je me dirigais d'un pas assuré vers quelque monde qui m'etait encore inconnu.

 

Il faisait froid, une brise cinglante me traversa jusqu'aux os. Je sus seulement alors que j'étais sorti des anderos, le calme reignait aux alentours. 

 

Ce que je vîs au milieu de la lumière, alors me déconcerta, un être gigantesque dormait, assis au beau milieu d'une clairière recouverte d'émeraudes. Il était immense, sa tête atteignait les nuages!

 

Que dis je?

 

Les nuages étaient ses cheveux.

 

 

 

C'était un dieu, assurément.

 

Les jours passèrent et je regardais le dieu, la nuit, il avait des étoiles sur la tête, le jour, il bougeait à peine, il était lourd et robuste.

 

Je ne sais combien de temps passais je ainsi à le regarder, des mois peut être. Puis, peu à peu, il ouvrit les yeux et le ciel devînt vert. Il possédait des centaines d'yeux, des milliers. Il y en avait partout autour de moi et au dessus de moi.

 

J'essayais de le regarder en face mais c'était impossible, tandis que lui me regardait de partout à la fois.

 

 

 

Un énorme craquement se fît entendre, le dieu parla et Il dit ceci: 

 

bienvenu Adamos, tu es de retour chez toi... cerf blanc.

 

De nos épreuves vient la salvation,

 

Le voyage dans les andéros nous pousse vers la creativité divine.

 

La danse des saisons nous amène vers le renouveau et le perfectionnement.

 

Tu as encore beaucoup à faire.

 

 

 

Je sentis alors que des sorte de branches poussaient sur ma tête, comme l'adivinitédelaviequi se tenait devant moi.

 

 

 

 

 

Adiantos.

 

Il y eut un demi-dieu qui s'appelait Adiantos, c'était un dieu de la lumière qui s'amusait beaucoup a étonner les personnes immobiles. Au début c'était un simple humain, mais un jour Lugus lui donna un anneau aux pouvoirs exceptionnels. Celui de briller en toutes circonstances, et d'imiter les choses de la passion en leurs donnant plus de force encore. Cet anneau avait un nom: l'Adiantunnes. Celui qui contient la magie du zèle. Il était devenu un grand chef, trés réputé, en embobinant les gens, tout simplement. Personne ne savait que son pouvoir résidait dans la bague, de temps en temps, on le voyait souffler sur l'anneau en le frottant pour que son éclat accroche les yeux alentours.

Une musique se levait dans leurs esprits, les emportant à un rythme soutenu qui ordonnait de faire diverses travaux. Cette agitation soudaine faisait aussi d'eux des envieux, trahis par leur orgueil il se mettaient alors au service d'Adiantos.

 

 

 

 

Nb: en primo-language, "Adi": la pensée intérieure, "Ana":le genre, Atu: le chef récipiendaire.

"Celui qui utilise les pensées" où "le genre de chef qui accapare les pensées."

 

 

 

 

 

 

 

Adido.

Nos ancêtres les gaulois fûrent en leur temps les meilleurs artisans d'Europe. Adido offrait le beau spectacle des choses bien faites, professionnellement parlant, il était un génie des boiseries. En Gaules on ne travaillait pas beaucoup la pierre pour créer des objets d'arts, c'est le bois, toutes ses formes veineuses et colorées qui servait de support. Ces objets attiraient les regards vers eux. C'était un génie du monde d'en bas, celui des passions, la volonté d'être bien pourvu des bienfaits d'Adido était normalisée. Ces ameublements étaient sculptés de formes animales, il y avait là une Auguste passion pour le beau travail. Le lieu où résidait Adido était bien fourni en bois solides, pendant les hivers, on travaillait tout cela d'une humeur joviale.

 

 

Nb: une divinité de l'artisanat d'art, intéressant.

 

 

 

Adsmérios.

Le dieu corbeau accompagnait les devins souvent, sa dimension magique en a fait le pire ennemi des obscurs dusii. Adsmerios est un dieu de la réflexion, un antique ami de Lugus.

C'est un rêveur intensif qui voit ce que les autres ne voient pas, comme tous les oiseaux noirs, il averti les humains lorsque les dangers apparaissent dans l'hombre. C'est un ami fidèle qui revient toujours vers ceux qu'il considère comme les siens. Son appartenance inférieure en font un bon serviteur, il est prévoyant et protecteur. On dit qu'il éclaire les esprits paresseux, son appartenance spirituelle animale, instinctive,  ne fait aucun doute, c'est l'incarnation de la réflexion, celui qui apporte la quiétude. Un chasseur de dusii. Adsmerios fût un symbole important de l'alliance des hommes et de la mère nature, c'était le rapporteur du monde des ancêtres.

 

 

Nb: les catho ont tout fait pour en faire un symbole de malheur car il est un messager avec l'autre monde. Les obscurantistes l'ont craint de tous temps. Il y a une nouvelle fois, une dimension chamanique avérée, Adsmerios est un conseiller.

 

 

 

Adsulata.

Adsulata était une magicienne, une prêtresse. Son pouvoir était passionnel, mais de ces douces de passions qui font les chefs, la noblesse d'âme entre autres. Elle avait l'écoute des rois et de leur peuple.

En tant que divinité féminine, elle était chargée de la postérité, faisait en sorte que les courants ne s'éteignent jamais, c'est elle qui les pourvoyait dés lors qu'une faiblesse tribale apparaissait. C'était une prophétesse de l'aube et du petit jour. Une rivière lui était dédiée, la connaissance du culte des eaux, adsulata fût la représentante des druidesses, voyantes divines qui faisaient sa cours. Ce fût une femme chaleureuse, de celle qui apportaient la nourriture des dieux: le savoir et la science.

Connaissant le monde d'en bas de l'aidubno, elle intercédaient auprés des dieux pour apaiser certains problèmes au sein de la tribu.

 

 

 

Adulos:

 

Dieu des vitalités sauvages et des campagnes mouvementées.

 

Aégasis.

Il est des lieux qui ne ressemblent a nuls autres, de ces endroits où les dieux se rappelle à nos souvenirs. Sur les contreforts pyrénéens, Aegasis, fils de Tanaris et d'une princesse humaine, avait élu domicile. Il reste une commune du nom d'Agassac a notre époque. Aegasis prenait son nom et sa réputation dans la démonstration. C'était celui qui gardait au monde des hommes la magie des éclairs. "Gaiso", la lance folle, appartenait à Tanaris, son rejeton en possédait les secrets. Les lances de Tanaris fûrent une démonstration de sa volonté, Aegasis s'en réservait la primeur. Sur une des hautes collines, ce demi-dieu appelait les éclats de son père à entourer le domaine sacralisé de sa reine. Dans ces moments d'anthologie mythique, toute la population pouvait voir les orages se formaient alentour, à des dizaines de kilomètres, quelque fois, cet endroit fût appelé: le centre des orages, le palais d'Aegasis. Les fulgurants éclats qui appaîssaient partout à l'horizon offraient un spectacle naturel hors du commun, de ceux qui restent imprimés dans la mémoire d'une vie. Cet endroit était le domaine de la lance sacrée.

 

Nb: c'est bien le spectacle des orages qui donnent son nom à Aegasis, là encore, ce sont les forces de la nature qui servent de support au mythe.

Autre chose, "Ae", en fin de nom note une appartenance à un groupe. En début de mot, il note la créativité exacerbée du principe, les éclairs pour ce qui est de celui-ci.

 

 

 

 

 

Aenos:

 

dieu de la volonté d'Ana (des eaux lumineuses et du monde physique), temps présent et nocturne.

 

Aereda.

Dans une vallée fermée se faisait entendre les chants guerriers, c'est là que les rites de passages se faisaient, à travers de sérieuses épreuves de montagne escarpées, on honorait Aereda.

 

On a retrouvé un autel qui servait à son culte, il s'agissait d'une déesse du ciel. C'est dans une cuvette bien protégée, au milieu d'une vallée pyrénéenne que la créativité d'Aereda fût consacrée par des groupes entiers. La couleur rouge était sa marque et en effet, dans cet endroit qui regroupait ses disciples, le ciel prend quelquefois une teinte rouge profonde, en soirée, lorsque le soleil se couche. Là bas, sur de hauts promontoires, se trouvent les veines férugineuses qui donnaient le précieux métal, les foyers incandescents retraitaient les scories, c'était un domaine sacré, les armes forgées étaient de la même façon sacralisées. Les épées étaient synonymes de liberté et de destiné, de grande spiritualité et de vérité. Cet endroit particulier où l'on éduquait les futurs guerriers était un chaudron d'apprentissage. À chaque guerrier une épée, une destiné, la liberté de ne servir personne en particulier, les équites prenaient là-bas leur destinée en main. Et Aereda était là pour leur montrer le chemin. Ce n'était absolument pas une déesse des enfers chez les gaulois, c'était la divinité des armes magiciennes, de la meilleurs qualité qui soit.

 

 

 

Aericula.

Évidemment qu'il y avait des moments où les divinités du monde du dessous se faisaient plus douces, Aericula était l'une d'entre elle. Le printemps s'avançait avec sa douceur humide, libérant la nature endormie. Les petits oiseaux chantonnants des airs gais et enjoués. C'était la saison des amours, Aericula enchantait les esprits d'oraisons libertines. La pamaison prenait bientôt toute son ampleur, les mâles et les femelles appelaient à la magie printanière. Ces nobles ardeurs exprimant le désir de vivre et d'aimer enchantaient les forêts de ritournelles nuits et jours. Du plus profond des vallées, le cerf chantait sa créativité animale, le brame durait longuement, orientant les femelles vers l'endroit où il se tenait. Les humains eux même n'étaient pas épargnés, appelant plutôt volontairement aux amours de l'année.

 

 

Nb: il s'agit bien d'une déesse des chants d'amour et des pamaisons. Son nom signifie: "groupement alentours des règles de la douceur".  La divinité des amants cachés ou des amours personnels apparement.

 

 

 

Aérona.

Elle existe encore cette rivière, sous le nom "Aron". Aérona était la déesse de la liberté, c'est à dire, l'endroit remplit d'une nature sauvage et indomptée. Cela était dû au fait que la déité avait posé sa marque sur le plus haut niveau des eaux, lors d'inondations a répétition. C'était là un endroit inhabitable pour les gaulois, si quelqu'un s'y installait, Aérona débordait lentement pour en chasser l'intrus, impossible d'y faire des cultures, c'était le domaine des poules d'eau et de la beauté sauvage. La frontière de son domaine était bien marquée, les proéminentes collines la bordaient, c'était là aussi dit on, qu'attendaient les ancêtres, un paradis pour ceux qui étaient retournés à leur état originel.

 

 

Nb: toujours les forces créatives de la nature.

 

 

 

Aétucolis.

Le dieu des serments obligait les gens à tenir leurs promesses. Les chefs de tribus surtout faisaient appel à lui lors de véritables cérémonies, des personnes seuls où en groupes s'engageaient à servir ceux ci jusqu'à la mort sans aucuns défauts et même aprés. Aetucolis était invoqué lors de contrats d'échanges où chacun s'engagait à aller jusqu'au bout de sa parole. La parole donnée était une question de fierté, un honneur, la traduction d'une mentalité noble. Ce comportement étonna beaucoup les étrangers qui visitèrent les Gaules, les gaulois avait pour habitude de tenir la parole prononcée devant l'autel des dieux, pour eux qui ne voyait les choses que par un pouvoir temporel, c'était incompréhensible. Elle ne s'envolait jamais au gré des tendances les plus fortes et les plus extrêmes, c'était une question de stabilité au sein des groupes et tout le monde le savait. Aetucolis faisait promettre et jurer, si les contractants n'honoraient pas leur engagement, les dusii de la perversion se jetteraient sur la tribu entière. Les gens ne s'engageaient pas envers d'autres gens, ils promettaient d'honorer la parole des dieux, Aetucolis était le dieu de la parole sacrée, celle que l'on respecte envers et contre tout.

 

Aesus.

 

 

 

 

Aesus était un homme né sous le signe du poisson. Un homme qui aimait regarder le ciel étoilé des océans célestes.

À cette époque là, les forêts recouvraient les territoires gaulois et beaucoup de gens vivaient dans des clairières.

Aesus était différend, il ne s'entendait pas avec le chef de son village car il était trop libre d'esprit.

Un jour, il décida de quitter sa tribu pour aller fonder sa propre clairière. Le voyage dura 33 ans et il défricha les chemins de son âme autant que ceux de la forêt sacrée.

Un jour, il arriva dans une clairière au centre de laquelle poussait un arbre gigantesque qui arrivait jusqu'aux étoiles.

Il pensa que c'était là le meilleur endroit pour construire sa maison car une source vive sourdait non loin et comme c'était un bucheron et un charpentier, il entreprit d'abattre l'arbre pour se servir du bois de ses branches. Il travailla longtemps et les coups de hache raisonnèrent des années dans la forêt. Ce fût lorsque le géant tomba que l'homme se rendit compte qu'il avait coupé l'arbre de la vie éternelle car sur ses branches un taureau énorme habitait, ainsi que trois grues. 

Il ne lui restait plus qu'a scier les branches et le tronc car le mal était fait, le taureau lui donna un bon avenir.

Pendant de nombreuses années, Aesus scia et prépara les morceaux de bois qui lui permirent de construire une trés grande maison. Des gens arrivaient de partout pour habiter avec lui, la tribu s'agrandit autant qur la maison le permettait, c'est à dire indéfiniment car l'arbre duquel provennait le bois repoussait sans cesse et le bois ne manqua jamais...

 

 

 

Aganntobo.

Il y avait des divinités un peu partout en Gaule, toutes avaient leurs rôles.

L'Aganntobo était une divinité ancienne de l'appartenance d'un territoire. C'était comme un esprit du passé qui devait être respecté, celui des aïeux.

Ces dieux de la possession terrestre faisait la justice à ceux de leurs descendants qui le demandaient. C'était les divinités de l'installation familiale. On les appelait "ceux qui figent les meilleurs choix", et apparemment ils n'étaient conviés qu'à la tenue des territoires et des propriétés, une sorte de dieu de la justice des héritages et des nouveaux territoires. Aujourd'hui nous appellerions cela "les dieux notariaux et colonisateurs".

 

 

Nb: il semble que ce soit des divinités paternelles dont la finalité est  l'établissement sur une nouvelle terre, où sur une terre héritée des anciens.

 

Agedios.

 

Lorsque l'humain grandi il ne trouva pas beaucoup d'autres êtres auxquels il arrivait à se comparer. Les enfants dépassaient leurs parents, et ceux ci n'arrivèrent point à comprendre ces changements. On pensait à un sortilège, les familles se racontaient qu'il était une créature dans les bois qui avait élu domicile dans le tronc d'un arbre centenaire. La chose venait d'avant, dans sa mémoire il gardait la trace de tous ceux qui l'avaient rencontré. Lorsque l'on s'approchait de l'endroit en question, une voix interpellait le visiteur en lui demandant ce qu'il allait lui apporter de nouveau. Les gens s'enfuyaient tous vélocement, quasiment tous. La plupart d'entre eux avaient peur de ce qu'ils ne connaissaient pas. Et la chose ne ressemblait absolument à rien de connu.

Et puis une fois, un Allobroge, un étrange peuple ces Allobroges, s'en vînt au milieu de la petite clairière qu'avait formé l'arbre grâce à son hombre. Et il se mît en devoir de faire une sieste dans cet endroit si plein de quiétude, il ne connaissait pas les contes que l'on aimait à se dispenser sur cet place. Sans peurs où inquiétudes, il s'allongea donc sur le tapis de feuilles sêches.

Son nom était "Cauaros".

 

Il s'assoupit peu à peu, le bruit des feuilles perçaient sa pensée quand tout à coup, une voix puissante envahit l'air. C'était comme une voix de vieillard mais bien plus profonde que n'auraient pu en produire des cordes vocales. On aurait dit que la vibration venait de partout à la fois.

 

"Que m'apporte tu?"

 

Cauaros sursauta et instinctivement répondit à toute vitesse:" rien du tout, c'est a moi!"

 

-"Que m'apporte tu?", Insista la voix.

 

-"ce que tu ne peux pas avoir!", Répondit tout de go l'étranger.

Puis, il se rendit compte qu'il venait de parler à un arbre. Une branche craqua doucement dans la cîme.

 

-"j'ai besoin d'autre chose, que m'apportera tu ?" Renchérit la masse des bois.

 

-"ce que j'ai, je le garde, qui est tu donc arbre qui dépasse tout? Je n'ai jamais entendu parler de tes charmes magiciens dans ma tribu." Rétorqua le petit homme.

 

-"Tu es donc un Allobroge! J'ai déjà rencontré tes frères et soeur par le passé. Et il n'ont rien voulu m'apporter non plus. D'où viennent donc ces tribus que personne ne semble connaître et qui ne semble connaître qu'eux même?".

 

-"Nous sommes les fils du courage, et à cela, rien ne se partage vieille arbre."

"Et toi donc , qu'à tu bien fait pour avoir toujours besoin de plus qu'il n'est possible de donner", pensa intérieurement Cauaros.

 

-"je t'ai entendu.", tonna l'arborescence.

 

-"qu'est ce donc que ce miracle?" Se demanda l'humain.

 

-"je suis Agedios, le plus osé des arbres, le plus riche et le plus coloré d'entre tous. Sache que depuis les temps  les plus obscurs, je me souviens de tout ce qui n'appartient pas a la logique de ce monde. Pour survivre mes racines ont besoin de différences."

L'indifférence me tue.

Sauras tu, toi l'étranger, me comprendre et me redonner?.

 

 

L'humain se rendit alors compte que la voix énorme émanait d'un trou en forme de trompette juste au beau milieu du tronc séculaire.

Un second léger craquement de branche arriva jusqu'aux oreilles de Cauaros.

 

Une brindille tomba légèrement sur l'humus des feuilles passées. Puis, incidemment, elle se leva sur des sortes de pattes, il y en avait 3 paires en tout, deux yeux en formes de bourgeons proéminents regardaient l'étranger.

 

 

 

Ageïon.

Les pères aganntobo donnaient leurs limites aux hommes, le dieu Ageïon gardait les limites du ciel. Dans la ville que l'on nomme Agen aujourd'hui, on rendait un culte au gardien du ciel, les contreforts pyrénéens sur l'horizon montraient l'endroit où se situait la route du ciel, de l'Albios. Le dieu était un clairvoyant et donnait sa vision sur des distances énormes. Là, au bout du bout du monde des hommes se situait la frontière avec le monde des dieux, la lumière qui auréaulait les montagnes faisait chaud au coeur et du bien à l'âme.c'est Ageïon qui montrait les voies de la santé et celles de la descendance future, les voies futuristes en somme. Les Gdonnios étaient des êtres limités de par leur humanité toute terrestre, Ageïon les connaissait mais il ne connaissait en revanche aucunes limités à l'esprit. On l'appelait aussi "Agann", où "Ageïon la pointe, celui qui vise bien.

 

 

 

Nb: 100%, Ageïon était le dieu des vues et le gardien des limites avec le ciel, un dieu d'en haut. Il semble que la montagne sacrée des dieux se trouvait dans ce coin là. Et peut être que son sanctuaire sacré a été le cirque de Gavarnie. Sans doute nommait on ce dieu "l'aiguille", dans le sens de "la mire".

Les flêches des églises, toutes les pyramides autour de la planète, sont ce que fûrent les menhirs, ces montagnes de pierres du ciel: des copies du sanctuaire de la montagne toujours, c'est vieux. L'endroit où le lien entre le monde des hommes et celui des dieux se joignent. -10 000 ans.

Si vous allez là bas, vous comprendrez ce qu'est et d'où nous vient le culte des eaux célestes. La pureté de l'esprit.

Et le poisson d'Agann, la volonté qu'à la vie de s'élever en suivant les chemins de l'eau. La lueur de ses écailles, de refléter la pensée du ciel.

Ageïon, Agann, le reflet d'argent, celui de la lune, tout cela est lié au couleurs de ce poisson et aux eaux célestes. La truite arc en ciel.

 

 

 

Aghos.

Aghos le gaulois que les Celtes avaient nommé Aengus, était un dieu du ciel, celui qui précipitait la grêle, d'où l'expression:" le ciel vas vous tomber sur la tête". Ce fils de Teutates jugeait les gens sur l'expression de leur visage, il voyait de loin les serpents enserrant

 les coeurs. C'était le dieu de la pureté, celui qui se précipitait avec la plus grande vigueur pour rétablir les vérités, un jugement équitable. Il traversait les airs, se précipitant volontairement sur les serpents de la tromperie. Aghos se battait comme un brave, sa détente était la plus rapide et sa force vigoureuse. Aghos signifie aussi :"la rêgle", son nom de prononce aussi "Akhos", le faucon. Voir l'oiseau dans le ciel était de bon présage, Il surveillait la terre des hommes, toujours prés à agir, toujours prompte à fondre sur les troubles, le choc du faucon ne loupait jamais sa cible. Aghos possédait un arc et c'était un des équites dans les étoiles.

 

 

 

Agigainious:

 

Dieu marquant le début et l'avancement de l'année.

 

Agrona.

Il est des déesses qui se rappellent à nous aisément grâce aux griffures qu'elles nous infligèrent. Les beautés sauvages savent se défendre, Agrona était l'une d'elle. Ses prunelles bleues sombres attirérent bien des guerriers. La dame aux griffes acérées gardait férocement ses trésors. C'était une déesse directement née de la nature elle aussi, appartenant au monde originel. 

 

"Suivez les ruisseaux serpentants et vous trouverez  le royaume d'Agrona, ses faveurs n'appartiennent qu'aux plus courageux". Ainsi parlez t'on de l'endroit où elle vivait. Il était question de médecine également.

 

En remontant son ruisseau jusqu'à sa source, il fallait marcher dans le cours d'eau lui même, impossible de faire autrement. En arrivant aux portes de son palais, la friandise se montrait partout, seulement voilà, les baies tant convoitées étaient protégées par la femme au caractère blessant. Les buissons exposaient leurs épineux problèmes, Agrona était la divinité des prunelles, elle montrait ses appâts aux gourmands, mais elle faisait cher payer les nigauds qui se jetaient dessus. C'est à cause de ses défenses piquantes qu'on en fît une divinité guerrière plus tard. Les pics harcelaient les maladroits, les menants certainement à de bien mauvais souvenirs plus tard. Avec Agrona, la délicatesse était de mise où la blessure était promise. On dit aussi qu'elle ne relâchait jamais son emprise sur les imprudents qui la convoitèrent, enserrant ses amants dans de dangereux ébats.

 

Nb: ce ruisseau existe encore, dans le Lot, si quelqu'un pouvait aller y replanter quelques prunelliers sauvages, je lui en serais gré.

 

 

 

Ahebelste.

La magicienne était connue pour donner son accés à l'autre monde, elle calmait la folie notamment en permettant une perception plus grande  de la réalité et des voies perpétuelles.

Ahebelste fût une des déesses qui protégeait les héritages.

Le matriarcat fût bien installé dans la civilisation gauloise, les hommes étaient fiers d'avoir des filles qui perpetueraient leur héritages traditionnels, un enfant de sexe féminin était considéré comme un don des dieux et de cette déesse en particulier.  Elle permettait la longévité, la fertilité, la continuation et la transmission des usages. C'était une divinité soignante, sa magie opérait par cycle, les odeurs de certaines fleurs avaient des vertues apaisantes. Ces mêmes fleurs proposaient également tout un panel de soins, du corp avec la menthe, du genêt était utilisé pour l'humanité de l'âme, mais pour accéder au monde des esprits, c'était la jusquiame.

 

 

Nb: un principe de magie féminine, c'était une garantie des héritages familiaux. Le matriarcat eut fini d'être éliminé par les romains.

 

 

 

Aïduos.

En voilà un qui aura semé le doute partout. Aïduos est un religieux et uniquement. Les grecs l'avaient appellé Ades dieu des enfers, les Celtes eux, le nomèrent Aed dieu des carnages. C'était une divinité totalement passionnelle, son pendant divin de l'Albios s'appellait Donn, où Donnât, Odin chez les Celtes, sur terre il s'incarnait par la présence d'un taureau noir. Le monde des passions n'est pas forcément une mauvaise part de la création, mais si Donn incarnait la mémoire divine et réfléchie, Aïduos lui, incarnait la mémoire des passions, la foi aveugle de réflexion. Il avait donc de bons et de mauvais côtés, notamment parce que la mémoire passionnelle induit souvent en erreur sur la vérité toute crue. C'était donc aussi et peut être surtout un dieu de l'oubli, du retranchement sur soi même. Un dieu de l'obscur, bon et mauvais à la fois, c'est lui qui entretien la notion réductrice du bien et du mal. Lorsque les gaulois sacrifiaient le taureau, ils sacrifiaient l'oubli, les corridas sont l'héritage de cette croyance. 

 

 

 

Aïmenda.

On l'appelait "la petite grand mère", c'était une déesse des jardins et des champs surtout. Lorsque la belle saison arrivait, au printemps, Aïmenda commençait à chanter, son surnom, c'était : "le petit poney", à cause des rythmes de croissance. On l'a oublié aujourd'hui mais les travaux était cadencés par des chants chez les gaulois, d'où ce surnom de ponette pour Aïmenda, le rythme des sabots en était la source. On venait souvent travailler au pied des cantalon.

On entendait souvent les rythmes d'Aïmenda dans les centres villes qui d'agrandissement en agrandissement eurent besoin de la force d'entraînement des chants. C'est elle qui faisait avancer les choses, on lui attribuait un pouvoir sur la météo également le son des tambours se calquaient sur celui des enclûmes, ainsi le cœur de la petite grand mère battait, cadencé, mesuré par économie de force. Aïmenda était capable d'emmener le travail trés loin.

 

 

Nb: ce n'est pas la première fois que je remarque cette relation de rythme musical jumelé au bruits des sabots de poneys où de chevaux qui avance. Je me souviens de cavaliers qui chantaient du côté de la Bretagne, se servant du rythme des sabots pour soutenir leur chansons. 

 

 

 

Alamahé.

On trouve encore nombre de toponymes et noms de rivières qui ont été conservés dans les mémoires locales. Alamahé représentait un groupe des mères gauloises. Son nom évoqué la quiétude et la propreté. Les mères gauloises se rejoignaient toutes au bords de ces rives peu profondes pour se concerter bien sûr, mais aussi pour se laver, leur linge et leurs corps. Alamahé est le groupe des divinités lavandières, ces rivières dites de la pureté fùrent sacralisées, personne n'avait le droit d'aller y troubler celles qui s'y regroupaient. C'était comme un lieu de conseil des femmes. Il semble que certaines tenues reconnaissables ne fûrent portés réellement que par ces femmes. Comme un vêtement coutûmier avec un style tout a fait remarquable. Un peu comme les bigoudènes en Vendée. Les cours d'eau vénérés d'Alamahé sont disséminés un peu partout en Europe de l'ouest. Les gaulois avait inventé le savon avant les autres et Alamahé, la mère de la propreté, en connaissait les secrets.

 

 

 

Alambrima.

 

Les montagnes avaient la réputation d'être la demeure des dieux. Alambrima en possédait une bien particulière, on l'appelait: le Mont des grognements.

C'était une mattre, mais une mère géante et étrange au caractère de pierre. L'endroit où elle se tenait, sur de hautes falaises dures et grises, était souvent recouvert de brûmes épaisses, les paysans n'osaient pas s'en approcher. C'était une bonne gardienne, comme dans beaucoup d'endroits sacralisés, les hommes avaient l'interdiction d'y pénétrer. On disait que celui qui osait dépasser les limites de la demeure divine risquait de se perdre et de recevoir d'abord un avertissement car la montagne tremblait en grognant, la géante en colère pouvait envoyer des rochers énormes pour se débarrasser des importuns. Cette géante Alambrima incarnait la colère des femmes, c'était la géante qui grogne, puis qui envoie des objets lourds pour imposer son respect.

 

 

Nb: "brima" semble désigner un tremblement et un bruit. Voir "frima" en français.

 

 

 

Alantedoba.

La vallée d'Alantedoba se situe sur le versant Est des Alpes, c'est une vallée perdue. C'est un vieux mythe que celui des terres sombres, là où personnes ne peut vivre en paix. On disait que là bas, de tout les aventuriers qui y étaient allés, peu en étaient revenus. Dans ce palais d'Alantedoba il fait le plus souvent sombre, les bonnes graines n'y poussent pas, on l'appelle aussi le monde des âmes errantes, un endroits interdit par les druides où seuls quelques animaux survivent. Alentedoba était la divinité des veuvages, du temps et des pensées perdus. C'est pourtant un endroit où régné une certaines beauté naturelle, mais c'est le bout du chemin pour ceux qui y ont été et n'en sont jamais revenus. Une déesse des caractères tristes et hombrageux. Ceux qui voudraient y aller le savent bien: là bas, le stress et la folie vous guette, c'est une des portes qui mène aux Anderos.

 

 

 

Alardos.

Les équites avaient plusieurs missions et plusieurs dieux, Alardos étaient celui des conquérants. Sa grande volonté de voyage lui venait de la déesse alouette dont il portait les ailes sur son casque. C'était le lieutenant des cavaliers qui étaient destinés à étendre les royaumes gaulois au plus loin qu'il eût été possible. Alardos menait ses voyages en groupes conséquents de chevaliers, ceux qui étaient directement sous les ordres royaux. Il traçait les routes, donnait la direction à tenir, s'engageait directement dans les batailles. Seuls les plus forts avaient droits de s'élever au rangs d'équites, mais ils étaient nombreux, les troupes d'Alardos s'étendaient sur des kilomètres à la ronde et pouvaient s'envoler plus loin encore s'il le fallait. Son nom devînt celui d'un grade militaire, celui des lieutenants de la cavalerie. C'était un éduqué qui pouvait rendre sa propre justice. Il était considéré comme "la volonté du roi".

 

 

 

Alaterviae

Il y avait de nombreux commerces a l'époque gauloise, les tribus gaules avaient la réputation d'être riches, très riches..et unies par les dieux. Dans beaucoup de lieux, trés répandues sur tous ces territoires, il existait des tavernes, là où on allait pour discuter....et "boire un coup"..ou deux.

C'est là que l'on honorait les Alaterviae, les déesses de l'ivresse. Les barres et les tonneaux regorgeant de liquide enivrants dédoublement certaines personnalités, Certains hommes devenait étranges, des tâches apparaissaient sur leur vêtements. Boire et faire la fête était un rite de passage, les groupes formaient presque des confréries dédiées aux trois Alaterviae, c'était des moments de plaisirs où l'on dépassaient les bornes, les déités emmenait les esprits sur des chemins insoupçonnés.

 

 

Nb: effectivement il existait des lieux spéciaux pour s'enivrer et faire la fête en communauté, là il est clairement question de boissons et de plaisirs.

 

 

 

Alaunios.

Alaunios fût le dieu des fossiles et des coquillages marins, fils d'Ana, ses territoires regorgent de ces  petites merveilles de la nature. Il définissait l'ondulation des sables, les strates des terrains antiques, un dieu des alluvions aussi. C'est une divinité aquatique, du monde spirituel. Ses étendues se rapprochent souvent de canaux et de ruisseaux, la roche lavée, la propreté des coquillages, il évoquait les formes et les lignes bien dessinées. Il avait un rapport avec l'automne et les grandes marées. C'était aussi un dieu bon et nourricier. Les coquillages a cette époque là servaient à confectionner des colliers, c'était considéré comme un bel ornement, une richesse. Une espèce de dieu des pêcheurs et des bancs de poissons.

 

 

 

Albarino

Dans le sud de l'Europe, les cultures fruitières ne sont pas exactement les mêmes que plus au nord. Là bas les fruits sont plus juteux, plus nombreux et plus sucrés. Albarinos était le dieu des bonnes récoltes de fruits, un cépage de raisin blanc porte encore son nom, à cause de sa couleur et de son goût. C'est une divinité de l'énergie, des gros grains superbes et généreux. C'est lui qui possy un des secret de la pleine santé. Ses représentants présentent souvent des joues potelées, demontrant les bienfaits de ses terroirs. Ce grassouillet boit du jus de raisin, il exprime une certaine facilité de vie, la générosité de la terre.

 

 

Nb: il y a un vieux prénom "Alvar" si je me souviens bien, le bien portant.

 

 

 

Albius.

Borvos le dieu des boues chaudes de la création était passé dans le monde du milieu en se transformant en Moritasgus. Le dieu blaireau vieillit, comme tout ceux qui habitaient la terre, lorsqu'il devînt plus calme, sa sensualité le dérangeat à la fin de la nuit, il devait se rendre désormais dans le monde d'en haut.

Le soleil commença à se lever, l'aube éclaira le monde, c'était le dieu blaireau qui se transformait en celui qu'on appelait dorénavant "Albios", le désir charnel s'était mût en l'empathie.

Albius se voyait tous les matins, sa compréhension des choses terrestres lui faisait pardonner les erreurs passées. On disait que ses falaises de lumière étaient les plus compréhensives, qu'elles soutenaient le ciel. Les hommes nommèrent les étoiles les plus hautes de la voûte céleste en son honneur, Albius, l'éclairé. On lui voua un endroit de la montagne des dieux, c'était l'Albudones, le centre lumineux de la compréhension et de l'empathie.

Sur la terre, l'endroit s'appelait "Alboduron", le centre du cercle de pierre, de Stonehenge, entre autres cercles plus continentaux.

L'endroit où se lève l'aube.

Vous pouvez également appelé Albius: le philosophe.

 

 

Nb: Albius était effectivement le dieu lumineux de la compréhension. Là encore, l'indo-théorie l'a confondu avec le mot: "vivant".

Le mot français qui lui correspond est "l'Aube", bien sûr.

"Duron" ne désigne pas une porte, il désigne un centre ouvert.

 

 

 

Aldmesses.

Les peuples gaulois habitaient une terre   que les dieux leur avaient donné. Aux milles saveurs, aux milles visages, il y avait bien sûr mille plats goûteux et leur préparations. Aldmesses était celui des  viandes et des chairs fûmées et cuisinées avec des herbes, à une époque où les méthodes de conservation nécessaires faisaient l'objet de beaucoup d'attention. Les salaisons, les viandes fûmées où baignées dans des potions d'herbages permettaient une cuisine de haut niveau. Car Aldmesses était un dieu cuisinier. Ses mets indemnes de toute corruption en avait fait le dieu indompté de la liberté, c'est à dire celui qui résistait longtemps à la pourriture qui corromp toutes les chairs. On l'appelait le brûlant aussi à cause des fournaises qui séchaient et cuisaient la nourriture, la maintenant dans un état saint. Il avait un lien avec la préparation du charbon, des monticules fûmants. Les épices aussi relevaient le goût de ces fumaisons, à cette époque c'était la nourriture qui était considérée comme la plus stable, les soins intensifs qu'on lui apportait était reconnus comme appartenant à certaines maisons, déjà à l'époque, il y a plus de deux milles ans, les Gaules étaient reconnues pour leur savoir faire cuisinier, Ça n'a pas beaucoup changé ça non plus.

 

 

Nb: je confirme bien un rapport avec la cuisinne dans l'étude.

 

Alisanõs.

 

Les gaulois possédaient un réseaux routier depuis des centaines d'années, bien avant que les invasions commencent. Le dieu Alisanõs veillait a ce que ces routes soit entretenues, c'était un dieu des roches et des graviers. Ces routes fûrent recouvertes de pierrailles de la même façon que le fond des rivières, offrant un lieue sanctifié où l'on pouvait aller et venir tranquillement. C'était aussi des endroits protégés des attaques de bandits, militairement et religieusement, la magie y avait un rôle. La fameuse citée d'Alésia se tenait à un carrefour des voies gauloises, sur son territoire on trouvait la pierre nécessaire à leur création et a leur entretien. Ce dieu avait un rapport avec le soleil, les chaînes, les forces saines et certaines plantes médicinales qui ne poussent que dans des endroits caillouteux. Ces chemins étaient très anciens. Les cours des palais, les places étaient recouvertes de pierres, c'était un dieu civilisateur qui permettait la légèreté des déplacements.


Il s'agit d'endroits ou de comportement charmeurs et faciles, dans un contexte moderne , il désigne l'aise, la mise à l'aise et la bienséance.

 

 

 

Alla-babiae Mattres : cérémonie et groupe des femmes du bain. Des soeurs baigneuses, relation avec les plantes.

 

Allobrox.

Les Allobroges ne sont pas des étrangers, c'est une des plus vieilles tribus gauloises. Les ragottiers ont dit qu'il s'agissait de vrais sauvages, sales, se baladant tout nus dans les montagnes et habitants de petits cabanons de bois perchés cahin caha sur des rochers. Des tribus étranges qui ne se mêlaient pas avec les autres.

 

La réalité est toute autre.

 

Allobrox était le dieu des montagnes, il faut connaître les montagnards pour savoir qui était celui auquel ils se comparaîent. Les Allobroges étaient des peuples commerçants, leur savoir faire et la qualité de leurs produits agricoles fût reconnue dans toute l'Europe. C'était une civilisation un peu à part, car en effet, la vie dans ces endroits est trés particulière. Cela ressort sur le caractère des hommes. On dit souvent que l'humanité ressemble à ses paysages. Ils étaient de rudes guerriers, surentraînés, résistants à toutes les vicissitudes de la météo d'hivers. Et ils n'avaient peur de rien, n'hésitaient pas a montrer leur bravoure et leurs muscles en allant au combat nus. Ils ont servit de mercenaires aussi, un aspect professionnel militaire qui faisait parti de leur culte. Les plus grandes armées de l'antiquité se méfiaient beaucoup de ces hommes des cîmes. Allobrox était le dieu de toutes ces tribus, dans tous leurs caractères. 

Si on les surnommait "les étrangers", ce n'est pas parce qu'ils venaient d'ailleurs, c'est parce qu'ils vivaient en quasi-autarcie, ne se mêlant que rarement aux autres gaulois. Il est sans doute vrai également que ces "durs à cuir" (cuir, pas cuire) chassaient systématiquement ceux qui n'appartenaient pas à leurs clans des collines et des hautes montagnes.

 

 

Nb: la civilisation gauloise des Alpes est forcément différente de celle des plaines et des côtes mais c'est une grande culture quand même. Certains en Grèce admirent les spartiates, chez les gaulois, les gesates d'Allobrox avaient la même réputation et ils entretenaient une vrai civilisation, avec langue, mathématiques, savoir faire...etc.

Les Gesates étaient des soldats qui maniaient le javelot trés précisément.

 

 

 

Alosiokos.

Et donc il y avait des routes empierrée, mais ce genre d'ingenièrie demandait d'autres type d'organisation. Pour calculer les directions, les profondeurs, la largeur des voies. Alosiokos était le dieu "des ponts et chaussées". Aux croisements de ces voies, on retrouve encore souvent les cantalon qui servaient à déposer les offrandes, les "madera". Ces piliers servaient également de bornes, sur l'un de leur côté une des quatres directions est arrondie, comme si celui indiquait une voie. Ces chemins carrossables fûrent consacrés par les druides d'Alosiokos. C'était un gage de sûreté de bonne planification et de conscience. Ce sont aussi ces voies qui servaient aux pèlerins, le dieu avait la réputation d'aller droit et loin au fond des choses. C'était une bonne divinité que celle qui vous emmènait jusqu'au bout du chemin.

 

 

 

Alus.

Il y avait des cuisiniers et des recettes, mais il y avait aussi des méthodes de conservation salées, fûmées et en bocaux de terre. De ces fameux bocaux on en faisait encore au siècle dernier, durant l'époque gauloise ils étaient plus grands. Alus était le dieu de la conservation des nourritures dans la pierre, j'entend dire dans l'argile dure et cuite. On utilisait l'aïl comme condiment conservateur, d'ailleurs le dieu Alus a donnait son nom à la plante, où le contraire. Là encore, c'était une divinité de la droiture et de la stabilité, les pâtés s'entassaient dans les palais des nobles. Des pâtés d'oiseaux souvent, de succulents mets que l'île d'Alus protégeait.

 

Nb: Alus signifie "volonté de pierre", cela désigne la conservation dans le saindoux car l'étude démontre un fort rapport avec la cuisinne, l'aïl et les oiseaux.

Il y avait des cuisiniers et des recettes, mais il y avait aussi des méthodes de conservation salées, fûmées et en bocaux de terre. De ces fameux bocaux on en faisait encore au siècle dernier, durant l'époque gauloise ils étaient plus grands. Alus était le dieu de la conservation des nourritures dans la pierre, j'entend dire dans l'argile dure et cuite. On utilisait l'aïl comme condiment conservateur, d'ailleurs le dieu Alus a donnait son nom à la plante, où le contraire. Là encore, c'était une divinité de la droiture et de la stabilité, les pâtés s'entassaient dans les palais des nobles. Des pâtés d'oiseaux souvent, de succulents mets que l'île d'Alus protégeait.

 

Nb: Alus signifie "volonté de pierre", cela désigne la conservation dans le saindoux car l'étude démontre un fort rapport avec la cuisinne, l'aïl et les oiseaux. En fait il s'agit plus généralement d'un mot employé pour les préparateurs en cuisine mais aussi les dragueurs en amours..

 

 

 

Amaeton.

Tous les dieux gaulois représentent des corporations professionnelles, philosophiques où bien religieuses. Amaeton était la déesse des fermes et des patûrages. Elle représentait les douceurs nourricières de la nature et notamment les laitages et donc le fromage en particulier. On disait que chaque bon fromage ressemblait à son lieu de production, c'est encore ce qu'on dit aujourd'hui. Son nom est l'émanation des sentiments qu'elle procurait: la virilité, la gourmandise, l'amour d'un endroit où paissent tranquillement les troupeaux, toute la morale d'un savoir faire. Il y avait aussi le lait qui servait de boisson énergétique, le meilleur du travail d'Amaeton.

 

 

Nb: donc je suppose qu'il a existé un Druide des fromages, c'est marrant ça.

 

 

 

Amalia.

On a conservé un prénom "Amélie" qui vient de cette déesse de la sagesse.

Amalia est née vieille, fille de Lugus et d'Edunia (Etunia), elle fût très sage mais pas forcément trés patiente. Travailleuse infatigable, aimable et mielleuse avec toute ses sororités, Amalia n'en demeurait pas moins une grande guerrière, c'était elle qui faisait l'éducation des filles et on sait bien que chez nous, les femmes savent se défendre. Le culte d'Amalia fût remplit de louange, c'était une déesse sèche de caractère, rude et cruelle avec ses ennemis. Elle était possessive aussi. Amalia fît de nombreuses émules et elle était trés connue, une petite vieille batailleuse cela se remarque de loin.

 

 

Nb: selon certains, les bébés qui naissent avec la peau frippée deviennent trés trés vieux.

 

 

 

Ambisagros.

Les druides avaient des dieux eux aussi , qui n'appartenaient qu'à leur corporation. Ambisagros fût celui des gestionnaires de l'"enclos", c'est à dire des domaines. Un vêtement en laine bien solide permettait de discerner qui était celui qui menait les populations pour toujours gagner face à l'adversité de tous les jours. C'était l'une des divinités du culte des eaux et des poissons qui empruntent la même voie d'un commun ensemble. Un dieu de la force consacrée, des meneurs et des organisateurs de la vie sacrée. C'est ce dieu qui était chargé de gérer la tribu et ses terres alentours.

 

 

 

Ammacae.

Les Ammacae fûrent des groupes de vieilles femmes, réputée pour leur gentillesse, elles couvraient d'un ample regard les passants et les occupants dans les centres tribaux. On peut encore en voir aujourd'hui dans certains villages, toutes assises sur un banc a discuter des choses qui arrivent et qui repartent. Ces aïeules au teint de beurre doux sont pleine de patience et connues pour leur résistance à l'aire du temps. On les voyait surtout les jours de grand marché, c'est là qu'elles commentaient le plus la population réunie à cette occasion. Les vieilles possédaient la torc, symbole de la maîtrise des érudits du temps. Leurs rôles fût bénéfique pour les tribus, car en effet, les commérages sont une manière de faire passer les messages dans toutes les maisons, une façon de garder un contact entre tous, d'affermir un groupe.

 

 

 

Amratu:

 

l'immortel ami, dieu tribal de la stabilité

 

 

 

Ana.

Au commencement du monde il n'y avait pas grand chose de différent, tout était plat, sans couleur et sans nom. Gallia pleura sur cette plaine desserte et de ses larmes naquit Ana.

L'humidité des premiers soupirs s'égaya dans toutes les directions.

La planète entière fût bientôt recouverte de ce qui ressemblait maintenant a des larmes de joie.

Ana regarda le monde avec compassion et les couleurs s'embrassèrent, puis elle toucha le sol et du néant jaillirent les formes, elle essaya de les compter avec bonheur car certains se ressemblaient et à partir de là on commença à comprendre quelque chose de différent. C'est comme ça que nacquirent toutes les créatures vivantes de la terre ainsi que tout ce qui ne vivait pas encore. C'est cette fameuse déesse qui donna son nom à tout ce qui existait, bon où mauvais.

On l'appelait aussi :"la grande déesse mère de toute chosedanslemondedelalumière", la déesse des genres qui créa toutes les différences et toutes les alliances.

 

Nb: Ana est une déesse primordiale, une des plus anciennes dans nos croyances mythologiques. C'est effectivement la déesse des genres, la preuve étymologique est systématique apparaît à chaque mot quasiment.

 

 

 

Anaea Clivana.

Les filles d'Ana sont diverses, elles se ressemblent où pas. Les Anaea Clivana sont les divinités .... des copines. Ce sont les filles d'Ana et donc ce sont des maîtresses femmes représentait durant l'Antiquité comme des jumelles différentes, elles envoient les présages à travers les bruits. Les légumes d'une même plante se ressemblent et ont le même goût dit on et pourtant il existe toujours des différences cachées entre eux. Un peu comme les phases de la lune, elles pensent surtout à s'amuser, montrer leur adresse, quelquefois on les a vu avec un visage de pierre les mauvais jours. Cette parenté certaine qui les uni indubitablement, c'est surtout celle de la féminité, car les Anaea Clivana étaient les visages changeants de la femme en général et en particulier. On disait aussi qu'elles avaient l'oreille des coqs, et que ceux ci les écoutaient l'air étonné.

 

 

 

 

 

Annalos:

 

Gardien où serviteur du monde d'en bas. Dit aussi de la bonne volonté des âmes.

 

Ancamna.

Ancamna la rusée était fille du ciel des nemetons. C'était la déesse des tactiques guerrières, son regard acéré englobait une situation et en un instant rapide elle organisait les idées qui menait à la victoire, déesse intelligente s'il en est, c'était aussi une divinité de l'expérience. Au centre des nemetons on encensait les héros qui avaient entendu les murmures d'Ancamna et vaincu dans des postures malines. Elle soutenait sans défauts ceux qui la priaient, un oiseau signalait sa présence sur les lieux. Discrète, ayant l'écoute des plus grands, ce fût aussi une prophètesse qui ne se trompait jamais. L'être d'Acamna s'incarnait petite fauvette, animal léger et intelligent qui juge vite d'une situation.

 

Nb: à rapprocher d'Amalia, ce sont sans doute les deux mêmes.

 

 

 

Ancasta.

 Les femmes étaient associées à l'eau, l'eau aux chemins et aux routes du destin, le temps. Ancasta fût une passeuse qui attendait les voyageurs au bords de l'eau. Et pas n'importe laquelle, cette déité antédiluvienne transportait les pélerins venue du continent sur les chemins secrets de Stonehenge. Elle résidait habituellement sur l'île blanche, l'île de white. Là il y avait une sororité de femmes gardiennes des anciennes traditions. On dit d'Ancasta que ce fût une déesse des tresses, des maillages et du temps qui passe. Qu'elle chantait ses litanies doucement aux oreilles des druidesses. Ses cheveux étaient blanc comme les fleurs de roseaux, blanc comme les neiges du solstice d'hiver. Possédant toutes les clefs des passages à travers les plaines d'hivers, c'était peut-être une déesse des glaces.

 

 

 

Ancranos:

 

Dieu des apparences et des migrations entre les mondes physique et spirituel.

 

Andeïs.

Andeïs est une déesse bien misterieuse qui nous vient du fond des âges, ce serait elle qui serait à la base de la naissance des tribus de Dana (Ana).

C'était une divinité uniquement religieuse dont le culte demanda une foi aveugle et une dévotion totale. Autochtone, sa maison se trouvait dans un vallon de Bretagne. C'est une déesse souterraine, celle qui était vénérée dans les allées couvertes. C'était donc aussi une déesse de la mort et de la résurrection, là encore, le culte des eaux est présenté comme central. Andeïs n'a jamais eut aucunes limites morales humaines, c'était une déesse de la passion trés intensive. Une déité du feu des coeurs, à Stonehenge on célébrait le soltice d'hivers et le recommencement des temps lumineux, à Carnac et dans le tumulus de Gavrinie on célébrait Andeïs la nuit avant le solstice d'été lors de processions de torches. Les chefs venus de partout venaient implanter leur pierre d'éternité, celle qui incarnait la conscience et la puissance des clans. L'esprit dans ces pierres debouts, à l'allure humaine de ceux qui attendent, serait réveillé plus tard par Andeïs, lorsque le moment serait venu. C'était aussi la divine inspiratrice des agencements et la faiseuse de rois. Le réceptacle de la foi du passé avait un rapport avec les marées atlantiques les vagues et les eaux bouillonnantes (maelstrom?).

 

 

Nb: c'est le côté féminin d'Aïduos mais pas forcément infernale non plus. C'est l'idée de volonté divine et pour la forme de blancheur d'écume, de quartz ou de veines marbrées.

Également appelée "Ande".

 

 

 

Andliis.

Le dieu des volcans et des pierres ardentes cachait son trésor de gemmes précieuses à l'abri des regards indiscrets. C'etait un dieu des beautés ardentes, de celles qui déclenchent les passions incontrôlables, il semble qu'il ait été un descendant de Lugus. C'est une divinité de l'exploit qui arborait ses splendeurs chatoyantes. Les guerriers lui vouaient une part de leur culte aussi, car c'était également l'archétype du héros flamboyant. On le priait a l'intérieur des dolmens fût une époque. Son animal était sans doute le crabe, car il abrite les pierres et Andliis était lié à l'océan, les sables lui appartenaient. On accordait à ses pierres des vertus guérisseuses, c'était celui qui déclenchait les forces surhumaines. Totalement passionnel, Andliis était un dieu du monde d'en bas où bien des océans profonds. Il provoquait l'aveuglement de l'esprit en subjuguant son monde, tout créatif depuis sa naissance dans une éruption.

 

 

Nb: c'etait un dieu des pierres brûlantes et réflectives ça c'est sûr. Autre prononciation : Andalos.

 

 

 

Andossios.

Nouveaux dieux.

 

Les époques passèrent avec leurs changements de mentalité. C'est ainsi qu'apparu un dusiis bien différent des autres, Andossios, le dieu des anarchies.

Celui-ci était avenant au regard, amène aux paroles mais tricheur comme personne. Il arrivait à posséder certains corps, de ceux qui en eurent besoin.

 Il détestait les lois par dessus tout et voulait, disait il, offrir la liberté au monde.

Ce qu'il ne disait jamais, c'est que le prix de cette liberté était immense, celui d'une seule loi: la loi du plus fort. 

Andossios se fît ainsi connaître, et apprécier de ceux qui en eurent besoin, où plutôt, de ceux qui en eurent la force.

 

Divic, la générosité divine, passant par là, entendit parler de la créature et décida d'aller y jeter un coup d'oeil.

 

Il demanda à quelqu'un qui se baladait l'air de l'insouciance sur le visage:" dit moi, je manque de tout parce que je le donne à qui en veut le plus souvent. Je cherche un peu de liberté à donner, saurait tu où la trouver?"

 

Et le personnage, un artiste chantonnant gaiement qui je pense s'appelait Sagro, lui indiqua une direction, lui précisant que derrière ces rochers, plus loin, il y aurait ce soir la personne en question. Ce dernier l'aiderait.

______

 

Le soir même, Divic se rendit au rendez vous.

Derrière les rochers étaient étalées 20 charrettes bancales, toutes pleines de blé. Les chevaux attelés à chacune d'entre elle étaient harassés de fatigue, et pour certains, beaucoup trop vieux pour pouvoir tirer leur fardots.

 

Une voix s'éleva depuis l'intérieur des rochers:

" Bonjour Mon ami, on m'a dit que tu avais besoin de liberté?"

 

-"en effet, répondit Divic, j'ai envie de la redonner".

 

"Et bien vois tu, tu peux prendre une de ces charrettes, elle te permettra d'acquérir la liberté. Regarde comme elles sont pleines de blé, cela est beau, cela est nécessaire.

Je te donnerais donc une charrette mais si tu m'en rend le prix multiplié par 10.

Cela te vas t'il?" Argumenta le dusii.

 

Divic lui demanda à réfléchir 3 jours.

 

_______

 

 

Le premier jour, il vînt voler la première charrette, relâchant toutes les pauvres bètes qui étaient entravées aux autres également. Il estima que telle était sa propre loi.

 

Le second jour, il croisa une patrouille des équites du roi de l'endroit. Il leur montra les 19 charrettes restantes et leur indicat qu'elles appartenaient à Andossus, l'anarchiste.

Ils avaient donc le droit eux aussi de prendre une charrette chacun pour acquérir un peu de liberté.

Les soldats s'en emparèrent plein de rires fracassants.

 

Le troisième jour, Divic revînt voir le dusii.

Celui-ci n'était pas content mais le fait est qu'il est difficile de s'en prendre a la générosité, cela pourrait se retourner contre soi.

 

Ainsi, Divic lui parla avec délicatesse :

 

"Je te remercie mon ami, car grâce a toi, j'ai trouvé plein de liberté à donner"  et lui apprit aussi:" tu avais raison, c'est un pur délice que d'enfreindre les lois de l'anarchie, les soldats fûrent heureux d'acquérir gratuitement un peu de liberté chacun!"

 

Je t'ai donc largement redonné ce que tu voulais me prendre.

Mais j'ai bien peur qu'il ne te reste aucune liberté.

 

"Liberté, liberté chérie..quand tu nous tiens..."

Lui dit encore Divic en chantonnant gaiement...

Puis, le dieu des manants repris son chemin.

 

D'ailleurs, je pense me souvenir que c'est depuis cette époque que les chevaux commencérent à rire en repensant à cette histoire.

 

 

 

Andrustiae Mattres :

 

apparemment des cérémonies de la beauté du monde, vers l'aube, sagesse ancestrale.

 

Anesia Minehae.

Les enfants aussi avaient droit à leurs divinités, contre les maladies a une époque terrible pour cela, contre les cauchemars, pour se protéger la journée. Les anesia minehae sont un groupe de lattres, où plus exactement de fées. On donnait au petits, que l'on appelait "meïon", les mignons, des amulettes protectrices. Pour apaiser, pour donner la conscience, pour raffermir...une amulette sacrée des minehae. C'était des nymphes elles aussi, assez vieilles apparemment. Ces petits bijoux étaient trés considérés par des enfants qui étaient réputés trop jeunes et trop fragiles pour avoir une âme humaine. Parce que les jeunes mourraient beaucoup à cette époque là.

Les minehae étaient sensées représenter la part de force d'âme manquante. C'était des amies, des fées de la douceur, soigneuses, de celles qui apporte une identité. 

 

 

Nb: ce devait être des amulettes représentant les fées elles mêmes, éventuellement fabriquées en bois.

 

 

 

Anexiaé.

 

L'humanité apprit à penser, elle se souvînt des mots, de leur sens.

Sur le chemin de l'année, au premier jour de l'hiver, les arbres avaient perdu leurs feuilles, les herbes étaient gelées dans un aspect mortifère. Dans ces moments là l'humain ne comprenait plus et des gens venaient à être fous.

C'est sur le bord de la route, au matin des froides humeurs qu'une déesse nommée Anexiaé apparue pour soigner les âmes malades. Voyant l'un de ces voyageurs au regard perdu, elle se transforma en une hellébore, la rose de l'hiver. Quand celui-ci s'approcha, Anexiaé lui souffla a l'oreille:"mange moi, mange moi et tu relèvera la tête. Mange moi et tu verras plus loin", le parfum suave pénétra l'esprit malade, l'homme se baissa et avala une partie de la plante.

La courbure imposée par son fardeau passé se redressa d'un bond. Il se mît à vomir sa folie au milieu du chemin.

Quelques minutes passèrent et il se releva enfin, bien droit cette fois ci.

"Mais quelle est donc ce miracle ?" S'écria-t-il  un peu fort.

Ceux qui marchaient non loin l'entendirent, vîrent bien qu'il venait de changer et s'approchèrent pour se renseigner.

Le parfum vînt alors à leur oreilles:" mange moi, mange moi et tu relèvera la tête, mange moi et tu verras plus loin!".

Et tous se mîrent à vomir leurs fardeaux, ils guérirent aussi.

Anexiaé, l'hellébore fût reconnue pour la rudesse de ses soins. Elle détruisait une part des choses pour affermir le reste. On l'appelait, la déesse de l'hygiène, les cinq pétales qui solidifient. On invoqua également Anexiaé ensuite pour toute sorte de choses qui avaient besoin d'être solidifiées. C'était la déesse de la solidité.

 

 

 

 

Nb: c'est ok, "Anexiaé" désigne en effet la solidité donnée à quelque chose, physique où moral en passant par une épreuve où un travail.

 

 

 

Anextio Marus.

Chacun cherchait la bonne voie, la bonne façon de penser et d'être. Les hommes aussi avaient leur anextio, leur protection. Anextio marus était un nom donné à un état de pensée, a la plénitude plus exactement. Pour garder leur inspiration et leur sérénité, on utilisait une plante, ce devait être l'ulmaire pour les hommes. Les plantes sont toutes reliée à la protection magique, l'ulmaire est celle des poètes, des chants et des ruisseaux. C'est elle qui confiait les âmes a la nuit, celle qui conservait les noms à leurs corps. La richesse de l'inspiration se prèvaut sur celle de la mémoire la nuit, lorsque les étoiles dansent dans le ciel de Mori. Les nemetons connaissaient bien l'ulmaire et le vératre. Ainsi, Anextio Marus, était passé à la divinité, c'était un dieu lui aussi, celui de la purification.

 

 

Nb: comme tous les théme en "anex", il s'agit de protection de l'âme liées aux plantes et aux fées (voir Anesia et anexiae).

Si "minehae" désigne le monde des enfants, "Marus" désigne celui des grands.

Il semble qu'il y ait une histoire de fumigation avec des plantes, type encens ou huile parfumée dans des lampes, un parfum différent pour enfants, femmes et hommes.

 

Andartae.

  Andartae  andrasta  Artulla


Il fût une guerrière qui avait passé sa vie à travailler ses talents de combattante, elle se faisait appellé Bodicéa, descendante d'Aoife la grande.

Elle était née au sein d'une tribu britone, sur la grande île du bout du monde.

Sa famille était d'une lignée noble mais pauvre et Bodicéa dût apprendre tôt à se défendre seule. Le jour de ses 15 ans, elle partit a la chasse car c'etait là un passe temps qui honorait la vivacité des personnes qui vouaient leurs vies à la guerre.

Alors qu'elle suivait un cours d'eau peu profonde en suivant les traces laissées par un lièvre, le brouillard de Morgana recouvrit toute la region imperceptiblement.

La petite guerrière se perdit et dû se refugier dans le creux d'un arbre pour passer la nuit. 

Elle fît là un rêve inspiré par les fées qu'elle n'oublierait jamais: dans les volutes fumeuses et noircies par les flammes d'un dur affrontement, elle entendait des pics et des glaives s'entrechoquer brutalement, les boucliers se fendaient, éparpillants milles esquilles de bois dans tous les sens. Des femmes guerrières de hautes tailles se mélaient et se bousculaient ardiment, les cris dechiraient la nuit incandescente. 

Le fait qu'aucun homme ne participa a la bagarre étonna la fille britonique.

Par l'enfractuosité qui lui avait permis d'entrer dans le tronc, la maigre petite vît une grande femme se diriger vers son refuge.

Elle était vêtu d'un pourpoint et d'un grand manteau rouge, dans ses mains une grande lance voletait aisement d'un côté et de l'autre, comme si elle ne pesait pas plus lourd qu'une plûme. L'apparition s'accroupit prestement pour la regarder directement dans les yeux.

Son visage etait dur, comme taillé à la serpe, son corp musculeux contrastait vraiment avec celui des femmes qu'elle cotoyait au village. Mais lorsqu'elle parla, Bodicéa la reconnu immédiatement. C'etait comme le hurlement des vents en colères, la voie tranchait tout ce qu'elle touchait à proximité.

Derrière le personnage, les bruits furieux de la bagarre continuaient de plus belle.

 

-Andartae....,murmurat elle dans un souffle respectueux.

 

C'était bien la déesse des ours qui se tenait devant elle, celle a qui toute combattante gauloise devait sa force et son agilité. Son sort futur aussi.

Même les hommes les plus fort n'osaient défier une adepte de la divine mort. Ces femmes disait on, avaient la force d'un ours, elle étaient plus rapides qu'un lièvre et leurs nombreuses années d'apprentissage leur donnaient systematiquement l'avantage sur les soldats aguerris.

 

On ne sût jamais où avait disparût la jeune villageoise, ce n'est que plusieurs années plus tard qu'elle revînt parmis les siens.

Elle avait beaucoup changé, beaucoup grandit. Dans sa main était figée une longue lance qu'elle ne posait jamais. Un grand et lourd mantaux multicolore recouvrait ses épaules.

Ces deux objets, on les connaissait bien dans la culture gauloise, c'était deux symboles qu'arboraient seulement les disciples d'Andartae la terrible.

À peine osait on parler devant ces femmes là, elles étaient toujours designées comme chef de guerre et on dit que la déesse les protegeait partout où elles allaient...

On dit aussi qu'elles sont toutes devenues des magiciennes pratiquant les augures et que la plupart des gens qui voulûrent utiliser la magie contre elles, mourûrent subitement et disparûrent à jamais.

 

Andouna.

 

Chez les gaulois il n'y a pas de lieu infernal où brûlent soi-disant des damnés qui n'existe pas, un enfer peuplé de créatures mauvaises et tout le tralala. Cela n'entre même pas en ligne de compte dans une société matriarcale. Nos ancêtres étaient beaucoup plus réalistes et pragmatiques. La déchéance chez eux revêtait l'apparence saumâtre, boueuse et les odeurs fétides des Andouna. Le culte des eaux avait prit bien des facettes, les eaux pures et saines étaient celles des étoiles, les eaux puantes des Andouna corrompues étaient celles des mares maladives et des eaux souillées, des fleuves chariant leur lot de déchets. C'était cela le lieu infâme où descendaient les personnes non respectables: les eaux usées. Il n'y avait pas d'enfer de feu mais un fleuve d'eau où se décomposaient les pourritures.

Il y avait un vrai soucis de propreté physique et morale chez les gaulois.

 

 

 

Nb: il s'agit sans doute de la légende du Stix grecque. Le culte des eaux étant bien plus vieux chez les gaulois, leur mythologie aussi.

 

 

 

Anoniredi.

On sait bien que les jeunes gens passent leur adolescence à faire des expériences. Les anoniredi fûrent les déités de l'impatience, de la rougeur des caractères...et de la bêtise de certains moments. On les appelait "les poulets sans têtes" à certaines occasions, pas forcément de façon moqueuse du reste. Ces déesses avaient une propension très forte à libérer les humeurs vagabondes sur des terrains assez vastes, c'était l'instant des jeux. Il était considéré tout de même comme un vent négatif et une perte de temps que les instants frivoles. Les jeunes gens gens s'amusaient quelquefois de façon cruelle, comme dans les courses de chevaux. Le sang coulait quelquefois et  on sacrifiait des poulets pour conjurer le sort. Malgré tout, les Anoniredi avaient aussi leurs bons côtés, comme celui réservé à l'usage de certaines plantes allégeant les douleurs musculaires, comme une espèce d'aspirine. Elles avaient été sûrement aussi des déités sportives.

 

 

 

Anvallos.

Anvallos où le dieu des bœufs a eut son importance dans les marchés centraux. C'était le dieu des antiques maquinions, des commerçants de vaches et surtout des taureaux castrés que l'on employait beaucoup dans les travaux des champs. Divinité des petits poètes, le caractère affligé des bœufs un peu lourdeaux lui valait aussi la réputation de piétiner de route parce que ses équipages soulevaient sans cesse un gros nuage de poussière. C'était aussi ce dieu qui définissait les descendances "sans fils", c'est à dire ceux qui ne se reproduiraient jamais. Il avait un rapport avec le vélar, les souverains, la richesse et le spectacle qui était offert lors de grandes ventes de bovidés.

 

 

 

Apa:

 

voir Épos, c'est le dieu ancien qui couvre de lumière.

 

Aramos.

Aramos le barde pourrait on dire, c'était une divinité du Gard, une rivière trés particulière. Aramos s'incarnait dans les roches calcaires mais surtout en un poisson particulier à l'endroit, c'était un dieu de l'empressement, des lieux d'amour et de la reproduction. Ce fût le nom d'un homme libre, un éduqué qui s'éleva vers les cieux, il semble bien que c'était la divinité des poèmes amoureux. Il fût investi d'un grand pouvoir par les dieux du ciel et devînt immortel. Ce barde ancien faisait déborder les coeurs autant que le Gard pouvait s'emporter dans son lit de graviers. On dit de lui qu'il fût puni par les dieux et que les poèmes qu'il dédiait à sa cherie devinrent tristes et chagrins lorsqu'elle mourût emportée par le fleuve trop forci.

 

 

Nb, un mélodrame amoureux ne m'étonne pas dans cette région là.

 

 

 

Arardos.

Dit aussi: Tranche-montagne. Ce dieu avait la force d'un ours, c'était un demi-dieux en fait. Tout jeune il apprit les travaux des champs et c'est toujours à lui que l'on demandait de maîtrisait la charrue. On l'appelait le grand laboureur, et il avait une place dans les étoiles. On lui avait élève des cantalon, les chants racontait l'histoire d'un grand laboureur fils d'un dieu et d'une mortelle, un être qui pour faire plaisir à sa dulcinée entreprit de passer sa charrue a travers les hautes montagnes inhabitables des Pyrénées. Arardos à la force d'ours creusa de profonds sillons dans la pierre et ce sont ces creux qui formèrent les vallées pyrénéennes. Des joyaux où dorénavant la vie poussait partout luxuriante. La tribu des Convènes lui faisait de grands honneurs, c'était grâce à lui que les vallées fertiles étaient apparues, c'était donc un peu le père de la tribu. L'une d'entre elles a gardé son souvenir en haute Garonne.

 

 

Nb: la charrue, ou plutôt le pic de la charrue gauloise s'appelait "Arado", celui qui érode, encore un mot français venu du gaulois.

 

 

 

Six Arbor

Cela s'est passé au début des temps, lorsque l'humain fût créé et son univers du même coup. La déesse arbor créa d'abord le haut et le bas et elle leur donna un nom. Ensuite elle créa la gauche et la droite puis elle les nomma.  Encore elle définit ce qui est devant et ce qui est derrière et elle les nomma. Ainsi était née le monde des humains mais ils se comportaient comme des brutes alors elle sépara le corps et l'esprit. C'est à ce moment-là qu'est né le royaume de la lumière et celui des cieux. Puis la déesse fît appel à un dieu charronier qui monta les bouts de l'arbre du monde humain, car à chaque création une branche avait poussé sur le grand bouleau. Le charronier travaillant bien, on obtint une roue qui est celle du monde. Ce fût avec cette roue que l'on puis faire tourner la roue spirituelle. Elle représentait les huits frontières de l'homme. Les bardes la gardaient en tête lorsqu'ils créaient, les militaires l'exposaient aux frontières qu'ils défendaient. On dit que cette roue nous garde des sources chaudes de la passion, de la colère et de l'insolence. On dit aussi que si elle était détruite, le monde des hommes n'aurait plus de limites et il retourneraient à la sauvagerie de leurs origines, mais de toute façon, le dieu des charroniers à fait un travail fabuleux et la roue ne peut être détruite. Lorsque l'univers de la femme fût créé, on dit que la déesse n'en tira que six parties au lieu de huit, ceci parce que chez elle, l'esprit et le corps se ressemble sans pour cela qu'elle tombe dans la bestialité.

 

 

Nb: alors ça surtout vous retenez bien, ce sont les huit lois de l'esprit du temps humain en mouvement. Ce sont les deux roues de l'univers, masculine et féminine.

 

 

 

Arcanos.

Arcanos était l'un des trois gardiens de l'éternité, ses roseaux poussaient pelle mèle sur les bords de la rivière du temps qu'ils encadraient. La magie d'Arcanos était liée aux graines flamboyantes et argentées qui le couronnaient. Il y avait deux rangées de roseaux qui poussaient chaque année en mesurant son temps, et donc il y avait deux rangées de huppes argentées qui couronnaient la déesse éternelle. Arcanos était gardien des souvenirs du passé gaulois. Un trés bon guerrier qui savait mesurer les choses sur la terre et dans le ciel. Dans l'autre monde, il était un griffon protecteur de la grande déesse éternelle. On disait aussi qu'il était un peu folâtre parce qu'il poussait en dehors des sillons. Arcanos connaissait tous les secrets du monde connu et tous les secrets des mondes oubliés.

 

 

Nb: Arcanos où Arganos, dieu des souvenirs et des aventures épiques. Le dieu qui a la tête coiffée de reflets d'argents.

 

 

 

Arcecios.

Arcecios comme xacanõs était le fils d'Arcanos. Il en avait hérité la couleur argentée et la huppe. Il habite toujours là bas, caché dans les roseaux sur les bords de la rivière du temps  éternel. On  a dit de lui qu'il était le roi des moqueurs, qu'il se cachait ainsi pour regarder une farce où une autre, puis se mettait à exploser d'un rire tonitruant dans cet endroit si calme d'habitude. C'était le dieu des grimages et des comédies théâtrales. Un dieu d'en haut car il y était trés à l'aise, c'était le plus grand oiseau des marais de la création et il avait une réputation de géant écraseur de grenouille. Son vol ample lui donnait un air de nobliau dans le palais des dieux. Ce bruyant et impétueux animal était apprécié partout, c'était l'un des animaux sacrés car il était plein d'une trés grande spiritualité, ne se prenant jamais au sérieux, sa sérénité était remplaçée quelsuefois par de grands rires écarlates qui mettaient chacun en sueur, et qui éteignaient souvent les différents entre les humains. Ce fût un trés trés grand dieu qui se transforma souvent en druide et en barde à tour de rôle.

 

Arda.

 

Arda fût la divinité des hardes de sanglier, très territoriale elle avait en charge la défense des frontières sacrées. C'était une mères des endroits escarpées difficiles d'accès. C'est elle aussi l'archétype de la femme qui se dresse nue contre les agresseurs. C'est une magicienne assez connue dans les Ardennes, elle incarne ce genre de territoires sauvages et donc c'était une des divinités de la forêt primordiale.

On l'a confondu un peu avec Andrasta, Andartae parce qu'elles représentent la même chose. Les odeurs de sèves et de pin lui appartiennent car c'est une divinité d'"ambiance", des humeurs forestières escarpées.

 

Nb: A rapprocher d'Edunia et de Daouina, une sorte de fée sauvage comme les abnobae. Originaire des forêts des Ardennes. Ce serait bien de vérifier si le mot français "harde" provient bien du gaulois.

Différente de Erda à moins que ce soit la divinité des animaux sauvages, les fauves

 

 

 

Arianrodea.

Arianrodea la lumineuse prophétesse a la noble roue était une déesse des Arvernes. Elle exposait la roue d'Arbor peinte en rouge à leurs frontières, une façon de montrer aux nouveaux arrivants qu'il pénétraient dans un autre monde, celui de la magie arverne, trés particulière. Elle représentait les hommes libres et les voyageurs la connaissaient bien. On sait qu'elle a un rapport avec le grand auroch qui commence et qui finit la vie de tous les hommes. Elle connaissait la magie des torcs et surtout elle s'incarnait dans des groupes de cavalières toujours prières au combat, celle que les grecs ont appelé plus tard: les Amazones.

 

 

Nb: il semble qu'il y ait un rapport avec le fil d'Ariane et l'écoulement du temps.

 

 

 

Arimanios.

Arimanios était le dieu de la flânerie, des histoires poétiques et du temps libre. C'est l'inconséquence et l'inconscience qui le caractérisaient, dieu des repos il fût pourtant plébiscité par les esprits harassés. Ses poèmes de médiocre facture fûrent ceux des apprentis bardes, car si Arimanios était divinité, cela voulait dire qu'il avait une utilité importante au sein des tribus. Peu être était il apprécié dans les cours royales où sa présence dans les banquets aidait à passer le temps agréablement sans se soucier de ce qui arriverait le lendemain, c'est effectivement l'insouciance et l'agrément les deux actions qui le caractérisent le mieux.

 

 

Nb: à rapprocher d'Aramos.

 

 

 

Arixo

Arixo fût un roi gaulois, celui ci aimait la chasse, le blé et la cervoise. Il avait l'habitude de se servit toujours en premier pour satisfaire la lignée de ses ancêtres. Premier arrivé, premier servi aurait pût être sa devise, Arixo désirait tout ce que pouvait lui offrir le monde. Les oiseaux qui faisaient des razzias de graines dans les champs sont censés lui appartenir, car ce roi là avait aussi l'habitude de partir le premier le matin pour prélever sa dîme avant les autres. Il avait du mal a se contenter et convoitait sans cesse le butin des autres. Arixo était le roi des pingres mais aussi celui qui prenait plaisir lors des batailles à courir loin devant les autres afin là encore de se servir en premier.

 

 

Nb: Arixo représente l'idée de la "part du chef".

 

 

 

Arpeninos.

Dieu de la montagne et du couronnement des cîmes, il semble qu'Arpeninos fût un dieu natif des Pyrénées. Son royaume fût celui des nuages qui s'accrochent aux sommets. C'était une divinité du présent et de la nouveauté. On envoyait des servants déposer des offrandes sur sa montagnes afin qu'il exauce quelques vieux de bonheur et de satisfaction. Il semble que ce soit le vautour qui l'incarne sur la terre des hommes, à cause de sa collerette blanche qui ressemble aux brûmes nuageuses cernant le pourtour des hauteurs basques pyrénéennes.

 

 

Nb: apparemment ce serait bien le dieu des vautours rois de la montagne.

 

 

 

Arnalia.

Arnalia fût une des nombreuses déitées qui habitaient dans les endroits sacralisés. Une déesse de la grâce, de la sagesse et de la plénitude des collines dont le souffle s'exprimait à l'intérieur des places et fontaines. c'était une nymphe connue en Ariège, une ancêtre comme on disait. Cette esprit des collines escarpées se retrouve avec une autre déesse des montagnes Arvernes. Comme toutes celles-ci, Arnalia s'incarnait sur tout un territoire tribal, c'était la grande enchanteresse de l'endroit, la protectrice et l'aïeule divine à qui on devait faire allégeance pour entrer dans la tribu.

 

 

Nb: là on commence à comprendre comment fonctionnaient ces grandes déesses tribales. Il y encore une fois la trace du matriarcat.

Elles représentaient toutes des lieux de vie spécifiques, c'est cela "les mères gauloises".

 

 

 

Arnemetia.

Arnemetia fût la grande prêtresse des nemetons dédiés aux longues ôdes combattantes. Ces textes extrêmement long décrivaient en chanson de rôle les aventures des héros d'autrefois. Ces nemetons du frênes étaient issus d'une trés vieille tradition, les bardes reprenaient les vers pour aller les faire entendre a la population sur la place des villages. Les clairière sacrées étaient des endroits où l'on glorifiait le ciel et les âmes. Arnemetia était la déité du neuvième nemeton, dans le sud du pays de Galles actuel. C'était la une fabrique du désir où les arts étaient employés pour encenser un guerrier ou une armée d'hommes où de dieux. Ces ôdes extrêmement longues se voulaient complète, c'est a dire tous les faits et gestes des héros les plus connus. On en a gardé certaines en mémoire avec les mabinogions et les récits de batailles divines chez les Gallois, en France aussi, ce savoir faire est arrivé jusqu'à nous avec le récit de la vie d'Arthur le lion. Les ôdes d'arnemetia étaient des rivières qui emportaient de grandes humeurs avec elles. Un divertissement mais aussi un récit mythique concernant une personnalité qui a vraiment existé.

 

 

 

Arsilunnus.

Les chefs militaires avaient aussi leurs dieux spécifiques, Arsilunnus était celui des groupes nombreuses. Aux bons vents d'Ana les présages voulaient que les armées protégées par le dieu seraient toujours grossies par de nombreux membres. C'était une divinité de la pérennité des troupes et de leur postérité. Arsilunnus était leur dieu nourricier, il offrait de beau et de faciles combats. C'était un vieux de confort que lui adressaient les commandants, c'est lui qui amènait les simples hommes sous le manteau des guerriers  obéissants et bien entraînés. Le dieu des frères d'armes.

 

 

Nb: c'est bien cela, un dieu qui regroupe des troupes.

 

 

 

Arsacis:

 

seigneur divin qui mène la bataille. Porte drapeau.

 

Artilia.

Artilia, la grande Ourse que l'on connaît inscrite dans les étoiles existe depuis longtemps, cette constellation est la trace de l'histoire passée des hommes. Artilia était la déesse mère Ourse , qui s'occupe seule des enfants de la tribu. C'est encore une trace du matriarcat, en effet, les ours sont des animaux qui vivent plutôt en solitaires libres pour les mâles, pendant que les femelles s'occupent des oursons en société d'autre part. Andartae était la divinité des femmes guerrières, fortes comme une ourse. Artae est une communauté de femmes nourricières, habitantes de leur territoire depuis des temps immémoriaux. C'est le territoire et l'Arche des femmes dans beaucoup de tribus gauloises.

Artios que l'on connaissait aussi comme Artos est l'archétype dieu-roi des fraternités de l'ours mâle. C'est de cette divinité que provient l'histoire du roi Arthur, l'Artorix, c'est très vieux. Il semble que l'appartenance à cette confrérie des ours masculins note une volonté de liberté vis à vis du reste de la tribu dédiée de toute façon au matriarcat. Les femmes possédaient le territoire, les hommes étaient libres d'aller et venir sans s'occuper de gérer celui-ci. Ces "Artionis" étaient des aventuriers.

 

 

 

 

 

Arvagastae Mattres :

 

mères libératrices du printemps. Procession.

 

Aryah.

Beaucoup de sortes d'arbres grandirent, autant que de tribus. 

Il y eut une déesse des débuts qui décida de protéger les arborescences d'ailleurs, on l'appelait Aryah où Arnalia en Côte d'or.

Elle descendit de la montagne sacrée, cela se passait chez les Areverni, les Arvernes.

Aryah exacerbait les coeurs et soignait les blessures. Elle engendrait des routes composées de vert, d'ailleurs sa pierre de certitude est l'ardoise verte, Aria, que l'on trouve chez les Arvernes en pétales. Ce fûrent ces lamelles precieuses qui étaient utilisées sur certains boucliers, notamment ceux des Arvernes, on en tirait un colorant superbe. Cette pierre dite de pureté recouvrit les chemins de son gravier là où Aryah passait.

La fameuse montagne sacrée qui ressemblait trés justement à un aulne se trouve là-bas. On dit que tous les arbres de la terre se recouvrirent de ses pétales d'ardoise et c'est cela qui forma les premières feuilles. Elles protégèrent l'esprit des humains. Nos ancêtres en portait sûrement dans leur coiffure.

Cette matière verte servît de pigment Chez les Eduens, c'est là que la déesse avait prit le nom d'Arnalia.

 

 

 

 

Nb: le nom de la déesse verte était Aryah, connue aussi comme Aryanna, Arianne.

J'ai eût beau chercher dans tous les sens, le mythe me semble exact. C'est trés vieux.

 

 

 

Asurio

Les gens travaillaient beaucoup, pas un instant de relâche n'était accordé a ceux qui voulaient passer l'hivers au chaud et bien nourris. Tout le monde avait une volonté de liberté car les corvées étaient nombreuses. On demandait donc à un dieu nommé Asurio de relâcher l'étreinte des servages pourtant nécessaires à la prospérité de toute la communauté. Asurio était une divinité de l'efficacité, sa volonté d'Auroch, ses outils métalliques permettaient d'alléger les charges de travail. C'était donc un dieu des libertés pour tout l'entourage, celui qui faisait les hommes libres, et ce n'était pas rien à époque. Ces hommes libres étaient souvent des descendants de vieilles familles, où ceux qui avaient pût acquérir des terres et des outils. C'était aussi des éduqués, les porteurs de torcs, les druides, les dirigeants et autres équites qui fûrent libres d'aller et venir. Asurio était celui à qui on demandait la force impétueuse et la rapidité d'action. C'était cela la liberté d'Asurio, celle de se désempétrer de forces affligeantes.

 

 

 

Astoïlunnus.

C'était là une divinité de la justice, qui préparait de nombreuses personnes. Ceux ci devenaient des initiés, investis d'un rôle de décision. Il représentait le "vent du bonheur" car il préparait la richesse des tribus. Ces gens incorporaient une sorte de conseil de sages où on réfléchissait a chaque décision. C'est devenu un grade sacerdotal, celui de ceux qui pensent le système sociétal et les troupes nombreuses. Des sortes de pères de la tribu qui faisaient aller les choses de la vie courante. Il y avait une volonté d'aider à installer un bon vent, une bonne ambiance, des discussions aisées. 

 

 

Nb: Là encore il y a un désir de plénitude clanique qui ressort de l'étude.

 

 

 

Atarennus:

 

prieur affilie au père nourricier, donc Teutates.

 

Atepomaros.

C'était le nom d'une fête et de la divinité du jour où on invoquait les augures et donc les étoiles. Ce jour là les tribus qui travaillaient communément se rejoignaient et priaient ensembles. C'était une journée de discours de chefs, et du partage des récoltes et autres richesses. C'était ce que l'on appelait "le jour de la grande réponse", c'est à dire le moment où l'on sait ce que l'on a gagné où perdu. Les rois et les druides devaient montrer le chemin, éduquer les gens et les nourrir. Ce fût une sorte de "grand oral" où il semble que tous avaient le droit de parler et de demander conseils et protections.

 

 

Nb: apparemment c'est ça, cette racine "ate", "le meilleur", désigne une réponse où un résultat. Cela se traduit par "le meilleur chef des adultes qui couvrent (protègent et nourricent).

 

 

 

Atesmertius.

Si Atesmerios était le dieu des endroits organisés, Atesmertius lui avait un rôle plus localisé, plus incarné dans un personnage distinct, plus humain. Ce dernier était le vrai dieu organisateur, le soigneur aussi, le travailleur, le navigateur qui se dirige par lui même. Atesmertius était ce que l'on appelait : un ancêtre, c'est a dire l'un des dieux de la nature primordiale qui donna naissance aux gaulois. On sait d'Atesmertius que c'était un dieu de l'agilité, de la grandeur et des choses biens faîtes. Infatigable travailleur, voyageur venu du fond des âges, c'était lui qui disait où devait se trouver chaque chose. Une sorte d'architecte tandis qu'Atesmerios était définit dans un résultat, l'architecture.

 

ATIS:

Ce dieu s’appelle Attis, son culte serait apparue en Asie mineure et Grèce, vers -300. En plein territoire Galate, pile au moment de leurs arrivées. D’après Herodote, Atis aurait été tué pendant une chasse au sanglier par Adraste (Andrasta/Andarta?) les prêtres du culte de Atis et cybele se nommaient "Gallo".

(posté par Vicolatis, @gauloisardent).

Attention aux détournements grecques et leurs délires anti-galates, rapport avec Atlas également.

"Atis" signifiait: le grand chef, le géant, comme Galates il fut un dieu éminement gaulois avant d'être détourné par les grecs enemis.Les datations extérieures ne valent rien, la mythologie gauloise est à la base de beaucoup d'histoires grecques (bien plus anciens que les -400 ans hypotéthiques concernant l'âge de la culture générale gauloise donc).

Son nom fut dévoyé par nos ennemis, il fut appelé aussi Ades, et on le retrouve sous cette racine "ADI" dans notre mythologie, Adsmerius par exemple.

Il est appellé aussi Aiduos, ou plus simplement chez les chrétiens "Dieu".

ATI, ADI, ADA sont autant de préfixes permettant d'en retrouver la trace chez nous. Mais on le connait plus largement comme "Teutatis", le dieu de la tribu, le père de la tribu.


À ne pas confondre avec Ades, e gaulois appartient à la nuit et le grec aux enfers obscurantistes.

 

 

 

Atesmerios.

La société gauloise s'organisait de même que l'éducation des gens, cela allait jusqu'à l'agencement spécialisé a l'intérieur des maisons. Les gaulois étaient un peuple très pragmatique, Atesmerius fût le dieu de la bonne tenue des maisons, des villages et des villes. Il y avait beaucoup d'échanges, les marchandises passaient par les côtes, par les plaines et les montagnes, il fallait des dépôts et des comptes. Ce dieu s'occupait de tout cela avec ferveur, exactitude et inspiration. Un fabriquant, un organisateur nourricier. Une divinité dite "du grand sourire", un pourvoyeur de biens et des renouvellements de marchandises. L'agitation qui régna à cette époque autour d'Atesmerius lui valait aussi la réputation d'être sérieux, d'ailleurs son nom devînt une sorte de mot définissant les endroits biens organisés.

 

 

 

Athubodua.

Déesse des scribes gaulois, Athubodua  est celle qui inscrit les noms, les chiffres et les symboles sur les tablettes du bouleau sacré. Ces tablettes étaient cirées et reflétaient une lueur brun-jaune. C'est une divinité des sols, des fonds et des empreintes. Son rôle se définit par l'action de creuser. Les militaires l'honoraient aussi, toute la population en avait besoin car c'est elle qui inscrivait les victoires et les profits. Divinité silencieuse de ceux qui travaillaient dans le calme en imprimant leurs traits appuyés dans la cire, on disait que c'était une déesse des canaux aussi, car ils emmenaient l'eau nécessaire vers les endroits où l'on en avait besoin.

 

 

Nb: le bouleau fût un des arbres sacralisée. L'étude montre une propension certaine a définir des trous, des traits profonds dans du bois ciré.

 

 

 

 

 

Ationgonis:

 

dieu des lignées paternelles nombreuses.

 

 

 

Attinis:

Dieu des nombreux roseaux et des très nombreuses descendances.

 

 

Aufanieae.

On l'a confondu avec les gaines grecs et c'est une erreur. Aufanieae était la déesse des graines récoltés sur des arbres sacrés, le hêtre, le frêne et d'autres. On l'appelait la déesse sans œufs, la stérile, ceci parce que ses récoltes n'étaient pas forcément destinées à donner de nouveaux arbres et une descendance. C'est une divinité de l'intérieur des graines, de la pulpe et des amandes qui servaient à confectionner boissons, nourriture, produit pharmaceutique ou encore des colorants. Ses récoltes sont nécessaires , ce sont souvent des enfants qui allaient prélever les précieuses marchandises. On l'appelait aussi la déesse à la pierre à cause des écrasoirs, la déesse sans seins parce qu'elle n'avait pas de progéniture, la déesse unique aussi car non familiale.

Les bas fonds et les pentes étaient réputées habité par Aufanieae, parce que c'est là que l'on trouve souvent le plus de graines.

 

 

Autumnos

 

Moment des nombreuses purifications, du passage de la mort annuelle. Correspond avec une sorte de cérémonie ritualisée.

Correspondrait avec l'Automne, il devait exister une divinité des purifications en relation.

 

 

 

Auteno citicos:

 

Dieu des nombreuses ruelles des citées, à chaque lieu son dieu.

 

Avaréa.

Déitée des aulnaies, Avaréa fût celle qui faisait pousser les compagnons, c'est à dire les bâtons. Ces bouts de bois revêtaient une grande importance chez les gaulois, l'Aulne est un bois qui pousse bien droit, en quantité dans les zones humides. Ce fût un commerce important, ce bois d'Aulne est un des plus homogène, des plus solides, on disait que c'était le bois de la vérité, celui qui ne triche et ne trahit pas. On en faisait des sculptures aussi, et le bois de chauffage que l'on tirait des aulnaies était le meilleur de tous, le plus calorifique. Avaréa était donc le génie féminin de la qualité des compagnons, on faisait des cadeaux avec ses bâtons. Son arbre est un des plus généreux qui soit, c'est un arbre sacré lui aussi. Certaines pièces d'outillages et de vaiselle étaient tirées de l'aulne.

On dit que les gaulois ne travaillaient que peu le verre et c'est exact car les pièces d'Avarea suffisaient amplement à remplacer son usage, certaines créations pouvait durer dans le temps pendant des centaines d'années si elles étaient entretenues.

 

 

Nb: la société gauloise était une société paysanne, c'est ce qui faisait son bonheur et la richesse de sa terre et de sa culture, Le folklore était une émanation nécessaire à la pérennisation de ce genre de société antique.

 

 

 

Aventia.

Voilà une des divinités les plus troublantes parce que les historiens grecs ont salit volontairement le culte gaulois. On sait aujourd'hui avec certitude que ces écrits affligeants ne sont que des racontars. Pamis ceux ci il y a l'histoire d'un manequin géant construit en saule jaune (impossible) remplit de gens que l'on sacrifiait: un énorme mensonge des concurrents directs de druides. Les cérémonies druidiques étaient interdites aux étrangers durant l'Antiquité, pour une question de secret et de magie. Ceux qui ont décrit le "wikers Man"....ne l'ont jamais vu de leur propres yeux.

 

 

Aventia était une nymphe des rivières, de ces rivières spéciales où pousse le saule jaune, dit saule a tresser.

C'était une divinité de l'inspiration, de la force du temps, de l'eau qui fait pousser les fameuses branches de cet arbre. Ces branches étaient surutilisée par les gaulois et on en vendait en quantité, elle servait à fabriquer les treillage, les tonneaux à poisson, les paniers, des épouvantails a oiseaux, elles servaient presque à tout.

C'est ce qui en à fait un arbre de l'inspiration et de la créativité, de l'awen, l'axe, comme disent les druides aujourd'hui.

Aventia était la marraine des marchés du saule jaune (ou vert, c'est selon).

Ce terme est passé dans la religion paisible des druides, les chrétiens sans le savoir l'utilisent aussi couramment, pour les druidisants c'est l'awen.  Cette déesse de l'inspiration offrait une belle maîtrise du tressage des bois ligneux et donc plus spirituellement parlant: des poèmes qui se tressent et s'enchevêtrent. C'est l'idée d'enchantement par les arts. C'est de là à mon avis qu'est parti la légende du manequin géant. En effet, les poésies sont des tressages de sens, on sait que les druides apprenaient des milliers de ces vers. Et que trouve t'on dans ces maillages en général : les noms des héros et des rois mythiques, des gens qui ont marqué l'histoire. Il y avait un désir de garder et de protéger l'histoire et la culture gauloise a travers ces vers non écrits, les apprendre par cœur, les répéter inlassablement, c'était une façon de garder vivante la mémoire des tribus. Et Aventia en était l'inspiratrice, où plutôt, celle qui faisait pousser le saule, l'histoire.

 

 

 

Nb: il est complètement impossible de construire un manequin géant sacrificiel en saule à tresser, c'est un bois très ligneux, très solide, mais qui s'avachit et se tord a la moindre pression. Donc cette histoire de "wikers Man" est une pure invention sorti de l'esprit jaloux des curieux qui n'avaient pas droit à ses secrets. 

 

Je remarque que les druides  d'angleterre nous renvoient souvent à cette grosse betîse en continuant à stygmatiser les druides gaulois avec ces mensonges. Rira bien qui rira le dernier. L'Awen de la sagesse druidique tire son nom des rivières à saule de tressage. C'est une image se rapportant à la poésie druidique.

Les gens qui la salissent n'ont jamais été de vrais druides, tout juste des colporteurs d'obscurantisme stupides.

 

Le wikers Man n'a jamais eut aucune existence physique car il est impossible a construire en saule jaune, ce personnage géant c'est celui de l'esprit de tous les ancêtres, celui qui contient toute la pensée des Gaules. Il ne s'agissait pas d'un vrai sacrifice, il s'agissait de tresser un être géant avec l'inspiration de Aventia, contenant toute la mémoire des royaumes gaulois. La langue gauloise est une langue construite grâce à ce treillage.

 

Nb2: si vous vous essayer au tressage de panier au bord de la rivière aux saules jaunes (voir plantes médicinales) par exemple, vous vous apercevrez qu'en effet ce sont des moments où votre inspiration sera la plus productive de souvenirs.

Nb3: ces travaux s'effectuaient en groupes.

Les étrangers n'étaient pas admis pour ne pas mélanger leur mots à la langue sacrée, ce n'est pas une histoire de racisme.

C'est très vieux, ces travailleurs de l'Awen continuèrent à chanter plus tard au pied des cantalons.

 

L'origine du mot ne provient pas du sanscrit, pour autant que je sache, les rivières de l'awen n'ont jamais existé en Inde mais il y a peut-être eut des échanges il y a 10 000 ans déjà parce que cet arbre est utilisé depuis des dizaines de milliers d'années en Europe de l'ouest. Pour attacher les outils de pierre entre autre.

 

 

 

Averanus:

 

Dieu de l'émancipation des jeunes.

 

Avicantos.

Voici donc le véritable nom du wikersman: Avicantos.

C'était un dieu de l'Awen et de l'inspiration vitale, du souffle divin mais passionné dans ses chants. On l'appelait le grand ancêtre, sous entendu le grand dieu qui contient les ancêtres, leurs noms. Avicantos était aussi surnommé : le vieux courbé, à cause du bois de saule qui se courbait facilement en résistant. C'était vraiment ce dieu là qui incarnait la vieillesse des hommes et leur histoire passée. Là il s'agissait éminemment d'un culte patriarcal. C'était le reproducteur, celui qui inspire les jeunes de la tribu, un dieu du savoir ancestral.

 

 

Nb: 100%, il s'agit bien du dieu saule, celui des canons de chants, des poèmes et des treillages.

 

 

 

Ausecos.

Génie de la pierre  et des voyances, il était surnommé: le dieu aux grandes oreilles, celui qui entend les dieux et les ancêtres. "Celui qui se rappelle" aussi, une sorte de dieu des druides qui connaissait le passé et le futur. On a retrouvé une pierre représentante de ce génie des éternités. Clairement il a une relation fusionnelle, la nature primordiale est représentée sur sa sculpture. Une divinité du chamanisme et de la communion avec les forêts, Ausecus était aussi appelé: Vosegus, avec un rôle un peu différent selon les endroits.

 

 

 

Nb: je ne peux pas donner ce secret en public mais...cherchez la plante aux grandes oreilles et vous aurez le secret des voyances.

 

 

 

Aximos.

Il y avait là toute une famille des dieux aquitains, les Axati (reconstruit) avaient une relation certaines avec la Garonne et la Gironde, c'était des divinitées des frontières et des voyages dont on connaît bien une mère : oxouna (uxouna).

Aximos le titan était le père, avait la réputation d'être très grand, très fort et trés intelligent, élevé.

Ascola fût une nymphe de la rivière dont on sait que son courant a toujours été très fort, c'était une divinité des soins, celle qui enlevait les poussières de l'oeil aussi bien que les boues des berges garonnaises.

Il y avait aussi Axoniebus, le dieu des nageurs et des marins, celui qui donnait la force et l'endurance de résister au courant.

Uxouna fût une déesse des marins fluviaux et maritimes.

Il y avait là toute une famille de géants affiliés au culte des eaux d'Aquitaine.