Mythologie Gauloise. Alixion.

 

Recueil des contes gaulois.

 

 L'écriture d'un livre de mythologie gauloise va prendre plusieurs années et quelques réécritures. ce sera ce qui se rapprochera le plus des anciens mythes et il comptera environ 1000 textes (pour bien faire le tour de la question à travers plusieurs points de vues, philosophique, religieux, contes paysans...etc).

Ce n'est pas parfait pour l'instant, d'autant que réécrire une mythologie oubliée est un gros challenge, mais...mais...on va y arriver, ce sera de mieux en mieux).

Avec l'apport d'un sommaire, correction des fautes orthographe et le travail d'un lyrisme plus antique ce sera presque parfait.

(Pour tous les écrivains en herbe, je peux vous dire ceci: les plus grands écrivains du monde ont toujours fait une floppée de fautes d’orthographe avant réécriture).

Toutes ces petites histoires vont se recouper peu à peu pour enfin offrir en final les véritables contes gaulois.

Il s'agit dans un premier temps d'utiliser une écriture basique, trés simple, ensuite j'y apporterais les formes du texte bardique, la versification finale et pourquoi pas, quelque textes écrits entièrement en gaulois. A voir.


Le texte doit de toutes les façons appartenir à l'astral, ses moments, ses aubes et ses nuits mèneront le texte en ce qui devra devenir une ode.

Terre gauloise.
Terre gauloise.

 

Sommaire

 

 

 

Graselos et Histria, aux débuts du temps.

Les chaînes d'Ogmios.

L'arbre du jour et l'arbre de la nuit.

Le centre spirituel.

Kernunos,

Taranucus,

Les trois grues.

Les oiseaux.

Lugus et le char du soleil.

Le grand océan de l'ouest.

Taranis, la justice des loups.

Les grands anciens.

Cotis.

Pyrenne.

Le serpent et l'hippocampe.

L'île au milieu de l'univers.

Le temps descendu sur terre.

Les Abnobae.

La grue et le serpent.

Canauos.

Royaume.

Les trois cavaliers.

La chevauchée de l'âme.

La pierre noire.

Le retour du roi.

La réincarnation du dragon.

Les géants de pierre.

Cosiio.

Graselos 2.

Les pierres d'éternité.

Les trois cercles.

L'épée de la destinée.

La couronne des dieux.

Érda.

Le bouclier uimbori.

Deugdonoï.

Le jeune chien de guerre .

La tarasque.

Le cheval gaulois.

Les quatre rois.

Le temple des quatres soleils et des quatres lunes.

La chaîne des nuages.

Ogmios le vieux lion.

L'esprit des guerriers.

Brigania, la fidélité.

Grannos.

L'entreterre.

Le roi dragon et le feu sacré.

La hache d'Esus.

Les Artionis.

Ageïon.

Le cavalier du jour et le sanglier de la nuit.

Samonos.

La lyre d'Ageïon.

Le tambour d'Aghos.

Dusios.

Catu-Bodua.

La flute de Ianuaria.

Les sept Sulévias.

Atesmérios.

La serpe d'Atis.

Carnix, le sanglier de guerre.

Le berceau des étoiles.

La vengeance gauloise.

Le coq gaulois.

L'hippocampe.

Le poisson.

La fleur de l'aube.

Les quatres grains et le Denier gaulois.

Le lys du roi.

La cape ailée.

La hiérarchie des dieux.

Tolosendosos.

Le lièvre.

Epona.

Damona.

Nantos.

Acesonios.

Gabenos.

Boruos.

Kerionos.

Séquana.

Automnus.

Bormos.

Marcos.

Magos.

Larroson et Lerina.

Xuban.

Orcia.

Magiorix.

Ducavavios.

Le language des morts.

Le vase sacré.

Aereda.

Dullovios.

Lagodos.

La chèvre-licorne.

Le corbeau.

Le livre du passé.



Avant le monde des hommes il y eut celui des dieux. Un univers de pureté primordiale, et ce sont eux qui ont créé notre terre.

 

Graselos et Histria, au début des temps.


Il y eut l'eau, recouvrant tout, partout il n'y avait qu'eau, torrents, courants, du monde d'en bas, du monde d'en haut,du monde du milieu,

et puis il y eut des marées,

Et l'eau se retira et puis elle revint, c'est comme ça que nacquit le monde, dans des convulsions douloureuses en créant l'amour et la haine entre tous les êtres,


 

Après il n'y avait que la boue d'un grand marais,

On l'appelait Baua l'étrange, l'étrangère et la nouvelle,

Elle recouvrait tout et rien n'y apparaissait,

Et le monde fût séparé en deux,

Il y eut la lumière et l'hombre,

Uiri la vérité unique verdoyante et sonios, les songes dans son hombre,

Il y eut l'esprit et la matière,

L'eau et la terre se séparérent,

Ce qui était solide alla dans une direction,

Graselos fut un dieu de l'immobilité,

et ce qui était liquide alla dans l'opposé,

Histria était la mère de toutes les mouvances,

Une première île toute ronde situat le milieu,

Elle ressemblait à une montagne haute,

Les premières plantes étaient des pierres qui poussaient toutes droites sur ses flancs,

Ces pierres se recouvrirent de mousse,

Et l'île palustre prit une couleur verte émeraude,


Les chaînes d'Ogmios.


Ogmios le vieux savait tout des débuts et de la fin des temps. Il était là avant que la terre et notre monde apparu. Au milieu de l'univers un arbre poussait et ses feuilles, ses branches, retombaient en tous sens. Certaines branches ressemblaient à des serpents, sortes de lianes cherchant partout où s'accrocher. Autour de l'arbre beaucoup d'animaux différents se tenaient en regardant ses cimes, et ils entendirent les serpents siffler, c'est alors que tous les animaux tournèrent en rond, comme attachés à ces sons venus des hautes branches. On trouva un sanglier, un aigle, un chien et même un crocodile plus tous ceux qui regardaient. Au sommet de l'arbre était un lion plein de noblesse, c'était Ogmios. Et les serpents sur les branches lui obéissaient, Ogmios parlait et de sa bouche des chaînes sortirent pour enchaîner l'univers. Ainsi le chien, l'aigle, le sanglier et le crocodile ne purent s'échapper, comme si des liens invisibles les empêchaient de partir.  Un jour les hommes connurent les paroles du vieux lion et ne purent pas plus s'en défaire. Et c'est comme ça que l'univers tout entier se mit à tourner autour de l'arbre du vieux lion, en son milieu se trouvait le soleil. Au début les hommes et les femmes ont vécu dans l'obscurité, mais en attendant la sagesse du vieux parleur, ils apprirent que tous leurs princes et tous leurs nobles, tous leurs héros, auraient la force et les attributs de quatre animaux chacun.

On dit depuis que la chaleur de la vie nous maintient sur la terre et qu'Ogmios nous tient de ses chaînes avec l'amour, la rage, la patience, la compréhension et bien d'autres choses qui font se resserrer les liens humains.



 

      L'arbre du jour et l'arbre de la nuit.


Un coq chanta dans la nuit pour annoncer le jour venant,

De ce moment secret la graine se fendit en deux et d'un côté l'arbre du passé mort, de l'autre l'arbre renaissant, virent en leur centre pousser comme un soleil. Les deux visages de la diversité apparurent ainsi.

Dans le matin des feuilles poussèrent et au milieu du jour elles furent bien grande. De la chaude fleur matinale quelques fruits se formèrent dans l'après midi. Au soir de la vie les feuilles tombèrent en recouvrant le sol d'une jeunesse perdue. Lorsque l'obscurité recouvrit cette âme montée vers le ciel il ne subsistait plus que des branches nues. L'arbre semblait  mort mais il portait encore ses fruits, ceux là dansaient dans les vents célestes. Quand on levait la tête vers les frondaisons mortuaires on apercevait comme de petites gouttes de lumière et on entendit un oiseaux chantait des prières pour apaiser les morts. Chaque branche encore debout menait vers une étoile et leurs formes dans la nuit rappelaient la formes des divinités saisonales d'une lumière passée.



Le centre spirituel.


Au milieu de toutes les forêts, se trouvait le lien entre tous les êtres vivants. Humains où animaux, fleurs et feuilles, insectes, vers et oiseaux, conjuguant la vie a l'état pure, avaient tous un lien invisible avec le centre du monde vivant. Un lien invisible du monde de la lumière et pourtant, c'est de la que tous tiraient la force brute de vivre et de croître sur la terre.

C'était ce qu'on appelait "le centre spirituel", arbre gigantesque caché de tous, son tronc montait jusqu'au ciel, et ses branches atteignaient les étoiles. Autour de lui poussait le lierre sacré qui l'abritait des regards impies des Dusios, car les mensonges se nourrissaient des songes,

Ils ne pouvaient rentrer en ce lieu.

Il n'y avait donc qu'une vérité, et les milliers de mensonges assaillants ne pouvaient la pénétrer.


Kernunos.


À l'intérieur de la montagne il y avait un lieu sacré,

Cela se situait au centre de l'univers,

Au centre de la terre une graine avait germé,

Le dieu qui se tenait là possédait une forme mi-humaine et mi-cervidé,

Son monde fut l'intérieur du monde,

Son palais se nommait l'Aidubno,

C'est de là que partent les sept rivières de la pensée,

C'est à partir de là que Kernunos construisit les Andéros, le Bitu et l'Albios céleste,

Lors d'une grande colère venue des profondeurs,

 Apparurent deux dragons enragés,

 

Taranucus

 

la tourmente faisait rage dans l'esprit du temps en marche,

Il y eut Gari le fort grondement,

De la bouche du dieu sortirent les trois éclairs de l'Anmane,

Il se mua en en un loup gris à deux têtes,

Taranucus mordit les dragons si fort pour séparer les créatures,

d'une emprise si considérable car sa machoire était réputée pour ne jamais lacher ses prises,

que les dragons s'élognèrent l'un de l'autre,

laisant la place centrale en paix,

Et il y eut Tougios la partie gauche,

 Et il y eut une partie droite, dixio,

Et il y eut Adi le dessous, et il y eut Anat un dessus,

Il créa le temps, la lumière et l'obscurité,

Il garda un oeil fermé et la nuit se fît sur un côté du monde,

Trois jours passèrent et deux grands cerfs, l'un blanc et l'autre brun apparurent aux côtés du dieu,

Les deux cervidés s'opposaient sans cesse mais sans se blesser,

Ils avaient perdu la bestialité des dragons,

C'était des bêtes nobles qui possédaient la même force chacun,

La même envie mâle de s'imposer,

Là encore aucun animal ne recula complètement,

Celui de droite reculait un peu, puis il réavançait,

Celui de gauche reculait quelquefois, puis il réavancait,

C'est comme cela que nacquit la conscience,

L'équilibre de ce qui était juste où pas,

Le dieu de l'esprit et de la conscience en garda les cornes en formes de branches,

Une de chaque côté et il y avait seize pointes acérées,

Comme autant de directions,

Chez les équites héritiers du noble dragon,

 on les appellaient aussi "les épines du dragon solaire",

Et chacune d'entre elle mène vers quelque chose de particulier,

Comme le disaient les guerriers de l'antiquité.

 

La nuit tomba du côté de l'oeil fermé,

À la place du cerf brun il y eut un taureau sombre, très grand très lourd et trés stable,

Celui ci fît face au cerf blanc pour l'empêcher d'avancer,

Le taureau n'aimait pas les ardeurs acharnées du premier animal,

Il se rappella tout ce qui fût inventé pour devenir le dominant,

Le cerf blanc était le créateur du temps en marche, l'Ilhumno Gala,

Le taureau noir devenu la mémoire de Kernunos se nommait Donn car il appartenait à la nuit de Dana,

Une troisième corne claire, lui poussa sur la tête et ainsi la nuit se sépara en deux tandis que le jour resta entier,

Le commencement était le passé,

La fin en sera le futur,

Et au milieu est le présent,

C'est comme ça que fut inventée la mémoire,

 

Les trois grues.

 

Trois grues se s'envolèrent sur les hauteurs,
Elles inventèrent les étoiles et les muses célestes,
Il y avait trois grues et il y eut trois ailes,
Et le ciel se mît à tourner sur lui même à la force de ces ailes,
Le vent sacré réveilla la terre,
Le cerf blanc frappa le sol plusieurs fois de ses onglets, 
Il crachat abondamment,
Et un grand serpent rouge sortit d'un trou dans le sol,
Il portait en lui un sang qui était froid mais sa morsure était brûlante comme le feu passionné des Anderos,

Et puis le grand cerf et le Taureau firent place à deux jumeaux au milieu de la nuit,

Car la nuit se partageaient en deux,

Le premier héritant du monde de la lumière et de la vie charnelle de ceux qui y séjournaient,

Le second eut pour mission de régner sur le monde sombre, celui de la mémoire profonde et de l'esprit,

Et les deux jeunes guerriers portaient un casque à corne car ils étaient nés au milieu de la nuit du Taureau,

Le premier était né dans la nuit du matin,

Le deuxième était né dans la nuit du soir,

Le cerf blanc resta dans l'Aidubno, dans la lumière primordiale avec Teutates,

Le père de ce qui existe de vivant dans l'univers, le temps,

Il leur fût donné une roue à se partager chacun,

De couleur blanche et sombre,

Les deux côtés de la roue du temps, 

de l'éternité gauloise,

 


Les oiseaux


Des oiseaux dans l'arbre du temps.


Ainsi la lune et le soleil jouaient, les étoiles se suivaient, mourrant et renaissant aux fils des processions.

L'arbre au centre du monde avait pris racines jusqu'au centre de la terre.

Les sages admirent l'invisible et encensent les dieux, et un jour l'un d'eux compris pourquoi ces divinités habitaient là haut sous la forme d'oiseaux souvent.

Les reptiles rampent a terre parce qu'ils n'ont pas l'agilité de l'esprit,

Les hommes étendent leurs bras autour du monde en espérant un jour s'envoler, mais dans l'arbre du temps, les seuls à vraiment comprendre les choses sont toujours ceux qui les regardent de haut, les oiseaux. Ces oiseaux innocents, capables de s'adapter à des courant célestes, surfant sur les vents des époques, se jouaient des tempêtes et riant du temps qui passait inexorablement. Aucun être sur terre n'aurait sût s'adapter si bien en échappant à la lourdeur de leurs âmes. Et puis un jour l'un d'eux prêta ses ailes à une âme innocente parmi les hommes. Celui là appris à ne plus retomber et à montrer au siens où était le salut.

Le mythe raconte comment les étoiles changent de formes et comment aux huit époques de l'année, le vol des Oiseaux est vu différemment.



Kernunos.

 

Elles furent construites avec les huits rameaux qui poussaient de chaque côté sur la tête de Kernunos,

Et les jumeaux étaient chargés de les faire avancer autour de l'île-planète,

Un jeune chien-loup se dirigeant vers le premier llamos, guerrier de la lumière et de la chair,

Il renfermait toute l'animalité guerrière des chasseurs,

Un cheval ailé se dirigeat vers le deuxième Llamos du monde sombre et de l'esprit vivant,

Il renfermait toute la noblesse de la pensée guerrière,

C'est comme ça que commença l'histoire des hommes de gaule, 

Comme un combat pour la vie.

 

 

 

Tous les ans les grues venaient visiter le Bitu lumineux,

Elles prenaient des nouvelles, 

nichaient sur de hauts arbres,

Puis elles repartaient vers le ciel au moment de l'hiver,

On regardaient ces trois étoiles venues de la terre,

Pendant l'été elles se posaient sur l'arbre le plus grand,

Un jour elles y déposèrent un œuf différent des autres,

Il était tout rond, gris argent, constellé de tâches et d'hombres,

C'est comme ça que la lune est apparue,

C'était le premier œuf mais il était comme une pierre,

Le premier dragon se mît en colère et ouvrit un trou dans la terre,

Et il crachat en l'air une pierre de feu du monde des passions,

 Si étincelante qu'elle illumina la lune,

Et c'est comme ça qu'est venu le soleil,

Et que la lumière commença à régner sur la terre nuit et jour,

Le lune avait le passé, le présent et le futur hérités des grues sacrées,

Le soleil la suivit et sa colère se transforma en amour,

C'est comme ça que commença l'histoire des femmes, 

Une suite d'évènements lumineux dans le ciel nocturne,

Comme une renaissance éternelle,

 c'est comme ça qu'apparu la profondeur,

Et il y eut un avant et un aprés,

En même temps qu'un devant et un derrière.





 

 

Au début sur la terre il n'y avait aucun habitants,

Et puis les bois de Kernunos poussèrent et traversèrent le sol,

C'est comme ça qu'il y eut des montagnes qui montaient jusqu'au ciel,

Ces repousses étaient dures comme la pierre,

Certaines étaient droitement sorties de la terre,

Ces longues pierres debouts étaient l'oeuvre du temps,

Et puis d'autres branches apparurent sur leur sommet,

C'est comme ça que le premier arbre poussa,

Des pierres qui montaient jusqu'au ciel,

Et il y eut des graines qui redescendirent sur la terre gauloise,

D'autres arbres virent la lumière,

Ils se distinguaient en des formes différentes,

Il y en eut avec des pattes, des têtes, 

Il y en eut qui ressemblaient à des formes d'hommes, 

C'était les anciens,

Les premiers pères et les premières mères,

Dotés d'un grand savoir sur la vie,

Ils portaient une coiffure verte et sombre,

Et ils étaient éternels et nombreux,

Lugus et le char du soleil.

 

Lorsque la pierre fut jetée dans le ciel, il y eut comme une figure d'homme qui s'installa dessus,

Il se nommait Lugus, dieu de la lumière,

Et c'est lui qui révéla la femme qui se tenait debout sur l'oeuf lunaire,

Elle se nommait Edunia, princesse de la lumière de la lune,

Elle était vierge car personne ne l'avait jamais approchée,

Son ventre grossissait chaque fois qu'il la regardait,

Il ne lui fallait que 14 jours pour enfanter,

Et une jument lui fut donné pour qu'elle parcours le ciel au dessus de la terre,

La pierre de Lugus se transforma en roue, 

Puis en char divin,

Et un cheval avec un visage d'homme fut attelé au char,

C'était la lumière du dieu qui le guida,

La jument d'Édunia nourrissait tous les enfants du monde grâce à son lait qui descendait jusqu'à eux,

Et les deux jeunes gens parcouraient la terre en galopant dans le ciel,

Avec le soleil Lugus fabriqua une roue pour le char du temps,

Elle possédait quatre parties qui la faisait solide,

Comme les quatre saisons de la vie,

De la lune, Edunia se fît un bouclier de femme,

Ce bouclier était monté en quatre parties,

Et il reflètait la lumière vers la terre pendant un mois, les vieux disaient "ce sont les quatres parties du monde!".

 


Le grand océan de l'ouest.


Alors on naissait, on vivait un temps et puis on mourrait.

La vie en elle-même était lumière, resplendissante, gaie où triste, le plus souvent heureuse. La vie est chaleur, comme celle du corps, et en été l'on vivait bien mieux s'en hivers. La vie était comparée au soleil qui traverse le ciel de l'esprit. Et puis un jour où l'autre ce soleil se couche et disparaît pour renaître plus tard. Et l'on disait que le bout du monde, la fin de la terre se situait à l'ouest, là où était le grand océan. C'est là aussi qu'on situait la fin de la vie, l'âme des morts disparaissaient comme le soleil à l'horizon, à l'ouest. On avait surnommé le lieu "océan de toutes les tempêtes" car peut en revenait. C'est là sur ces plages qu'on pouvait prier et faire un pont à travers l'au-delà pour parler aux défunts. Le centre du monde était en terre gauloise, ce pays qu'eclérait la grande lumière de Lugus, sa fin physique était dans les vagues de l'ouest, là était la libération, les Dusii ne pouvaient aller là bas, ils étaient maintenus à terre par le grand dieu du temps et des esprits, kernunos. C'est aussi là, aux horizons du vaste océan que se trouvait la déesse de la mort et de la vie, Mori, celle qui habitait dans l'ombre de la terre.


Taranis, la justice des loups.


La justice des loups.


Taranis à la parole de tonnerre était le second fils de Kernunos, son esprit était brillant comme l'éclair, sa décision irrévocable faisait trembler les cieux et la terre..

Les loups lui appartenaient et selon leurs usages c'est eux qui rendait la justice. Ils gardaient les frontières comme leur propre territoire, ils affrontaient les lions et les ours pour protéger leurs enfants. Ainsi était rendue la justice de Kernunos, par les hommes les plus fidèles à leurs tribus, organisés en un bras armé faisant régner l'ordre des lois partout sur les terres gauloises. Ils étaient rois des forêts et des plaines, tous les animaux les respectaient, tous les hommes aussi.





Cotis.


Le dieu héron sauvage était bien connu dans toutes les tribus gauloises, c'était celui dit "de la projection" a cause de son bec et de sa façon de le projeter en avant. L'animal en question ne réfléchissait pas beaucoup avant d'agir férocement, c'était un dieu des passions du monde d'en bas, du grand marais primordial. Cotis fût le dieu des premiers , de ceux qui passaient avant les autres, de la volonté enflammée des guerriers armés de lances et de javelots. Ce fût un dieu combattant mais pas que cela car il servait aussi les vieillards dont on disait qu'ils étaient avancés dans l'âge et dans le savoir, là aussi, Cotis incarnait une référence à ceux qui passaient pour détenir la sagesse. Sa posture immobile pendant des heures et sa façon d'observer les alentours en firent certainement un dieu qui surveille les évènements. Ainsi existait Cotis, gardien et comtemplateur des beautés et des rudes vérités qui l'entouraient. Un gardien de la mémoire...


Pyrenne.


De l'autre côté du monde visible il y eut celui des dieux et des divinités de l'autre monde, pourtant certains dieux et déesses résidaient sur terre, tandis que d'autres restaient au ciel, et puis il y avait des divinités du sous sol pareillement. Mais ce qui était aux dieux, l'éternité et tous les fruits de la terre, ne pouvait appartenir aux hommes, où seulement passagèrement. C'était une malédiction pour le bien de l'évolution, tout ce que l'on pouvait aimer sur cette terre lumineuse devait disparaître un jour et nous manquer. Un de ceux du ciel descendit alors sur terre. On disait de lui lors de son séjour ceci: "s'il ne trouve rien à aimer, les dieux nous oublirons", il s'agissait d'Ogmios. Les dieux connaissaient tous les bienfaits déjà et peu de choses pouvaient encore les surprendre agréablement, ils avaient besoin de nouveauté pour exister et ils créèrent les hommes et les femmes pour cela. Ils envoyèrent sur terre cet être de lumière, un demi-dieu, pour y trouver la plus belle chose qui soit, si cette chose existait, et pour la leur ramener. 


Ogmios descendit sur la terre et chercha longtemps la plus belle des choses, il marcha douze mois et a un moment il entendit parler d'une princesse des montagnes nommée pyrenne. On disait que sa beauté dépassait l'entendement et personne ne levant les yeux sur elle un jour ne pouvait plus l'oublier ensuite. On l'appela pyrée également, une jeune femme au fort tempérament, fille du jour et de la nuit, elle était richissime d'or et de métaux dont regorgeaient les torrents. Ces mêmes torrents dont un des plus grands portait le nom du serpent. Ogmios alla en son royaume et fût surpris qu'il soit si proche des cieux, certaines montagnes menaient directement aux nuages purs et sacrés, là où rien n'avait pu être corrompu. Le dieu au fort caractère rencontra pyrenne au détours d'un vallon et fût immédiatement séduit, il y avait bien une chose sur cette terre plus belle que toute les autres. Il engagea donc la conversation en usant de la langue sacrée des dieux, intimant à pyrenne de le suivre, la suppliant lorsqu'elle refusa de quitter son palais grandiose. Mais elle ne voulut pas le suivre car on ne bouge pas les montagnes et Ogmios échoua a la convaincre. La séduction de Pyrenne chavira le coeur du demi-dieu et puisqu'il ne pouvait rester longtemps sur place, celui-ci dû partir triste d'avoir rencontré celle qu'il ne pourrait jamais oublier. Chaque chose à un prix sur cette terre, sauf moi qui n'en ait pas lui souffla la nymphe.  De leurs amours nacquit un grand serpent dévalant les pentes et emportant tout sur son passage, les roches, la terre, les arbres et les imprudents dans un bruit de roulement énorme que l'on entendait à des centaines de kilomètres de là. 

Le palais de Pyrenne est encore à sa place, là où il a toujours été, et l'esprit séducteur de la montagne n'a jamais pu le quitter, on l'appelle aujourd'hui "les Pyrénées".





Le serpent et l'hippocampe.


Dans le royaume des morts habitait une grande déesse. Son trône était gardé par trois griffons géants, ils avaient un bec crochu, des griffes immenses et de grandes ailes qui leur permettaient de voler en cercle.

Cette déesse Morgana avait en sa possession le vase sacré de la vie et de la mort et ses gardiens allaient en sens inverse du temps des vivants. Personne ne pouvait s'approcher de cet endroit sans périr à petit feu ou plus rapidement encore.

Kernunos avait lui apprivoisé le serpent antique qui habitait les chairs et il lui obéissait maintenant.

Alors voyant que tous les êtres qu'il créait périssaient, il renversa la roue du temps, l'arbre qui tenait le monde. Une grande magie s'opéra et la panthère du passé et du futur attaqua l'esprit des morts. Celle qui venait du sang du dragon avança sur la terre. Ainsi la mort fût arrêtée un moment et le serpent puis entrer dans le royaume interdit aux vivants. La grande déesse fût surprise mais le serpent lui plut car il était charmeur. Ainsi le serpent entra dans la terre mère interdite aux hommes du dessus, l'endroit où le premier dragon avait eut la vie. Et il y resta un hivers entier car il faisait toujours chaud dans cet endroit où les flammes et les laves bouillantes n'étaient jamais moins.

Alors Kernunos relâcha la roue sacrée et le temps repris son cours normal. À l'été le serpent revînt de l'entre monde, mais il avait changé, il possédait encore une queue mais elle s'était enroulée sur elle même, il possédait encore des cornes mais elles s'était déroulées sur sa tête. Dans son dos avaient poussées comme des ailes et des nageoires, son ventre était plus proéminent mais surtout sa tête ressemblait à la tête d'un cheval des terres. Le serpent sortie du ventre de la terre mère se transformait peu à peu en un hippocampe noble, un des descendant du dragon. La déesse de la mort et de la vie fût attristée du départ de l'hippocampe vers le monde des hommes et elle garda alors avec elle une des créatures de kernunos, elle garda la panthère du présent avec sa magie mortifère.

C'est depuis cet épisode où Kernunos et Morgana se rencontrérent que le temps des hommes allait dans un sens et que le temps des femmes alla en sens inverse. Ainsi les cycles de vies succédèrent aux cycles de morts, et la mort rendit des naissances nouvelles au monde vivant. Les hommes vivaient, mourraient, puis renaissaient.



Les grands anciens.

 

C'est grâce à cela que grandirent les anciens,

Ils étaient devenus des géants aux formes animales, 

recouverts de feuilles et de branches qui les protégeaient,

Autour de l'arbre central douzes grands anciens s'établirent en formant un cercle,

La première clairière autour d'un arbre gigantesque,

Venant du ciel il y avait trois rayons de lumière,

Et le monde fut éclairé de trois manières différentes,

Il y eut les eaux, les rivières, les lacs et la mer,

Il y eut la terre, les montagnes et les plaines,

Il y eut le ciel, les nuages et le vent,

Au centre il y avait la force du chêne,

La vitalité du frêne,

Et la majesté du hêtre.

Les douzes anciens se divisèrent la terre, la mer et les airs,

Elles mêmes furent divisées en deux parts de la chair et de l'esprit,

Et c'est comme ça qu'il y eut un arbre du taureau, 

Un arbre du lion, un arbre du sanglier, un qui ressemblait à un humain, 

Et toutes les formes de la créations furent dans les cieux,

Celui qui était au milieu ressemblait presque à un homme.

 

 

 

 

L'abîme du ciel était partout autour, 

Là où les eaux terrestres finissaient, elle commençait.

Les Nautes allaient loin et débarquaient déjà sur d'autres îles et continents. 

Mais il n'y avait pas de fin au voyage,

Au bout du monde on montait au ciel étoilé, 

Emportés par des courants sur lesquels les étoiles flottaient.

On disait alors que tous les vents venaient de la mer et que si les arbres dansaient c'était pour faire plaisir aux dieux et déesses brillants là haut. 

Et puis on racontait encore que les vents de la nuit caressaient les joues des chanteurs et chanteuses du nemeton, 

Tandis que les souffles du jour emplissaient les poumons des nouveaux nés gaulois.

 

Le jour était au prince ce que la nuit fût à la reine, 

Un jour de tempête elle pleura sur le sol décharné dit on,

Le prince de la lumière transforma ces pleurs en colonnes colorés,

C'est comme ça que nous sommes nés, 

Quand les maux d'une mère se transformèrent en bonheurs,

Aux sueurs de l'aube est le petit matin de l'humanité,

Le soleil et la lune continuèrent leur course autour de l'île, En essaimant leur progéniture partout. 

Les douzes arbres autour du monde ne cessérent de danser,

Comme s'ils essayaient de marcher, 

À tour de rôle ils portèrent la perle lunaire au milieu de leurs branches.

Il y avait à cette époque sept rayons de couleurs,

Ils faisaient un pont vers le ciel pour le soutenir,

Sept rayons entourés de hauts nuages blancs,

Et il y avait quatorze jeunes hommes et femmes qui naquirent pour chaque arbre autour de la terre, 

C'était eux les premiers hommes et femmes,

Ils se divisèrent pour honorer les sept colonnes soutenant les cieux.

À l'une des extrémités du pont il y avait un garçon,

Aux autres extrémités dudit pont il y avait une fille.

Les arbres choisirent chacun leurs représentants parmi les premiers nés, 

Il y en eut 24 qui furent nommés pour guider les leurs,

On les appela "les tribus des 12 arbres",

L'un de ces arbres en hiver, au 12 ème mois prît l'apparence de la mort,

Et celui qui était au milieu de la lumière prît l'apparence de la vie,

 

Une île au milieu de l'univers.

 

Sur l'île au milieu du monde ces premiers nés avaient gravit la montagne,

Ils avaient accédé à la grande pureté qui règne au dessus de tout. 

Il n'existait aucune noirceur au sommet des dieux, 

L'univers avait été partagé en deux,

Mais dans ces eaux célestes était la réalité éternelle, 

Celle qui ne peux pas disparaître.

Dans la nuit la déesse primordiale émanait ses éclairages,

 Comme sa volonté sans partage,

 De là vînt la vie qui s'installa plus bas, descendue au travers des rayons de la divine lumière.

 

Au douzième mois de l'année la mort avait fait son apparition,

Dans les cieux partout autour les sombres nuages obscurcirent la vue,

Dans le grand marais une chatte se mit en chasse,

Elle était seule dont les yeux perçaient l'obscurité de la dernière nuit,

Elle chercha longtemps parmis les grands roseaux de l'année,

L'animale portait trois griffes acérées à chaque patte,

Et elle bondit sur les formes noirâtres,

Dans sa colère ces griffes d'argent déchirèrent les nuages noirs,

Dans le ciel des hommes la lune transperça les nuées,

Apparu alors la grande cavalière avec sa catéïa,

L'arme redoutable qu'était la lance du retour mit en pièces les nuvoles obscures,

Ainsi Edunia posséda la fureur de la lance double et le bouclier de la lumière,

Avec les nuages restants elle se fît une coiffure,

Et les hommes et les femmes de la terre enfantèrent leurs descendants,

C'était la résurrection des corps,

Les nouvelles générations nées gràce à la volonté de la chatte,

Le bouclier portait le symbole des quatre lunes,

Il était le lien entre le passé et le futur,

 

On associa le bouclier et la cateïa,

Et ils devinrent le symbole des mères de la tribu,

De celles que même la mort ne pouvez pas arrêter,



Le temps descendu sur terre avec la lumière de Lugus.


Et les plantes poussèrent, les agriculteurs travaillaient tous d'arrache pied, il fallait débroussailler les champs, creuser des sillons pour y mettre les précieuses graines, et puis puis la pluie venait. Dés lors juste avant les fêtes de Ganor, on dansait dans les champs boueux afin d'y mélanger la semailles et la terre. Et puis Lugus venait, descendu du ciel sur la terre, la lumière et la chaleur engendra la pousse. C'est a ce moment précis de l'année lumineuse que l'on se rendait compte à quel point le temps était précieux. Kernunos renaissait de l'autre monde, les branches fleuries promettaient leurs fruits. Mais les gens vieillissant eux aussi se faisait de drôles de réflexions.

"Nous travaillons d'arrache pieds mais les dieux vont plus vite que nous, une bonne terre nettoyée revient vite à la vie sauvage" disait t'il. Et pendant toute la période lumineuse les récoltes poussèrent mais les plantes sauvages et envahissantes des abnobae revenaient sans cesse à l'assaut. Lugus apportait la lumière du ciel en même temps que les hommes combattaient la vie sauvage et les mauvaises herbes réduisant leurs efforts à néant. Cela ne s'arrêtait jamais. Ils travaillaient dur, contre celui qu'il adorait pour cultiver les réserves de l'année. 

Ainsi disait on, Lugus avait engendré le temps sur terre.


 

Les Abnobae.

 

Elles étaient les descendantes de la grande déesse mère Iahé,

Les ancêtres racontaient que dans le ventre de la déesse,

Il y avait toutes les eaux célestes,

Tous les courants de l'univers,

Et qu'au milieu de celles ci se trouve notre monde en gestation,

Voilà pourquoi elles ont obtenu le pouvoir de la destinée,

Les femmes étaient toutes les héritières de Iahé,

C'est Iahé qui enfanta la jeune Mori,

Là où commence et finissent toutes les eaux,

Mori à son tour enfanta Gallia la montagne sacrée,

Quand la lune eut pleuré sur les rochers,

Le soleil de l'aube en fît sourire les sources de lumière,

Elles s'appellèrent les Niskae Kantae,

Le groupe des nymphes chantantes,

Et leurs paroles se rejoignirent pour former le grand fleuve de la vie,

Celui qui coule au milieu des douzes arbres de l'année,

Les Niskae portait des ailes dans le dos et avait une queue de poisson,

Leur chant dédiait ses paroles à chacune de leurs branches,

Et les arbres commençèrent à bouger,

Ils formèrent un cercle autour de Gallia,

C'est comme ça que sont nés les jardins d'émeraude,

Le monde primordial où habitaient les fées Abnobae,

C'est comme ça que sont venues Bélissama, Brigania, Nantosuelta et leurs soeurs,

 

 

Elles étaient aussi nombreuses que les étoiles du ciel,

Abreuvant chaque part de leurs territoires avec leur part de la lumière,

Mais elles n'étaient pas toujours aussi bonnes qu'elles le paraissaient,

Car venue sur la terre avec les larmes douloureuses de la lune,

Trois jours par mois elles chantaient : "

Gare à ceux qui viendrez envahir les terres des Abnobae, 

Car ils seraient emportés dans les flots déchainés",

Des femmes vînrent toutes ensuite avec trois griffes de chatte,

On les appelait "les trois vierges sacrées",

Celles qui était au centre portait les deux ailes du grand aigle,

Sa fille qui était à sa gauche portait en elle le passé consommé,

Son autre fille qui était à sa droite lui tressait une natte argenté,

C'est avec cette coiffure nuageuse qu'elle protégeait les moments à venir,

Et on l'appela "la fileuse" de futur,

Pendant ce temps, la grande cavalière monta dans le ciel,

Elle se posa au sommet de Gallia,

Sa lumière descendit partout sur la terre gauloise,

Cette déesse qui vînt se nommait Épona,

La mère de tous les cavaliers parcourant les chemins,

La déesse des chevaux fût mère des centaures gaulois, les équites,

Et elle fît grandir les enfants grâce au lait de la lune,

 

 

 

      La grue et le serpent.


Trois grues parcouraient le ciel et appelant les hommes à lever les yeux vers les cieux. Elle allaient et venaient toujours ensembles, dans une formation de vol bien particulière aux espèces de migrateurs. En cela elle annonçaient les saisons et avertissaient des changements climatiques. Les trois grues représentaient le temps, la hauteur de la spiritualité et de la magie gauloise. Une d'entre elles s'était posée sur la terre pour y faire son nid. La grue du passé avaient à ses tout débuts rencontré un serpent qui rampait toujours collé au sol. Le serpent des instincts primaires et animaux, de la bestialité et des envies les plus basses. Alors elle le prit dans son bec et malheureusement l'avala. Depuis cette date les hommes naissaient comme des animaux, et ceux qui ne  connaissaient pas l'histoire des deux autres grues ne parvenaient pas à s'élever plus haut que le sol. On dit que c'est pour ça que les bébés marchent à quatre pattes avant de marcher la tête haute dans les nuages.

Canauos.

 

Édunia descendit sur terre sous la forme d'Epona,

Comme la lumière descendait de la lune,

Et au matin du monde Lugus en fît de même,

La lumière du soleil toucha le sol sous la forme d'un roi guerrier,

On l'appelait par plusieurs noms,

Longue main parce qu'il pouvait tout toucher,

Longue épée parce qu'il était précis en tout,

Canauos le jeune chien de guerre qui ne savait pas s'arrêter,

Et bien d'autres encore,

Et puis un jour là lumière de la lune et celle du soleil se rencontrèrent,

De cette union naquirent d'abord un fils puis 14 autres enfants,

7 filles aux caractères bien différends,

Et 7 garçons aux caractères qui se suivaient,

C'était les Sulevias aux ailes dorées,

 et les lourds et musculeux centaures,

L'un d'eux possédait trois visages, 

Et trois chevelures que le ciel lui prêta,

Avant il était blond lorsqu'il regardait le passé et sa naissance,

Roux comme l'aube et le tramont pendant la journée,

Et puis pour ce qu'il ne savait pas encore il était du brun nocturne,

Celui dont on devine à peine les formes,

 

 

 

 

2em partie.

 

 

 

Royaume.

 

On dit chez nous qu'il n'y a pas de roi sans reine, effectivement la terre, la mer et le ciel sont des réceptacles de vie, la femme était garante de l'avenir chez les gaulois.

Et donc sans reine la vie d'un royaume ne peut germer.

Au centre du monde est le germe d'un royaume, autour de la graine est la femme qui lui donne ses atours, des beautés spirituelles et physiques dont nul être ne pourrait se passer.

C'est là qu'est le joyaux qui subjugue les corps projetant les pensées dans une ritournelle lumineuse.

 

Ce réceptacle de toutes les beautés du monde garantie la paix, l'entente, le partage. Contre toute attente, le grand pouvoir c'est elles seule qui le possède, le gardant jalousement, protégeant l'avenir qu'elles orientent.

Ce sont les reines qui tiennent les dragons en respect, ce sont aussi elles qui peuvent les relâcher.

Je ne ferait pas l'éloge des amantes trop religieuses ayant l'habitude de dévorer leurs mâles pourtant la femme était libre chez nous et n'obéissait qu'à elle même.

 

Ainsi l'univers gaulois nacquit de la déesse mère, et ses royaumes furent fondés par des filles. Des femmes enfantèrent des hommes et les éduquèrent tout en leur donnant la jeunesse de l'âme. Le courage, l'abnégation et la rage, la force physique, l'absence de peur leur forgèrent la réputation des drungeos gaulois. Et c'est parmis eux que l'on vit émerger les caractères royaux, systématiquement c'est parmi les héros qu'étaient choisit les nouveaux rois.

C'est ce que l'on racontait dans le milieux des hommes mais chez les femmes une autre histoire courait.

 

Il y était question de l'un de ces rois, on dit que l'une des lignées féminines s'éteint, la garde du joyaux fût confiée à cet homme.

Et un jour, tombant amoureux d'une très jolie paysanne de passage, il le lui montra pour savoir si elle était de lignée divine car seule l'une des filles de la déesse pouvait recevoir la pierre des âmes. C'est ainsi qu'il réveilla une très vieille chose chez elle et relâcha la vouivre enfouie depuis le début des temps connus, une femme guerrière à la volonté indestructible. Elle prit le joyaux du dragon et ne le rendit que sous la forme d'un enfant, c'est celui ci que l'on nommât plus tard Artos fils du dragon. D'autres l'appelle aussi Arthur Pendragon, seul à pouvoir recevoir l'épée de la destinée au milieu de tous les peuples. Le rejeton des anciens rois, descendant direct de la déesse de la vie et du premier dragon maitre des temps.

 

Depuis les descendants des gaulois eurent cette réputation d'être les fils et les filles du premier dragon.

 

 

 

Trimarcisia

 

Les trois cavalier - trimarcisia.

 

Pendant que Sucellus frappait le rythme des jours ensoleillés de son énorme masse, son manche faisait traverser le ciel tel un astre de jour à l'énorme poid lumineux dans un arc parfait, trois cavaliers se baladaient dans la campagne.

Il s'agissait de trois équites ayant juré fidélité à un seul roi.

Ces trois personnages était inséparables, ils chevauchaient ensembles nuit et jour.

Lorsqu'une jolie fée se présenta à eux, ils en tombèrent amoureux ensembles. Et ils vécurent toujours de cette manière.

Il exista un chant qui dépeignait leurs exploits,

On dit que le premier portait la hache de guerre, le second portait l'épée et le troisième arborait la lance, et qu'à eux tous, un seul bouclier suffisait.

Leurs montures s'accordaient en trois couleurs, un cheval blanc, un cheval gris et un cheval noir, mais des sabots qui rythmaient la marche on ne reconnaissait qu'un son. Ainsi les personnes qui les entendaient arriver pensaient que ce n'était là que le son d'un seul cheval.

 

En définitive seul leur poid était différent, le premier n'était que de chair et pesait un quintal, le second avait un peu vieillit et pesait demi-poid, quand au troisième il ne pesait rien que l'on puis remarquer dans ses traces.

Et si ces trois là chantaient d'une seule voix en suivant le même chemin, c'était celui du milieu qui commandait aux deux autres.

On appellait leur chant : "une ballade".

 

Plus tard lors d'une grande bataille les trois cavaliers se distinguèrent par un autre chant que l'on appela alors "une charge".

Dans ces moments là de dure confrontation le peuple gaulois leur donna des noms qui résonnèrent dans tous les coins du royaume, il s'agissait de Ésus, de Teutates et de Taranis, la volonté, la décision et la colère. 

La colère et le courage se confondaient chez nos ancêtres.

C'est là que le sanglier devînt l'enseigne sacrée des nouveaux rois et principalement de Teutates, le pére de la tribu, le porteur de l'épée de la destinée.

 



La chevauchée de l'âme.


La guerre fut un style de vie, les guerriers honorés par leurs noms et leurs exploits devaient se réincarner après leur passage dans l'au-delà. Pour traverser le monde des morts et atteindre leur nouveau corp, ces héros connus, ces vierges soldates, devaient s'engager dans la grande chevauchée. Ainsi il n'était pas rare de voir des cavaliers seuls fonçant au travers des lumières et des hombres de la nuits pour atteindre le but final et revenir pour régner sur leur tribu. On enterrer les rois avec leurs chevaux et leur garde personnelle, ainsi commençait la course vers une nouvelle aube, là où les conduisait Lugus. Leur nouvelle mère devait être vierge et pure avant le mariage, c'était la condition à la nouvelle vie donnée car l'enfant, le nouveau corp devait être pur lui aussi.





La pierre noire.


Et sur le chemin des hommes et des femmes, tous fils et filles descendants du premier dragon, la vie allait en naissance, en jeunesse, en maturité puis en vieillesse. Au bout était la mort et la résurrection mais entre les deux se trouvait une pierre noire, celle de l'oubli. Et seul la femme, la déesse mère pouvait se souvenir et offrir une nouvelle vie car le premier cristal limpide et pir comme les eaux claires s'était obscurci et rien ne subsistait des souvenirs de ceux qui revenaient.



Le retour du roi.




Il y a des millénaires que les cercles de pierres fûrent construits, ils allaient par trois eux aussi, le cercle du centre représenta la terre, celui qui venait en second incarna la lune et le cercle extérieur laissait passe la lumière des rayons du soleil. C'est à cette époque très lointaine que les premiers préceptes notre religion de la lumière éclairèrent le monde de l'esprit humain. Au centre des trois ronds se tenait l'arbre de vie et autour d'eux pendant les nuits apparaissaient les douzes symboles mensuels de la couronne des astres.

Cela se passait il y a plus de 9000 années. C'était le premier régne des clartés de Lugus.

Cette couronne se transmis aux fils et filles de nos aïeux pour finalement être physiquement sculptées dans des métaux précieux. Selon nos mythes, la lumière incarnée dans ces descendants revient au centre du monde à travers ce que nous appelons la réincarnation.


Ainsi, les descendants des anciens rois sont encore aujourd'hui les réceptacles de la lumière de la vie, de ceux qui luttèrent par le passé contre l'obscurité des tyrans. Défendant la liberté sacrée et le pouvoir de ce qui en toute occasion se révèle au monde physique.


Toutes les civilisations fûrent fondées par des êtres hors du commun, des gens qui reprirent en main l'épée de la destinée de nos peuples. Des conquérants et de vrais rois.


Ils s'appellèrent Teutates, Artos, Marcos où vercingertorix, ce dernier, ayant eut à coeur de sauver la vie de son peuple au lieu de sauver son royaume, fût trahis par les mensonges que l'on sait.


Selon les druides, tous les druides, le roi reviendra se battre contre les forces de l'obscur quand il en sera besoin, car la lumière revient toujours. Il ne s'agit pas d'un accomplissement contre l'obscurité de la nuit mais d'un combat contre l'obscurantisme de l'esprit. Tel est l'enseignement que l'on fait encore à nos disciples des millénaires après la fondation du premier cercle de pierre.


Selon nos sapiences, ceux qui servirent le fondateur sont toujours vivants, dans leurs nouveaux corps, on dit aussi que seul un élu pourra les réveiller vraiment et se verra entouré et choyé par ces anciens serviteurs, il ne s'agit en rien de politique.

En fait cette table de pierre fût toujours protégées par ceux qui plus tard se fîrent appelés dans une histoire remaniée:"Les chevaliers de la table ronde", une histoire héritée de notre classe équite gauloise. La table était en vérité oblonde et l'on jurait sur sa sacralité.

Sous elle fût enterré l'ancien roi et on dit que sa lueur dort, jusqu'à ce qu'elle se réincarne un premier jour de printemps, c'est à ce moment là que l'on entendra raisonner à nouveau le serment de la lumière et le vieux chant des cavaliers ressucités.

Selon certains druide de notre époque il y aurait eut un souterrain sous la pierre.


Il paraîtrait que pour ne pas que le roi revienne, l'ennemi emporta la table dans un autre pays.

Cependant pour autant qu'on sache la véritable pierre de la justice, le lieu où d'antan on jura fidélité, est toujours à la même place. 

Il semble que l'Acaunon porte encore le nom de son fondateur d'ailleurs, il semble.


On dit des mythes qu'ils portent en eux, certainement, une part de vérité révélée, peut être est ce qu'un jour de printemps vous aurez celle-ci apparaissant devant les yeux au détour d'un chemin caillouteux.

Car la table de la sapience est encore là, et les sangliers qui la gardent aussi.


La réincarnation du dragon.


Au début des temps le dragon avait été séparé en deux. Un des mythes guerriers racontait comment des aventuriers plus tard recherchaient à s'emparer de la toute puissance de la bête primordiale, seul le dragon réincarné pouvait conquérir et régner sur toute les guerres. L'histoire disait que les deux parts du dragon furent bien cachées mais que celui qui pouvait les regrouper aurait alors en main l'épée de la destinée. Alors le symbole des deux bêtes fût gravé sur les deux deux côtés des épées, se rejoignant en une arme terrible et noble. Sa pointe montra les directions à tenir, ses possesseurs venaient d'une lignée de rois guerriers.


Les géants de pierres.


On entendit le fracas énorme des batailles loin dans les plaines. Ce sont les géants de pierre, les géants de la guerre. Pour réveiller les dieux on leur donnait à manger des centaines de guerriers. À chaque bataille une grande pierre était dressée dont on se souvenait comme l'incarnation d'un roi guerrier.



Cosiio


Au début des temps anciens le premier géant nacquit dans le chaudron de feu, là haut tout au sommet de la montagne sacrée, dans ses veines coulaient le feu comme coulait l'eau des torrents, et sur sa terre poussaient une épaisse chevelure. Le premier né se nomma Cosiio le fort. Puis d'autres suivirent et bientôt des centaines de géants déferlèrent sur la terre. Ils venaient en guerre pour conquérir tout les lieux où ils purent se rendre et détruisaient beaucoup.

Cosiio descendit vers les plaines et ses armées s'alignèrent un jour face à la déesse des eaux, des forêts et des animaux, Dana. Mais les géants ne furent pas les plus forts et la magie de cette déesse mère les arrêta là où se trouvaient, les transformant en pierre pour l'éternité, statues immobiles ressemblants à de gros rochers. Cosiio survécut assez pour s'unir à la déesse et donner naissance à la race des hommes et puis lui aussi fut transformé en un grand rocher, on le reconnaissait dans le pays à sa hauteur immense, celle du plus grand des menhirs, à son sommet dit on, il y aurait comme une couronne des feuilles d'un noisetier. Peut être fut il l'arbre des mariés.


Graselos.


Jadis une grande bataille eut lieu entre le ciel et la terre. Des géants venus des profondeurs apparurent dans les plaines menés par un grand roi s'appelant Graselos.. Ils étaient grands comme plusieurs hommes et lourds comme des rochers. Partout on les vit crier et se rassembler, ils étaient vraiment nombreux. Les géants se regroupèrent dans la journée devant la porte du ciel et le soir le ciel devint rouge. 

On rapporte que ce sont eux les grands ancêtres, incarnations des premiers pas de l'homme. Ils se sont libérés du feu et de la noirceur qui règne sous les montagnes. Ainsi ils sont venus jadis sur la terre pour conquérir le royaume du ciel, mais les dieux du ciel fûrent plus forts et les géants primordiaux furent transformés en pierre immobiles. Lugus décida et le sort en fût lancé, dès cet époque et tous les ans ils devaient renaitre jusqu'à la fin des temps, tous les ans, tous les matins du monde, tous les débuts de siècles. Puis à la fin de chaque journée, à la fin de chaque année et de chaque siècle, ils devaient mourir et retourner à leur état de pierre éternelles. Ainsi on parla des géants pétrifiés par la nuit qui devaient revivre en plein jour.



Les pierres d'éternité.


Chez nous les pierres debouts sont les réceptacles de l'âme des rois passés, certaines d'entre elles comme à Stonehenge présentent des visages qui n'ont pas été effacés. Ce que l'on appelle menhirs aujourd'hui démontrent encore des statures humaines et quelque unes présentent La personnalité des géants anciens, de ces hauts mégalhites nous connaissions le nom de chacuns des anciens rois tribaux car ce sont ceux là qui élevèrent les pierres indestructibles dans les plaines des Gaules.

Chacune portait le nom de l'ancien chef tribal de l'endroit où elles fûrent érigées.

Ces patronymes se transmirent à travers les nombreux millénaires, on finit par appeller des territoires comme ça, et puis plus tardivement ils devinrent les noms des tribus gauloises. Des groupes entiers qui portérent les noms de leurs fondateurs respectifs.


Les cercles de pierres sont donc une représentation des anciennes assemblées, c'est assez logique, ces lieux construits à ciel ouvert pour honorer la lumière permettaient aux grandes familles environnantes de se rassembler. Pour ce qui est des dolmens, ce serait des imitations postérieures de la tombe du roi fondateur peut être que si l'on jurait dessus pour honorer et s'attirer la bienveillance des dieux, l'entrée qui se trouvait par dessous menait au monde caché.


Les trois cercles.

Anciennement on creusait des fossés autour des cercles de de mégalithes, et au milieu le plus souvent on construisait trois ronds de rochers.

Nous savons que ce sont des cycles représentés mais pas seulement, le premier cercle incarnait la terre dont nos chairs sont sortis, en son centre était la pensée. Le second cercle représenta les cycles de la Lune et les formes humaines nous permettant de renaître, notre corps extérieur. La troisième circonvolution appartenait au soleil et au monde de la lumière dans lequel nous vivions. Pour nous cela représentait le centre de notre monde spirituel.



Lorsque la religion s'établit véritablement sur ce culte de la ressurection de la lumière, les cercles de pierres éternelles fûrent dotées de quatres directions, ainsi le monde d'en haut se confondit avec le monde terrestre dans l'esprit des hommes. Les anciens Uates connaissaient par coeur les dates correspondantes aux cercles, ils allérent par quatres et c'était eux qui gardèrent pendant longtemps les secrets de la magie de Lugus, les secrets de la vie éternelle et du temps incarné sur terre. On les appelait les Quariates, ces gens qui ne parlaient jamais, Ils comptaient. Le lieu où se trouvait la dernière demeure de Lugus s'appela en un temps "Lugus Clavariates", l'endroit de la magie lumineuse, un haut lieu de dévotion qui indiquait surtout une direction.


L'épée de la lumière.



L'épée de vérité.


L'épée gauloise était celle de la lumière, on disait aussi que ce fût celle de la vie. Le métier des armes était devenu une façon de vivre et de réflexion, pour quelques uns une philosophie de vie, l'art martial des dragons n'avait rien à envier aux autres nations de son temps.

La lumière de la vie n'éclaire pas seulement notre monde, c'est elle qui le crée. Et tout les hommes et femmes créant leur chemin de vie, ils en construisent également les hombres.

C'est au milieu de ces ombrages qu'est apparue l'épée de la vérité un jour très spécial.


Il y avait quelqu'un de perdu au milieu de la grande forêt, un petit homme comme on disait, le rejeton d'une vieille lignée. Celui-ci errait depuis plusieurs jours, ne sachant s'orienter dans des sous bois aussi denses, il faisait presque noir sous les arbres et personne n'aurait pu dire si nous étions en pleine journée où pendant la nuit. À cette époque de l'année les orages étaient fréquents, ce qui rendait encore plus difficile de savoir quelle heure il était.


Pourtant il avait demandé son chemin a des gens avant de s'engager sur ce chemin, mais on l'avait trompé évidemment, car il ne faisait pas partie de leurs villages. En cherchant sa route il avait cherché sa destinée au hasards qui n'avaient pas manqué de se présenter. Et en ce jour sombre il s'était perdu complètement.


Les dieux se mirent en colère car le petit homme était un Damos de la tribu des ours qui leur avait juré fidélité, un gentil, pas un dusios malin et menteur.

D'abord la lance folle de Tanaris frappa les sommités des grands arbres anciens et l'on entendit un gros craquement là-dessus.

Puis la hache d'Esus s'abattit à de nombreuses reprises et des hautes branches, autour de l'endroit déjà attaqué, tombèrent sur le sol, laissant une ouverture dans les frondaisons. On pouvait d'hors et déjà voir le ciel par là et il faisait jour.


Les nuages laissèrent un passage à la lumière du soleil et entre deux éclairs, un rayon d'or et d'argent vînt se poser sur le sol. Il faisait une grande colonne brillante à travers les brumes chaudes  qui s'étalaient sous les arbres.

C'est là devant le garçon qu'apparue alors l'épée de la vérité. Par rapport à lui elle était immense, depuis sa partie plongée dans l'humus et jusqu'à sa garde elle mesurait au moins douzes mètres. Sa lame double ruisselait d'une blancheur douce et son tranchant brillait de milles feux. Comme les rayons du soleil, elle était plantée de biais dans le sol, à moitié penchée.

Le jeune homme avait devant lui l'épée sacrée dont beaucoup de gens lui avaient parlé dans son enfance. Une arme de noblesse qui conduisait vers la paix et de la justice. C'était celle là qu'on appelait aussi à cette époque guerrière:"l'épée de la destinée". C'était un signe disait on, et son ampleur était telle que peu de gens pouvait comprendre ce qu'il signifiait vraiment.

Les gens racontaient des histoires comme quoi l'épée ne pouvait être empoignée seulement par des personnages à sa hauteur. Hors le petit homme solitaire et perdu paraissait insignifiant à ses côtés.


Une voix se fît entendre derrière le jeune, 

"Touches la", avait elle dit d'un ton égal.

Il se retourna et pu voir un vieillard qui se tenait maintenant dans l'ombre des arbres. Dans les histoires qu'on lui avait raconté, il était fait référence à un vieux magicien, chef de tous les druides connus dans les Gaules, le Dinomogetimaros. Les familles se disaient au coin du feu qu'il connaissait les secrets de la vie après la mort et de l'autre monde. Et qu'il habitait loin du monde, dans les plus vieilles forêts où personne ne pouvait aller.

Le garçon se disait bien qu'il fût là victime d'allucinations provoquée par la fatigue et le manque de nourriture.

Cependant il s'avança et toucha la lumière du doigt. Ce faisant, il se coupa et un peu de sang coula sur la lame sacrée. Le sang pénétra le métal immédiatement et l'immense épée se transforma. Le rayon du soleil s'atténua dans sa vigueur, et l'arme prît des proportions humaines.

"Maintenant souviens toi d'où tu es venue ours gaulois", dit encore le vieux.

"Dans cette lame coule le sang de tes ancêtres, et si elle t'est donné ce jour, c'est parce que tu es un descendant des anciens dragons, il n'y qu'eux qui peuvent l'empoignée car elle n'est pas comme les autres". Raconta l'archidruide. Puis les lueurs s'atténuant plus encore, le magicien disparu du milieu des grandes racines et des vieux troncs.

"Continu d'honorer les dieux et elle te conduira" entendit on dans un souffle qui semblait s'éloigner.


C'est comme ça que l'on se souvenait d'elle, le mythe raconte que le garçon la ramassa et l'enveloppa dans un morceau de peau. Il revînt sur ses pas et paraîtrait t'il qu'il fonda un des royaumes gaulois, celui des artionis si gourmands de la baie de genièvrier, une baie au pouvoir de guérison. Et puis l'épée fût de nouveau perdue pendant un temps.

On sait aussi que la magie des femmes seules aurait le pouvoir de la redonner à celui qui en serait digne plus tard. On raconte ainsi qu'un roi pêcheur la retrouva un peu plus tard, envoûté tout entier par une nymphe des eaux. Une magicienne portant une lance à deux côtés argentés, celle des femmes.

Le nom de l'épée des Gaules était connue par ses titres, Galdio-maros que l'on écrivit "Claudiomarus", où bien "Xigaliburos" du sanglier des Gaules, Excalibur. C'était un symbole mâle qui s'écrivait au masculin, celui de Teutates.



La couronne des dieux.


C'est au milieu des vieux cromlechs que résidaient les magiciens d'alors, ils incarnaient la toute puissance d'une spiritualité connue partout sur nos anciens territoires. Les conquérants possédaient l'épée du sanglier et on leur donna un casque. Ils étaient de sang divin, ils devaient porter la couronne des étoiles incarnation du pouvoir des sachants. Un forgeron d'airain et de bronze fondit donc le métal pour donner vie à ce qui existait là-haut. Ce casque était orné des trois cercles du monde, il possédait les motifs de la grande forêt d'éternité, des enroulement nuageux cernant les grands astres du ciel, ainsi que quelque uns des motifs animaux qui servaient de références à la royauté conquérante, l'abeille s'y confondait avec les fleurs du lys. Il fût recouvert de feuilles d'or et sa pointe indiquait l'étoile présente au centre du ciel des nuits gauloises.

On dit que les dieux punirent gravement tous ceux qui osérent la prendre et qui n'en étaient pas dignes.

Ce casque si particulier parce qu'il fût divinisé, servit de modèle pour les couronnes de rois plus tardifs et autant pour des coiffes servant aux officiants de religions européennes.


Et puis il y eut l'histoire du bouclier de Lugus, là encore seuls les rois gaulois s'en paraient et il est exact que c'est sur ce bouclier qu'ils fûrent portés victorieux.



Erda.


Le soleil devînt roi des cieux et il était adoré au dessus des hommes, au sommet des menhirs, il était le coeur de l'univers et on le représenta plus tard sous la forme d'un oursin à cinq branches, Il représentait au milieu de l'année le roi au fait de sa puissance.

Mais un aigle survola la terre pour s'emparer de la moitié de celle ci lors d'une éclipse.

La déesse guerrière de la vie et de la mort monta son bouclier en forme de lune ascendante et elle menaça le soleil-coeur de avec une grande lance feuillue en main. Erda eut raison du dieu dominant le jour et la moitié de la terre lui fut donnée. Dans sa part, en réfléchissant la lumière de l'astre sur son bouclier de territoire, le grand aigle rouge se posa sur la planète et simultanément trois rois humains du passé, du présent et du futur, qui devaient représenter le soleil pendant son absence dans le ciel. Erda, l'aigle femelle avait obscurci un moment la lumière de l'astre invincible pendant une éclipse, renvoyé la personnalité solaire grâce à son bouclier vers la terre et de là commença le temps de la vérité gauloise, celui de notre noblesse guerrière. Le fameux soleil bien connu a l'époque avait une autre image dans l'esprit des gens, on l'appelait : le coeur du dragon.



Le bouclier de la lumière


Lugus était un dieu trés ancien déjà, cela faisait des myriades de siècles et de millénaires que le trône solaire parcourait le ciel. Et la lune jouait à cache cache avec celui ci.

La lumière descendit jusqu'au sol pour y retrouver sa moitié, mais en descendant Lugus démontra toutes les puissances de ses passions, et avec la lumière vînt la chaleur. Par endroit les passions du divin brûlèrent la terre et fîrent cuire les cailloux tant elles se concentrèrent.

Cette chaleur lorsque qu'elle était douce on l'appela Bélénos, et c'est cela qui réveilla le serpent antique. La vie s'éveilla sur la surface planétaire, et le serpent ancien commença à monter des entrailles de la terre.

Du côté des femmes, la douce lueur lunaire parvînt jusqu'au jardin des nuits protégées, et c'est Bellisama qui apparût sur la terre centrale.


Bélénos et Bellisama étaient frère et soeur, lui possédait la force des jours ensoleillés et d'elle venait la douceur des nuits d'été. 


Le serpent venait des Andernads, en remontant sur la terre il avait perdu de sa force mortuaire et son nom était à ce moment Natrikos. Il n'était plus le dragon sacré, ni le maître des passions incontrables du monde d'en bas.

Bélenos attrapa un bâton pour qu'il s'éleva et s'entoura autour. C'était le symbole de la guérison par la chaleur de la vie incarnée.


Et comme la lumière était descendue sur la terre beaucoup essayèrent de regarder le visage du dieu.

La chaleur pouvait faire cuire les pierres par endroit et la lumière elle, pouvait faire bouillir les âmes. C'est pour cela que personne ne pût regarder Lugus en face sans devenir fou, il était trop grand et trop brillant pour les simples esprits humains.

Et de pareil manière, personne n'aurait su regarder le soleil directement sans se brûler les yeux.


Dans le ciel des divinités, Lugus parcourait l'espace bleue juché sur son char, la roue de ce char tournait tout au long de l'année.

Les rayons avaient été donnés au char pour compter le temps, et la lune s'en était servi pour se construire un bouclier.

Puis la lumière fût détournée vers la terre et l'arbre poussait la nuit, c'est à ce moment qu'il déroulait ses feuilles.

Elles étaient d'autres protections, des centaines d'autres uimbori.

Des boucliers gaulois poussèrent dans la nuit.

Leur forme était celle des feuilles, ils étaient construits en deux parties comme elles, ils représentaient les deux visages de l'homme ,les rayons du soleil et ceux de la lune, ses couleurs imitaient les quatre saisons.

Et l'uimbori était si léger que même les fourmis pouvaient le porter.

En son centre se trouvait comme un moyeu et on pouvait le faire tourner sur lui-même.

En plus il possédait une résistance comme celle des écailles du dragon.

C'était le bouclier de la lumière et les humains pûrent se protéger contre les passions des dieux. Comme ça ils n'étaient plus aveuglés par la puissance divine.

On sait que lorsque les tribus se préparaient au combat, les guerriers se positionnent en rangs serrés, et dans ces batailles rangées, ils gardaient toujours la lumière du soleil derrière eux, dans leur camp.

Les drungeos ne reculaient jamais, parce que la lumière ne recule jamais.

Lorsqu'on leur demandait de quoi ils avaient peur, ils répondaient par bravade rigolarde qu'ils n'avaient peur que d'une chose, que le ciel leur tombe sur la tête.

Les drungeos se riaient de la mort et n'avaient peur de rien, c'est le sens de la fête d'Halloween où on racontaient beaucoups de blagues.


3em partie


Deugdonoï.


Nos ancêtres les dieux.


Pendant les journées on voyait le grand marteau du dieu sucellus traverser le ciel en comptant un demi-jour à chaque fois qu'il décollait et une autre fois lorsque s'écrasant sur l'horizon, des milliers d'étincelles montaient de l'abîme du bout du monde.

Sa compagne Nantosuelta quand à elle possédait les secrets de la nuit éternelle et de la bienveillance qui encensait les mariages en Gaules.

Elle traversait sa partie du ciel nocturne en essaimant derrière elle les milliers de graines lumineuses dans une traînée appelées aujourd'hui la voie lactée. C'était la robe de la déesse que l'on appelait la rivière cachée. Parce qu'elle appartenait aux grands océans célestes. Les hommes et les femmes se mariaient sous les auspices des dieux de l'amour, et l'homme tenait souvent la forte masse tandis que la femme portait avec elle le secret des eaux créatives de la vie symbolisées par un pot fermé.

C'est en période d'été que les unions étaient célébrées car c'est à cette période de l'année que la traînée du soleil rythme les jours et que l'on puis voir le merveilleux tracé de la rivière illuminée pendant les nuits.

Les hommes brillaient le jour quand les femmes avaient leur territoire la nuit.

Celles qui étaient sombres et ceux qui étaient lumineux fûrent liés pour toujours.


Les courants célestes se mouvant dans la direction divine, ces forces formidables qui donnaient un sens au monde du milieu appartînrent à une divinité trés particulière.

Dans les cieux les écailles de poissons cachés reflétaient la lumière en de petits éclats nocturnes.

Au début des temps, dans l'arbre du grand taureau, un personnage avait employé toute sa force pour faire avancer la lumière.

Il s'agissait d'Ésus, maître des volontés cosmiques et terrestres.

Un dieu qui savait les secrets du grand navire qui nous emmène tous car il l'avait construit habilement, en avait sélectionné chaque menbrure et sculpter ses formes avec sa hache. 

Les rouleaux du bois arboraient leur écume verte autour de l'étrave qui fendait les nuits marines,

 Et personne dans les cieux n'aurait su arrêter la hache d'Ésus.

Ainsi il sculpta en tout douzes côtes de chaque côté pour le navire, ce qui faisait vingt quatre menbrures.

Six de ces sculptures maintenaient le bateau fermement, une septième faisait le lien. Trois autres étaient liées en signe sacré. Puis deux autres furent montés à part et on les appelait les deux frères et les deux soeurs.

La nef faisait le lien entre les deux mondes,

Elle y emmènait les morts,

Et nous ramenait les vivants,

Elle possèdait un côté humain à sa proue,

Et un côté divin à sa poupe,

En son milieu le cantalon fût élevé,

Et c'était un lieu de chants,

Les formes navales furent copiées sur celles d'un animal sacré,

Un enfant dragon venu de l'océan s'échoua sur la plage,

La hache qui flottait dans l'air à l'avant lui redonna la volonté,

Ses voiles étaient faites comme les ailes d'un hyppocampe,

Et ses pilotes fûrent choisis parmis les humains car ils avaient connu l'hyppocampe,

On les appela: "les Nautes gaulois".

Ésus dit on, était l'un des rois nés de la vieille civilisation des eaux.


Et sur la terre l'esprit poussait tel les étoiles dans leurs champs verdâtres,

La seconde partie de l'année appartenait aux pratiques spirituelles,

Beaucoup de fêtes émaillaient les mois de la périodes sombres,

Dont la première dite de Samonios,

Un moment où la vie et la mort s'entremêlaient,

Où les vivants riaient avec leurs ancêtres du passé,

Cette porte là fut gardée par le dragon rouge,

Personne n'aurait pu passer sans son consentement,

Personne n'aurait su revenir sans celui de sa moitié divine, Lugus,

Ce dragon s'appela Taranis,

 dieu des cavaliers et des guerriers drungeos,

Sombre caractère et sang froid,

Personne n'aurait osé défier le dragon,

, il n'obéissait qu'à la femme.

La cape du dragon était d'un rouge sombre et il gardait la porte du tramont,

La déesse de la mort et du trépas se nommait Donn, que l'on connait aussi comme Daouina, où Dana, Marâtre des hommes des tribus de l'ouest.

La magicienne possédait la bête car elle l'avait vaincu avec les sept charmes de la femme. Malgré ses goûts mortels , elle garda en elle le pouvoir de la vie.

Dans les jardins de la terre, un cavalier à la cape rouge sacrifiait des corps animaux pour libérer leurs esprits divins. Taranis faisait entrer les âmes vers un monde de paix après cette ultime épreuve. Dans les jardins de l'esprit personne ne craignait plus rien.


Daouina avait en tout huit visages,

Trois d'entre eux étaient secrets,

Six autres étaient connus,

Elle connaissait les mondes enflammés,

La part de la terre où tout revenait,

Ainsi que sa part de ciel et le nom d'une vierge sacrée,

En sa main droite elle tenait haut une torche,

C'était sa part de lumière,

Et à sa gauche les brumes s'enroulèrent pour protéger une chose sacrée,

Et les nuages l'aidaient,

C'était sa partie sombre,

Elle savaient les augures et prédisait l'avenir,

Sur la terre elle enfantait les destins, 

Le ciel fût séparé en deux,

Comme si elle avait deux ailes d'aigle,

Que l'on représenta aussi plus tard sous la forme d'un aigle bicéphale,il y avait en fait deux rapaces immenses qui exerçaient une justice implacable sur les vivant.

La déesse portait une chevelure rousse écarlate,

Sur son drapeau on pouvait voir deux aigles roux,

En plein jour le premier annonçait la mort des folies bestiales,

Le second riait dans le ciel des âmes délivrées,

C'était celui qui encensait la nuit.


À cette lointaine époque nous connaissions déjà l'arbre de vie.

Il était dit que dans le ciel se trouvait le royaume des morts,

Et que la vie venait de la terre et du dessous du monde,

Du monde des passions éternelles et vivantes, incontrôlables,

Il se trouvait sous la surface du pays gaulois,

Puis entre l'abîme de la naissance et le ciel des morts,

Il y avait un endroit où nous avions le droit de vivre en liberté,

C'était sur la terre,

Au centre de tout cela il avait existé une source de jouvence.

Dans la grande forêt des Abnonae, 

au milieu des Damos nouveaux nés.

Sur la terre les hommes et les femmes honoraient la déesse et ses deux visages,

On disait que c'était ses deux filles,

Peut être même ses deux soeurs,

Dans le ciel divin, tous les reconnaissaient sous le nom des trois mattres.

Mais sur la terre, chaque groupe, chaque tribu, chaque corporation de métier leur avait donné un nom qui permettait de les différencier,

Les cavaliers appellèrent la déesse des chevaux Épona,

Dans les dunon on l'appelait Dana,

Selon les usages on leur avait donné un pseudonyme différent,

Car les deux soeurs étaient honorées aussi,

Pourtant il s'agissait à chaque fois de la même grande déité,

Notre mère la lune,

La grande déesse mère et ses deux visages.

On l'appela aussi Mori, où Morgana, 

la jeune mère des côtes atlantiques,

La divinité, les dieux chez les gaulois ne pouvait pas porter leur nom divin sur terre,

Aussi on leur en avait donné des centaines,

À chaque paysage nouveau était la nouvelle déesse,

Celle qui porte les milles noms de la féminité,

La chatte aux griffes d'argent qu'elle portait tels des bijoux.




Le dieu de la lumière qui régna sur le monde visible regarda la déesse de la lune noctambule qui régnait sur le monde invisible,

Sans que le soleil l'eût jamais touchée physiquement la vierge sacrée nommée la jeune Mori tomba enceinte,

La lumière faisait grossir son ventre la nuit et le jour,

Car la lumière du soleil la rattrapait un peu plus chaque jour.

Un enfant issus des deux astres allait naître,

 le dragon voulut le garder avec lui dans le monde spirituel,

Le dieu de la lumière qui était le véritable père de l'enfant, 

fît en sorte que le bébé nacquit en plein jour.

 Il devait devenir celui qui conduirait les nations gauloises,

Dans le monde physique et lumineux.

C'était un gaulois et on le nomma deugdonïo,

Car il était homme et dieu,

Animal et divin.

Ces nouveaux hommes et femmes,

Nés de la déesse de la nuit et de la lumière,

Fondérent la civilisation gauloise qui rayonna partout autour de la méditerranée,

C'était il y a 3000 ans.

Ils s'avançèrent trés au nord de l'Europe, 

Immigrèrent et construisirent d'autres pays,

Jusque trés à l'est,

Des tribus gauloises envahirent le nord de l'Afrique aussi où ils laissèrent leurs traces.

Parmis les héros nés de la lumière,

Tous portaient en eux le sang du dragon,

L'un de ceux ci s'appela Canauos.



Le jeune chien de guerre.


Canauos et le mythe de la mort.

On le connait encore sous le nom de Cuchulain où Conan,

C'était le fils d'une déesse,

Né sur la terre il avait reçu sa part d'animalité,

En l'occurrence on le surnommait "le chien fou",

Et il devint un guerrier trés connu,

Invincible grace à sa part divine,

Il participa à la bataille entre les mondes souterrains et celui d'Albios,

Il avait le défaut de ne pas savoir s'arrêter,

Car il n'avait pas de maître au dessus de lui sur la terre,

Si les vieux avaient appris à craindre la mort à force d'aimer la vie,

Le jeune guerrier ne craignait point celle ci,

Ainsi il se lança dans une quète folle,

Celle de chasser la folie mortelle des terres de ses ancêtres.

Pendant quinzes années il poursuivit la bête.

Il portait autour du cou le Maniacis, 

Un collier à double tête que lui avait légué ses ancêtres,

Car il portait le sang sacré des anciens nés de la même terre,

et le renouveau des esprits divins,

Né d'une réincarnation, il devait affronter son nouveau temps, et il traqua la bête.

Tél était le destin des guerriers de nos tribus.

Il ne connu ni le mensonge, ni la peur.

On entendit parler d'un jeune homme qui poursuivait la bête partout dans nos royaumes,

Pendant toute la période du grand taureau,

Pendant 2500 années.

Son instinct de chien chasseur suivie la trace du monstre jusque dans l'autre monde,

Et le soldat-chien se mesura au grand taureau qui cachait la bête immonde,

Et le jeune homme se mesura au grand Taureau qui l'empêcha de la poursuivre,

Et le demi-dieu se mesura au grand taureau dans l'autre monde,

C'est là que le chien disparu,

Et que Canauos mourut car dans ce monde là les gardiens du destin ramenaient les corps au même endroit,

Les troupes firent son éloge même s'il n'avait plus son corps invincible.

Ainsi la déesse leva le bras droit tenant la torche,

Elle le prit dans ses bras,

Le chien de guerre était mort.

Sa part animale fùt installée dans le premier ciel, celui des animaux oû les oiseaux sifflaient des airs enchanteurs.

Sa part humaine resta dans le coeur de sa mère,

Et le temps passa autour d'une histoire restée longtemps dans la mémoire des hommes et des dieux.

Un mythe où on racontait les exploits d'un jeune guerrier quand il devînt un demi-dieu en poursuivant dans les jardins éternelles une bête affreuse venue de l'autre monde.

Depuis ce temps là on se rappelle du guerrier grâce à un dessin de chien inscrit dans les étoiles.

Du jeune homme on se souvient qu'il porta lui aussi l'épée de la destinée,

Et de ses trois animaux sacrés,

il fût d'abord un loup tenace,

L'aigle tueur fût sa seconde part,

Le sanglier lui avait donné la force inarrêtable de la décision,

Il ne fût humain qu'en dernier lieu,

Il était un demi-dieu et il devait se réincarner encore.

Car si nous mourront c'est parce que nous sommes obligés de renaître,

Pour que notre temps continu d'avancer,

Pour qu'il ne soit jamais figé.

Le jeune chien devait revenir.

Ainsi vivaient et mourraient nos guerriers.



La tarasque.


On parlait d'une bête immense arpentant les campagne à la frontière du monde connu.

Elle portait milles écailles sur son dos, ces écailles avaient la forme de losange et s'articulent parfaitement. Sur son dos et autour d'elle avaient poussé des épines de fer et des arêtes tranchantes. Elle possédait six pattes et de la fumée sortait de sa tête.

C'était celle là que l'on appelait la tarasque, la bête de Taranis. Elle avait inspiré la peur chez tous les hommes et les femmes car elle apparaissait toujours une fois dans leur vie.

Le dragon venait pour prendre les corps mortels et les ramener devant la déesse pesant les âmes. Et personne ne pouvait y échapper. Sa queue fouettait l'air en infligeant de profonde blessures à ses prisonniers.

La bête était grande comme un village tout entier, les bruits de ferraillage, les cris horribles entouraient son arrivée quelque part.


Le dragon était vivant dans le monde des passions physiques mais alors son double apparu dans le monde spirituel, on le nomma Tarasque. Sa gueule était celle d'un lion enragé et sa peau couverte d'écailles comme des boucliers et d'épines comme autant de lances.

Les deux pôles sombres et opposés de l'attirance et de la passion, du lien physique et de la corde spirituelle ont grandit tel deux  jumeaux puis se sont différenciés entraînant du rejet. Le premier s'éclaircit et exista vivement tandis l'autre devint plus sombre et la vieillesse se fit place.

 L'équilibre du monde se tenait au milieu des llamos les deux frères jumeaux qui font les deux parts humaines, mais la bête qui les habitait devînt folle.

Et l'équilibre fût rompu, la Tarasque commença à dévorer le propre corp des hommes, car les hommes, llamos, étaient tous les fils du dragon. Depuis ce temps la bête dévora le corp et l'esprit des gens en entraînant leur mort, par la violence où par la vieillesse.. 

Ainsi parlait on aussi quelquefois du noble dragon de ses troupes quand elles se retournaient contre son peuple. Le père de tous les seigneurs se transformait alors en une bête sanguinaire mangeant sa propre chair. Cet animal spirituel ne pouvait être tué, et sa folie ne puis être arrêtée. C'était la Tarasque crainte partout dans les territoires gaulois, la bête destructrice était l'héritière de la colère antique de kernunos, le Taranucus.

Il y eut alors des prêtres devenus fous, et pour amener la paix, pour éviter les colères de la bête immonde, ils lui sacrifièrent des humains. Souvent ils étaient choisis dans la fleur de l'âge, nobles, car le dragon devenu esprit désirait plus que tout dévorer le monde physique et le détruire. Seul le sacrifice d'un noble pût le calmer un temps...


Le cheval gaulois.


De ce que l'on sait, un géant parcourait les plaines et les montagnes des pays gaulois. Celui ci était si immense que l'on perdait son image dans la nuit provoquée par son hombre. C'était un grand cavalier juché sur un cheval sans peine, ce dernier n'arrêtait jamais sa course. À chaque fois qu'un de ses sabots touchait le ciel au dessus des hommes il y laissait une empreinte en forme de lune. D'après les vieux du village, il était tellement grand qu'un seul de ses pas marquait une saison entière. Et d'après les baans, les quatre traces laissées dans l'année formaient comme un cercle car le géant galopait autour de la terre, un cercle de quatre empreintes de sabots, comme un trèfle à quatre feuilles, comme le temple des quatre lunes.

Il y aurait une légende parvenue jusqu'à nous se rappellant le fameux cheval traversant les temps et du trés grand guerrier qui le dirigeait pour visiter ses terres. l'an dernier encore il était surnommé en Bretagne et ailleurs...le Morvan, mais ça c'est un nom plus moderne parce que ce fameux géant et son destrier sont aussi anciens que le soleil sur lequel est assis Lugus.


Les quatre rois.


Les années passaient et les rois se succédaient sur les places,

Mais quelquefois ceux qui accédèrent aux trônes le volèrent à d'autres,

Normalement tous ceux ayant droits divins pouvait prétendre à la couronne du ciel,

Cela engendrait bien des soucis pour les successions.

Bien avant les druides existaient les Uatis, 

Sortes de personnages investits du droit divin,

De pouvoirs magiques aussi, ils fûrent les premiers rois dévôts, les Quariates.

Pour celui où celle devenant régents et rois, 

Il n'était pas chose aisé de se faire accepter par tous les membres de la tribu.

Il fût décidé aprés une mésaventure funeste,

Que le chef divin devait être choisit par quatre Uatis,

Et chacun de ces chamans présidait sa propre tribu.

Le fameux roi devait être celui des quatre Uatis, et des quatre tribus que formaient son peuple.

Ils étaient tous issus de la magie de Lugus et de son culte,

Pour cela on les appelait les rois dévôts et celui qui devait s'assoir sur le trône, le futur roi, était investit des pouvoirs de la lumière des quatre.

Avec quatre rois magiciens on n'en faisait un seul, et celui là était le premier des quatre Uatis.

Ce sont ces prêtres rois qui devinrent plus tard les druides.

Et on garda longtemps la même organisation sacrée pour tous les royaumes gaulois.

Il y avait quatre tribus en tout,

Chacune avait pour chef un Uatis,

Et parmis ces quatre Uatis (Caruatis) là, on choisissait celui qui régnerait sur les quatre tribus. C'était il y a bien longtemps, les quatre parts du peuple élisaient en quelque sorte leur chef suprême.

Chacun de ces prêtres rois portaient un casque coiffé d'un animal représentatif lors de l'élection car l'homme est un animal religieux.

La cérémonie était grandiose et les peuples venaient la voir selon quatre directions  pour se réunir autour du cercle des vieilles pierres sacrées.



Le temple des quatres soleils et des quatres lunes.


Au centre de l'univers brûlait le premier feu, c'est de ce feu qu'est né toute chose. Les pierres se souvenait en montagnes, elles étaient ce qui existait de plus durable sur la terre. Elle incarnaient le temps et l'éternité, c'est pour cela qu'on les souleva pour en faire des choses sacrées, pour cela aussi qu'elles furent gravées de motifs tout aussi divins, ceux qui représentaient le monde invisible, la magie intemporelle et les esprits les plus puissants.


Quatres directions se détachèrent au fil de l'année et selon des fluxs magnétiques connus. Avec les cercles on calcula la position de quatres lunes et de quatres soleils.

Les quatres lunes appartenaient à la nuit, l'une d'elle fût mariée au premier soleil. L'astre masculin fût partagé aussi en quatres parties du jour, quatres soleils et l'un d'eux resta marié avec la première lune.

C'est comme ça que naquit le temple des quatres soleils à côté du temple des quatres lunes.

On dit qu'ensemble ils eurent trois filles et trois garçons.



La chaîne des nuages.



Les nuages et nuvoles se prirent dans la lumière de la création, au fil du temps les choses s'enchaînaient, un nuage en remplaçait un autre dans une parfaite mesure. Et bien sûr les journées et les nuits passaient, la lumière se reflétant dans la pureté des eaux du ciel n'était pas toujours la même. Un instant rouge du matin, les bleue sombre de l'automne s'amenaient et puis après ce déguisement vînt un autre plus clair. Ainsi de suite les cycles  des jours et des lumières du ciel se succédaient toujours purs et intouchables, sauf pour ceux qui allèrent les rencontrer sur les hauteurs. C'est là qu'était la clef, le maillon tangible de la chaîne divine, le seul maillon pouvant appartenir aux hommes.




Ogmios le vieux lion.


On avait toujours connu Ogmios aux dents longues,

Le maitre des symboles,

Il tenait ses discours que les dieux écoutaient,

Et les hommes le suivait,

Ogmios était un vieux guerrier,

Il portait sur lui une peau de lion,

Le mythe raconte comment Il l'avait tuer à mains nues,

Ogmios était un demi-dieu présent sur la terre,

Et ses paroles étaient comme des coups de massue,

Ses paroles étaient comme les flêches des archers habiles,

L'Uimbori protégeait son esprit,

Sa langue enchaînait les paroles et les ordres,

Il avait enseigné l'Uerkalaï aux guerriers,

L'art martial gaulois,

Leur avait appris les secrets de la fleur de Lugus:


À chaque matin de la vie le sang sacré renaît,

Comme un soleil rougeoyant dans ses grâces,

Il ressort de la terre du dragon et monte dans le ciel des dieux.


Ogmios était le maître des éloquences,

Il avait donné aux hommes et aux femmes des symboles gravés avec ses griffes dans la pierre et le bois,

Certain ressemblaient aux feuilles,

 d'autres ressemblaient aux branches, 

Et la fleur rouge de Lugus avait inspiré la robe englobant la roue solaire.


Uerkalaï


L'esprit des guerriers.


"La vie est un combat,

Respecte ton enemmi,

Regarde le en face,

Ne pardonne qu'une fois même à tes amis,

Garde ta position fermement,

Ne recule jamais,

Donne lui la peur et garde le courage pour toi,

Utilise sa violence pour le faire choir,

Ne laisse jamais la colère te conseiller,

Tient toi droit et impose lui ta loi,

Tu seras son maitre lorsque tu honoreras le tient,

Ne lui laisse jamais de répit,

Celui qui tient son arme ne revient jamais sur sa parole".










Brigania.


Dés le début de l'histoire du monde, l'émeraude avait vu naître les dieux et les déesses abnobae. Il fûrent aux débuts de la vie sur terre, plusieurs d'entre eux se cachèrent à la vue des humains. La louve gardaient dans ses yeux de l'amour pour ses petits et de temps en temps elle partait conquérir d'autre territoires. 

Les tribus gauloises sortaient peu à peu de leur terres ancestrales, les dangers étaient nombreux. 

Mais avec eux une des premières nées de la forêt des dieux surveillait jalousement les territoires et les jeunes enfants. La louve s'était muée en une une chienne de garde féroce , elle gardait le feu sacré. Cette déesse mi-femme et mi-louve c'était Brigania. Une fée venue des confins de la création. Elle gardait les frontières et participa à chaque conquête gauloise, on disait qu'elle gardait la civilisation. On dit aussi plus au nord qu'elle était la soeur jumelle de Lugus le bienfaiteur. Cette lumineuse Brigania était invoquée contre le mal quel qu'il fût, la maladie, contre les dangers guettant les jeunes enfants, elle garda aussi la fortune et l'intelligence. On installa des fortins en haut des collines pour l'honorer aux feux de la nuit. Car d'après ce qui est dit, c'était une vierge sacrée elle aussi et l'habitante des cieux maternels. De là vînt sa réputation de nymphe car l'abnoba connaissait les mers célestes de Mori. Les gens racontaient d'elle qu'elle pouvait apparaître n'importe quand si on l'invoquait car elle était présente dans chaque maison.



Grannos.

Dieu des multitudes.


Les grues déposèrent un oeuf sur la terre, c'était la première graine. La graine germa dans la nuit matinale sous la protection du sanglier de Dana. Lorsqu'il éclot un enfant au joues potelées en sortie. Et il commença à jouer et à chanter. C'était Grannos, dieu des lignées nombreuses et de toutes les abondance, le dieu de la vie qui faisait pousser les plantes. Sur sa tête les plantes poussèrent en tout sens, et parmi elles trois têtes de sylvains. L'une était couchée comme une plante du passé, la seconde regardait droit ce qui se passait autour d'elle, la troisième n'était pas encore levée et regardait le sol. Cet enfant là n'était pas commun, il chantait tout l'été à la gloire de la vie. On l'invoqua souvent car Grannos était bienveillant aux champs, à la guerre et aux marchands.

Il était la beauté et la bonne humeur qui accompagnait les gens, le sourire des paysans voyant leurs récoltes doubler.

C'était l'exubérance même et souvent il accompagnait Bélénos car sa bonne humeur était contagieuse, les malades guérissaient plus vite grâce à lui. Il aurait été au côté des équites et porta vaillamment son casque.

Dans les marchés on adorait aussi le jeune homme joueur, on l'appela alors Grannos magounos, l'affluence et l'entassement du bon grain. D'ailleurs, il donna son nom à toutes les graines de la terre et aussi au petit gravier doux qui descendent des montagnes car il contenait de l'or. Le dieu des visions nombreuses fût très apprécié.



L'entreterre.


Le berceau du dragon.


l'entreterre interdite aux hommes était un monde où la clef de l'univers se trouvait cachée des yeux des hommes et de la lumière du soleil.

Les morts pour beaucoup finissaient enterrés précautionneusement à cause d'une croyance persistante. On pensais depuis la nuit des temps que si la vie naissait de la terre mère alors sous ce sol divin devait se trouver la porte de la vie, le berceau du dragon. Et l'on construisit des tumulus, des dolmens, des montagnes. Les Dunons, collines sacrées, se rapprochaient des cieux astraux mais à l'intérieur de ceux ci se trouvait la porte menant au grand secret des druides. Par endroit les prêtres en transes se faisaient enterrés en position assise, celle de l'osmose de la prière, de la pensée et du partage avec l'univers. Car à l'intérieur du monde il y avait autre chose, un cosmos nébuleux où la pensée et l'énergie vitale se confondait, c'était le ventre du monde, la déesse terre. Là se trouvait le berceau du dragon père de tous les êtres vivants. C'était l'intérieur de la montagne, l'endroit où l'eau et le feu faisait monter les nuages dans le ciel, là qu'était caché au yeux profanes le secret de l'univers pour ne point qu'on le salisse. En certains sites les druides creusèrent le sol et des souterrains menaient à la porte sacrée. Avant d'accéder à l'autre monde il fallait mourir mais pas pour les initiés. "Il fallait combattre le dragon!" disait on chez les soldats.

Mais les druides enseignaient d'autres moyens, ils fallait bien connaître les plantes et la prière avant de voir ce à quoi ressemblait l'autre côté du monde. Chez d'autres on disait que la porte s'ouvrait tous les milles ans seulement et alors apparaissait de nouveau l'ancien roi, le dieu-cerf, un magicien où encore le fils du dragon....ce sont de vieilles histoires mais il paraîtrait que ce soit kernunos lui même, le plus grand dieu des Gaules.



 


Le roi dragon et le feu sacré.



Il y eut un vrai dragon autrefois, il se tenait au centre de la terre. Puis il tomba amoureux de la femme, elle lui prit le feu de ses passions  et la bête s'assoupit.

Le soir tomba et le feu s'éteignait peu à peu, le grand brasier n'était plus que cendres agrémentées de quelques braises. En même temps les hommes sentirent en eux la mort approcher. Le froid envahit les coeurs et la mollesse de leurs actes précipita leur civilisation vers sa fin. C'est à ce moment que fût décidé l'horreur la plus absolue car de là on sait que la vie renaitrait.

Il fût décider d'envoyer quatre cavaliers au centre du monde sacré, et ils avaient reçut la mission d'entretenir le feu brûlant des passions dévorantes du feu. Ils devraient réveiller le dragon et le maintenir éveillé pendant les siècles et les millénaires à venir.

Ainsi fût fait et quatres immortels, ceux qu'on appelait les gardiens, enchaînèrent l'incompréhensible feu. À chacun d'eux il était imparti un temps de veille, celui des quatre saisons de la vie. Le dragon fût attaché avec quatre chaines au milieu de la terre. Et à chaque quart son gardien tirait sur le lien pour réveiller dragons et faire jaillir le feu.

Ainsi la vie sur terre se réveilla d'un long hivers où presque tout était mort. Les survivants du froid se remplirent d'un nouveau pouvoir qu'ils n'avaient jamais connu de mémoire d'homme, les plantes et les animaux se réveillèrent Instinctivement, l'énergie du feu les remplit, les arbres refleurirent et de nouvelles naissances eurent lieu dans toutes les tribus du monde.

Il y avait une vielle histoire qui se racontait dans toutes les familles bien plus tard après que le dragon fût enchaîné, on disait qu'un jour la bête réapparaîtrait, se déchaînant, et qu'elle viendrait chercher le fruit de ses amours avec la déesse des eaux, de la vie et de la mort. Gare à ceux, vivants, qui l'auront courroucé, car d'un regard, ils brûleraient pour l'éternité. 

À cause de cela, Lugus donna au monde une pierre pouvant faire arrêter le monstre. Elle pouvait l'arrêter..... mais pas le tuer.

Personne ne sait plus où se situe l'endroit, presque personne. Un vieux sage m'a dit un jour comment on pouvait reconnaître l'endroit, une grande montagne, avec un trou immense, tout en haut en son centre. C'est là qu'on avait attaché le roi dragon. Il y aurait un lac maintenant, mais de temps en tems la terre tremble et on peut voir la fumée du feu qui couve sortir de la terre.

Il m'a dit aussi cela: "parmis les quatres immortels se trouvaient une femme toute habillée d'hombres et de lumiéres"

Elle se faisait appeler Mori et son mystère est un des plus grands de ce monde.

Les croix.


Les tribus ensensèrent les quatre cavaliers pour les miracles de la vie revenue. On décida de partager le monde en quatre parts distinctes pour chaque peuple gaulois. Ce qui faisait quatre tribus par peuple. 

La croix représenta le morale de la ressurection, dans certains clans elle incarna quatre parties de lune. Ailleurs ce sont quatre constellations qui furent représentées. Une des plus belle croix demontrait une part de soleil, une seconde part des nuages du ciel lui servant de vêtements. Une troisième figurait la lune et son étoile favorite, Oxouna, et la quatrième dessinait les trois étoiles parfaites d'une constellation reconnaissable entre toutes, c'était le noeud de la cape nocturne et étoilée de la déesse de la lune., au commencement des temps d'alors.

Elles étaient les croix du destin, des femmes et des hommes, de la vie se perpétuant.

Il paraîtrait au sujet de ces croix, qu'elles furent montées grâce aux quatre ficelles de la lyre divine. Celle qui figurait quatre lunes dessina jadis les quatre traces d'un cheval magique, de ses sabots en forme de lune qui battait en rythme la musique des dieux.

Il y avait la lune en croissance et puis la lune décroissante, celle du matin et celle du soir.

Ainsi fut partagé le temps en rythme.

C'était le dessin et ses symboles.

Ainsi s'organiserent les rituels, entre le jour et la nuit.

Cette croix en particulier ressemblait á un trêfle avec ses través blanchâtres aux formes lunaires, c'était un symbole de la vie qui renait.

Cette plante devînt l'embléme de l'abondance, des milliers de chevaux s'en nourrissant et de leurs cavaliers. Il y eut un roi surnommé "le roi centaure", appelé comme ça parce qu'il ne descendait jamais de cheval. Le trêfle était son emblême, il reigna dans le ciel et sur la terre. C'était avant, il y a des milliers d'années..

 

 

la hache d'Esus.

On avait appelé Lugus le dieu à la main d'argent, car de sa lumière, les couleurs des nuages changèrent dans le ciel.
les nuages prirent des nuances argentèes et les effetys lumineux attestant de la présence du dieu de la lumière dans le ciel étaient magnifiques.
Aucentre du monde poussait maintetenant l'arbre de l'esprit lumineux, la nuit ce sont les étoiles qui ornaient l'immense pensée divine et le jour c'était les nuages qui le recouvaient de leurs nuances saisonières.
Sur la terre apparu un demi-dieu appelé esus, et Lugus lui donna sa main d'argent. Esus en fit une hache sacrée. Celle des batisseurs de maisons. Ainsi quand Lugus sculptait les nuages du ciel, Esus le volontaire sculptait l'arbre au centre du monde. Et on le surnomma lui aussi "La main de Lugus", la volontè divine, à cause de sa hache aux reflets mètalliques. Ces deux là furent liès dans l'esprit des hommes, et lorsque Esus travaillait, la lumière de Lugus n'était jamais trés loin.
Cette main d'argent est restée célèbre dans la mémoire gauloise, au point qu'on en fit un symbole important. Quand à Esus, lui et sa hache demeurèrent inséparables. Il était devenu un grand constructeur.

 

le fils de la lumière Esus-Maponos était animé d'une volonté sans faille, c'est celui là qui fut chargé de construire la maison des dieux sur terre.

Et autour de l'arbre du savoir il dessina trois cercles, l'intérieur était réservé aux esprits des dieux, et un fossé entoura l'édifice. le symbole de l'abime de la mort qu'il fallait traverser pour visiter le royaume divin.

 

 

Les Artionis.

 

 

 

On se la rappelle sous le nom de Mori aujourd'hui mais elle est bien plus ancienne, des milliers, des millions d'années peur être. La vie est apparue sur la terre de Gallia et se faisant la mort la suivi, de ces deux jumelles Mori était la mère. C'est elle qui présidait au destin des hommes. Ce fut une déesse maritime sans doute car de son nom on nomma la mer.Ainsi en était il de la gardienne du chaudron, elle qui décidait de qui devait entrer dans le monde des esprits. Les hommes traversant son royaume, Mori offrait la jeunesse de l'esprit pour l'éternité, mais attention car avant cela elle condamnait les êtyres vivants à se départir de leurs chairs. Le corps ayant été considéré comme l'envellope de l'âme, il n'en était pas moins le carcan. D'un côté de la déesse elle levait une torche lumineuse et de lautre côté régnait l'obscurité protégeant le secret de la jeunesse éternelle ; C'est cette deuxième partie appartenant à la seconde jumelle, Morigana, Déesse des brouillards, de l'attente, la tisseuse du monde spirituel. On l'associait aux brouillards épais car elle guidait les âmes chanceusement ou les perdait à jamais. Un peu plus tard on octroyât la jouissance du monde lumineux aux hommes tandis que la nuit restait aux femmes ; car il fallait bien partager le monde pour les couples indissociables. Mais avant, cette partie lumineuse appartint à la première jumelle, la bien nommée Andartae. Et Andartae s'unit au dragon et eut un fils. Ce premier héros masculin et lumineux, le fils du dragon et de grande ourse, fut celui qui empoignât l'épée de la destinée. On l'appelait Matos, l'ourson orphelin, car le dragon monta au ciel pour rejoindre Andartae. Une autre histoire raconte comment les ours semblent mourir en hivers et renaitre en été, si profondément endormis que la mort ne les voit pas et glisse sur eux sans avoir de prise sur leur vie. Andartae, la reine des ourses se prénomma aussi Artiana, la grande ourse céleste, la donneuse de vie des grands et forts guerriers. Le petit ours se nomma Matos avant devenir Artos l'adulte et puissant guerrier.

 

Et il devint roi tout en fondant la lignée des Artionis, les guerriers ours. On l'appelle aujourd'hui Arthur, Arthur pendragon, le fils du dragon.

Le dragon monté au ciel pour l'amour de la déesse des combattants resta dans les étoiles, au sein de l'arbre de la vie éternelle. Et à certaine saisons il plongeait puis à d'autres il ressurgissait de l'abîme, là ou le monde maritime s'arrêtait au bout de l'horizon, afin remonter au plus haut dans le ciel nocturne.

 

 

Agéïon.

 

 

 

Lorsque mori se retira dans l'île de Senna ou elle était honorée, un voyageur nommé Agéïon repris sa torche en main tandis que son frère Abaginus transporta la lumière du jour. Cette lumière dans nuit, la torche sacrée, portait ses étincelles jusqu'au ciel tout en formant les étoiles. C'est celui là, désormais gardien des limites du ciel de la nuit, qui donna le feu aux hommes afin qu'ils ne perdirent plus dans l'obscurité. On l'appelait: le porteur ou le semeur de lumière et il faisait sans cesse le tour de la terre en dispersant des étoiles dans le ciel. Il descendit de la montagne avec la torche sacrée de la mattre. Plus au nord on l'appelait "Aenghus", chez nous, il avait plutôt la réputation de provoquer l'amour et la guerre. Un dieu bardique s'il en était ayant le pouvoir de regrouper les gens autour d'un foyer festif..

 

 

 

Tous les ans Ageïon descendait de sa montagne, il habitait sur les contreforts escarpés appartenant à la déesse Pyrée, personne n'aurait eut le courage d'aller le déranger là haut lorsque ce n'était pas la bonne saison et une forte magie en empêchait l'accés. Ce faisant, il s'arrêta au milieu d'un village ou tous attendait le barde magicien.

 

Le soir on prépara un grand brasier et le dieu voyageur jeta au milieu une substance qui provaqua de grandes étincelles, l'odeur émanant du foyer avait la réputation de soigner les gens, les transportant dans un état euphorique. C'était une substance collante tirée de l'arbre de Pyrée.

 

 

 

Et Ageïon raconta à la belle troupe assise autour du feu une histoire.

 

Un sanglier gigantesque s'employait à ravager les cultures des paysans, il se vengait comme cela d'un affront ayant était fait aux dieux, ses poils hérissés sur son dos promettait la fureur ravageuse des dieu à qui se mettrait sur son chemin. Plusieurs hommes avaient essayé de l'arrêter mais l'animal devenu fou de rage les tua sans coup férir. On fît venir les chasseurs les plus réputés de la région et leurs chiens, une grosse récompense leur fut promise. Pourtant aucun ne fut assez rapide pour rattraper l'Eburos colérique. Puis les grands lutteurs le défièrent lui assurant la défaite à l'avance, rien disais t'on ne pouvait s'échapper de leur poigne solide. Et tous furent battus tant la puissance du sanglier était grande, il cassa leurs os et les roua de coups acharnés, aucun ne put s'en sortir avec fierté et il les ridiculisa car le sanglier était l'instrument d'une justice divine, il appartenait à Dana.

 

Puis un cavalier se présenta pour faire cesser le massacre, sur son fiers destrier il ne craignait rien ni personne. Sa longue lance, le désignait facilement à tous comme un représentant du dieu de la lumière, Lugus n'aima pas que l'on ravagea les jardins sacrés d'Edunia, il envoyait ainsi son représentant direct sur la terre des hommes. Il fallait stopper l'énorme bête semant la terreur partout ou elle passait.

 

Le cavalier se mit en chasse, et tel la lumière chassant l'obscurité, il essaya de rattraper Eburos. Mais même lui n'y arriva pas, ou plutôt dire que la course entre les deux divinités ne s arrêta jamais ; Depuis cette date, on peut voir dans le ciel gaulois deux constellations dites du grand chasseur et du sanglier qui le précède, les deux belligèrants engagés ainsi dans une course pour l'éternité. A certaine saisons le sanglier sacré revient pour ravager les terres fertiles et le suivant de prés, le cavalier de lugus le suit pour le faire partir.

Certaines mauvaises langues racontent en secret le lien unissant Dana le visage de la nuit et Edunia la cavalière lunaire. Ils disent à propos de ce sanglier qu'il fut envoyé par la déesse des forêts et des jardins de la lune, pour reprendre aux hommes les terres conquises le jour aidés par la lumière de lugus. Comme une vengeance féminine sur un territoire lui appartenant depuis toujours.

 

 

 Ces deux constellations sont proches du centre de l'arbre des étoiles, on reconnais assez bien le grand chasseur et le sanglier très proches l'une de l'autre et pourtant qui ne se rejoindront jamais que pour se chasser l'un l'autre.

 

 

 

 

 


Samonos, Les fils de la lumière.


Les hommes en âge de comprendre les choses religieuses de lumière nés dans le monde physique décidèrent de se diriger avec leurs  torches en rang vers l'aidubno. Chaque année une grande cérémonie avait lieu au moment de rentrer en période sombre. Vers la fin de l'été les hommes se rassemblaient au jour. Ils allumaient leurs torches au tramont face au soleil, puis en longue processions parcouraient des kilomètres avant d'arriver à l'endroit où le feu devait être allumé pendant toute la période froide, un endroit sacré entre tous. Ils avaient contourné les vieux monolhites et se trouvaient autour du cercle de pierre, la porte des cieux. Les étoiles formaient des figures et entre ces lignes imaginaires le ciel gaulois racontaient leurs vieux mythes, de ces histoires fantastiques qui forgent les nations. Là les prêtres priaient et des offrandes furent faîtes aux dieux de l'autre monde. Une grande fête nocturne faisaient voir ses lueurs dansantes partout, c'est a ce moment là que l'on parlait avec les défunts, pleurant où riant a tout de rôle des souvenirs du passé et des renaissances à venir.

La lyre d'Ageïon.

 

Dana fut heureuse de voir les déférences nouvelles portées à l'endroit des dieux grâce à Ageïon, et elle décida d'apporter quelque chose de sa magie à ce demi-dieu.

c'était déjà une déesse des plus secrète, aussi elle donna une lyre très particulière à l'artiste; Une lyre que personne ne saurait voler, prêter, donner ou vendre sur la terre. Et cette objet ne pouvait appartenir qu'à une seule personne tant elle était unique. Un objet venu du monde sombre dont on ne pouvait voir la magie; Ainsi fut fait, et la lyre des étoiles appartint à Ageïon. Effectivement personne ne pouvait voir sa magie mais en revanche, tout le monde pouvait l'entendre. Grace à elle, Dana avait la réputation de mener les animaux sauvages ou elle voulait, transformant leur bestialité en un doux tempérament; on dit souvent que cette lyre pouvait ouvrir les portes du royaume du ciel. Il exista un autre instrument du même type mais celui ci appartenait à Taranis et il pouvait faire courir les jambes des hommes et le cœur des femmes, c'était un tambour très spécial.

Ageïon jeta quelques grains ambrés dans le feu et les étoiles montèrent dans le ciel nocturne, la lyre de Dana apparue au yeux de tous, et elle resta inscrite dans l'arbre de l'éternité. Ce que l'on en avait dit était vrai, personne n'aurais pu vendre, voler ou donner la lyre sacrée.

 

le tambour d'Aghos.

 

Il y eut bien des batailles aux frontières des gaules, la peur, le sang et la sueur coulaient partout en ravinant les sols. Pour défendre ses tribus, Ageïon décida d'accompagner les troupes en plein jour. Il prit alors une autre apparence et son nom de guerre, Aghos le terrible marcheur.

Taranis avait donné son tambour à celui qui saurait s'en servir le mieux. Il provenait d'un grand cirque montagneux ou les orages délivraient leurs rythmes se répercutant dans les forges de Pyrenn. Sons terrifiants que nul n'aurait eut envie de défier, les éclats provenant des amours de Tanaris et de Pyrenn étaient réputés sans concessions pour quiconque les auraient dérangés. La peau d'un bélier des montagnes fut tendue sur un vase rempli des eaux du dieu de l'orage. Et ce n'était pas n'importe quel Bélier. Ce tambour se nomma Nerto en gaulois, cela doit normalement signifier "courage".

Et il pouvait rassembler les troupes éparses, projeter des vagues énormes contre les lignes adverses, de même l'instrument pouvait glacer d'effroi le cœur des ennemis.

Taranis en fit un chef de file des troupes célestes et lui donna également le pouvoir de la grêle parce que ses coups répétés se confondaient toujours avec le bruit des batailles; on nomma ce territoire le royaume d'Aegasis, il était fils de Taranis et de pyrenn, une déesse géante à moitié humaine dont le domaine s'étendait haut vers les cieux. Un pays ou les nymphes riaient au printemps et ou les tumultes succédaient souvent aux silences profonds.



Dusios.


Dusios, Les créatures bestiales.


On connaissait la magie, les êtres des mondes différents, et parmis ceux ci se trouvaient des créatures affreuses et incompréhensibles, les dusios. Ils furent représentés de diverses manières, surtout des sculptures de bois et ce sont celles qui ornaient le coins et les murs des maisons. Les curieux se demandaient quelques étaient ces êtres horribles et biscornus, pourquoi se tenaient ils sans cesses dans des positions grotesques. Les Dusios étaient des sortes de démons humains, quelquefois croisés d'animaux, des créatures fantastiques dont l'image devait effrayer où dégoûter le passant, pour ne pas qu'il se pervertisse lui même en s'y intéressant de trop près. Car les Dusios prenaient possession des humains quelquefois et c'était là un danger pour tous.


 

 

 

Catu-Bodua

 

 

 

Après les combats, les champs étaient recouverts de cadavres, les braves morts au combat n'étaient pas encore en paix. La déesse corneille vînt pleurer sur les corps et les corneilles envahirent les champs de batailles. C'était une déesse des familles, et elle pleurait les âmes de ceux qui manqueraient aux leurs de retour au foyer. Toutes vêtus de noirs, les femmes, les filles et les mères venaient crier leur amour à ceux qui devait monter au ciel lumineux. On dit cela car grâce à leur incantations, leurs chants et leurs larmes, les âmes apaisées laissaient le monde des vivants derrière elles en s'en allant en loin de la folie du monde.

 

 

 

La flute de Ianuaria.

 

 

 

Voyant cela Ageïon fut bien attristé, et il demanda à la déesse de la beauté de faire quelque chose.

 

Belissama était surnommée Ianuaria, elle seule pouvait emmener les esprits vivants vers des lieux enchantés. Ageïon jeta quelques perles d'ambre dans le feu et Ianuaria se transforma en un cygne majestueux montant dans le ciel étoilé. Ce cygne était énorme et toutes les tribus purent le voir. Il resta suspendu toute une saison dans cet instant de grâce. Bellisama donna alors un des os de la patte du cygne à Ageïon pour en faire une flute. Cette instrument disait on avait le pouvoir de rajeunir les cœurs et de faire sourire les plus attristés. Ianuaria connaissait la magie du souffle de vie et l'os fut transformé en instrument de musique. Le dieu des bardes l'emboucha et dans le grand marais de la création, le son s'envola en tous sens et toutes les tribus gauloises purent l'entendre. C'était le triomphe de la bonté sur les forces du mal qu'ageïon joua aux familles éplorées. On raconte à propos de cette flute autre chose, elle pouvait en plus guérir les malades. Et on put constater qu'effet, les blessés guérissaient plus vite. C'est comme ça que le grand cygne resta inscrit dans l'arbre de vie et de mémoire comme le symbole de l'éternelle beauté.

 

 

Les sept Sulévias.

 

Bellisama se retira dans son île du grand océan céleste, on lui avait donné le nom d'un royaume divin, c'était la planète Ianuaris.

Les sept Sulévias orientaient les humains sur les routes célestes, elle habitaient chacune sur une des sept planètes connues du système solaire, la terre en étant la huitième.

Dans l'arbre de la spiritualité gauloise, elles étaient les déesses du nids, habitantes des cieux, sept nymphes représentantes des sept visages de la femme.

  

Leur noms sont souvent confondus car elles se ressemblent et moi même je sais plus où et laquelle est debout sur chaque royaume céleste, avec toutes ces nymphes on finit par les confondre.

Ce dont nous sommes à peu près sûr, (mais pas complétement car on n'est jamais sûr avec les femmes), c'est que leur mère est Épona, la déesse des cavaliers gaulois.

 

Il s'agissait de sept vierges et elles barraient l'entrée du royaume des cieux au serpent antique, aucune bestialité ne pu pénétrer dans l'arbre de l'esprit éternelle. Ces sept jeunes femmes accueillait l'esprit de ceux qui s'étaient élevés, il s’agissait là de ceux qui portait les sept visages de l'homme.

 

Ianuaria défendait la planète de la douceur,

 

Brigania gardait fièrement la planète de la fidélité,

 

Oxouna fut à l'entrée de la planète des jeux, de l'entente et de l'optimisme, celle des plaisirs,

 

Argantia avait semble t'il élu domicile sur la planète des libertés avisées,

 

séquana, déesse de la rigueur et de la force moral faisait la justice,

 

Deux autres planètes furent celles, premièrement dite du dévouement, du courage et de l'accomplissement, une planète rouge convoitée par le dieu guerrier Halarmados, Mori déesse des destins, l'autre se nomma Issamos, planète de la volonté et de l'engagement, celle des apparence vraies et du dévoilement..

Entre toutes les Sulévias, une était particulière, une de ces planètes mères portait un autre nom, Onuava le mistérieux monde peuplé uniquement par des femmes, presque interdite aux hommes sauf à .....un dieu particulier.

 

Les sept Sulévias accueillirent sept jeunes dieux et fondèrent ainsi les grandes familles de la noblesse gauloise. Issues du cultes des eaux, sept rivières leurs furent attribuées, autant de chemins menant vers la montagne sacrée, voies gardés par ces divinités.

 

 

 

Atesmerios ;

 

 

 

Dans les débuts les gens furent perdus dans les grandes forêts, des villages s'installaient, parcellaires, disséminés à qui mieux mieux, tributaires aux bonnes occasions que la nature et les paysages leur offraient. Les dieux gardaient la vie, la terre pour l'accueillir, la diversité sauvage.

 

Lorsque le dragon fut coupé en deux, les paysages lumineux succédèrent aux nuits sombres de Dana. Et on se perdait encore dans les forêts obscures. Dans la grande clairière, l'arbre du taureau continua à se développer ; Esus pris alors un nouveau titre, et un géant hors du commun se montra, c'était Atesmerios, le gardien des vérités. Le dieu de la stabilité si l'on peut dire, car il résidait dans un endroit de l'univers ou tout avait commencé ; Atesmérios était fils de Dana, et pour elle il envoya huit de ses meilleurs cavaliers arpenter le monde des hommes ; Il leur avait demandé de fonder huit citées autour du monde qui devaient honorer la grande déesse de la nuit. Et les huit équites partîment sur les routes envers et contre tout les obstacles, avançant dans les nébulosités, tuant les monstres formidables leur barrant la route. Un grand signe apparu dans le ciel de nuit, sur une des branches de l'arbre de l'éternité poussait maintenant une boule de gui, visible à l'oeil nu, chacune de ses boules représentait une des huit citées construites par les équites à travers le monde. Le mythe raconte à leur sujet qu »elles furent les huit piliers du monde moderne, on les appela « les huit vérités ». On raconta aussi que le gui symbolisa la stabilité et la vie éternelle car il ne dépérissait jamais, restant toujours vert même en hivers. Il poussait dorénavant dans l'arbre du taureau, cet arbre dont le tronc soutenait le temps et l'esprit des gaules.

 

Sur terre on organisait de grande processions paysannes, comme de grand fleuves. Atesmérios venait de la terre pour s'élever dans l'arbre des dieux et il portait dans sa main droite une serpe ; Cette serpe servit à couper le gui qui tomba en plein jour sur la terre. Les paysans le recueillirent avec dévotion car il était le symbole de l'unité de toutes les tribus gauloises. Chaque chef, chaque dirigeant, en recevait une part comme un signe d'appartenance au royaume divin.C'est à cette époque que le gui devint une plante sacrée apportée par les dieux, on disait à son propos certaines choses, on parlait des pouvoirs et de sa magie bienfaitrice. On parlait de la paix. Cette amas d'étoile est nommé Pléiades aujourd’hui, il représente les huits civilisations fondées par les équites voyageurs au début des temps. On dit encore que l'une des villes fut engloutie mais de temps en temps, elle ressurgissait de la mer. On porta Atesmérios au ciel au dessus de tous et il est encore représenté comme le druide capable d'apporter le gui sur terre, un demi-dieu paysan traçant des routes, un des visages de Esus. Lorsque les cavaliers moururent un à un, on les enterra sur les lieux des nouvelles villes, sous des tumulus et des pyramides énormes. Le gui en plus du symbole d'unité et de paix, fut aussi considéré comme la plante des sciences et de la spiritualité, celle des inventeurs et des magiciens. On se souvient de celui qui envoya les huit cavaliers servant Dana sous le nom d'Atis, diminutif d'Atesmérios. On lui doit le prisme de la vérité, les formes du gui ayant été données à la pierre sacrée des philosophes. C'était un demi-dieu, un très grand druide, il est resté inscrit dans les étoiles comme celui qui fut au centre du monde connu, et il tient encore dans sa main une serpe, on l'appelle "le bouvier" en France.

 

 

La serpe d’Atis.

 

 

 

Atis était un géant élevé par Dana dans les forêts sauvages de l’ancienne Europe, il apprit beaucoup de ce qui l’entourait, la forme des plantes, leurs saveurs, leurs fruits et les substances médicinales contenues dans leurs sucs.

 

Et il regardait avec émerveillement le grand arbre dont le tronc poussait au centre de l’univers.

 

La nature lui avait appris les équilibres et les lois régissantes de ce qui l’entourait ; Mais Atis tout curieux sorti de la forêt pour aller rencontrer ses semblables, à cette époque une race particulière de géants habitait la terre ;

 

il appris aussi beaucoup d’eux, mais ils vivaient selon les règles de mère nature, aucun d’eux ne posséda d’outils ou de suffisamment de science pour comprendre la profondeur de chaque chose ; de plus, tous géants qu’ils furent, aucun ne pouvait atteindre la cime des arbres plus gigantesques encore ; Cet endroit terrestre à ce moment de l’ancien monde s’étalait dans toutes ses démesures.

 

Atis était fils de Dana alors il lui fut permis de comprendre ce qu’il y avait au dessus des hommes et des géants ;

 

La déesse de la lune lui donna sa serpe dorée au matin du premier jour du printemps, et il la pris avec bonheur, cet outils formidable faisait de lui le possesseur d’un grand pouvoir, il avait été dit que la serpe ne pouvait appartenir qu’aux seigneurs. A ceux là seulement on donnait le droit de décider pour les peuples. C’est comme ça qu’aujourd’hui encore, les véritables druides arborent une serpe dorée comme symbole de leur rang.

 

Atis pris la serpe de la lune, et il commença à tailler l’arbre de l’éternité, ainsi il décida que douze parts du ciel appartiendraient aux douze tribus célestes, la moitié vivrait dans l’obscurité tandis que l’autre moitié vivrait le jour sous l’œil et la protection d’ana. Selon les moments de l’année, certaines tribus passait dans la nuit et ceux leur faisant face dans le nouveau cercle passait dans la lumière.

 

Il trancha deux grandes saisons et quatre petites saisons, puis s’apercevant de nouveaux mouvements dans le ciel, il traça les trente années du calendrier gaulois sur une pierre.

 

Depuis ce temps là la serpe resta l’emblème de tous les druides capables de décider ce qui doit exister ou pas dans l’arbre de l’univers.

La serpe resta accrochée dans l'arbre des étoiles et elle y est toujours, sa couleur dorée, c'était la lune qui la lui avait donné.

 

 

Carnix, Le sanglier de guerre.

 

 

 

Sur ce fameux sanglier accompagnant les hommes au combat, on disait à propos de ses cris qu'ils venaient tout droit des entrailles du monde.

 

On le prenait comme emblème et les grands carnix avertissaient à l'avance l'ennemi du carnage à venir. C'était le sanglier de la vie sauvage et primaire, sa bestialité en faisait une bête crainte par tous ; Le mythe raconte que personne, ni êtres humains, ni rien de ce qui exista dans l'univers ne pouvait arrêter sa course folle. Sortie des forêts sacrées de Dana, il n'obéissait qu'a elle. Et sa mission au milieu des combats était une chose terrible, on l'avait appelé le fossoyeur, le dévoreur, sa terrible force sauvage avait fait sa réputation.

 

Lorsqu'il apparaissait, tous savait bien qu'il serait bientôt temps de rendre son corps à la déesse primaire leur ayant donné la vie sur terre ;

 

C'était Teutates représenté ainsi car le grand mâle ne reculait jamais lors d'un engagement ;

 

Et les hommes et les femmes mourraient au combat par dizaine, les corps étaient rapportés à Dana. Les prisonniers non plus n'eurent aucunes chance de survivre à la première des lois de teutates, mourir pour rendre à la déesse ce qu'elle avait entièrement créé, les tissus de chairs lui revenaient de pleins droits. Partout ou le sanglier apparaissait, il ne manquait jamais de provoquer un carnage. D'ailleurs, le Carnix à face de sanglier déchainé, la trompe de guerre gauloise, a apporté son nom dans la langue d'aujourd'hui sous ce terme "carnage".

 

Voilà pourquoi le sanglier de Dana fut porté en emblème par tous les chefs de guerres gaulois.

  Il était l'animal portant la mort et sur ses effigies on peut encore voir un demi-soleil, c'était celui du tramont, de la disparition de la lumière...



Le tombeau des étoiles.


Oui les chefs valeureux avaient appris des druides combien l'éternité des étoiles attendaient les héros. Le sanglier de Dana menait la vie guerrière et tous les hommes en armes devaient mourir encensés par le chant des dieux. C'était cela le symbole du fameux sanglier sans peurs ni remords, un animal envoyé par les dieux pour montrer son courage et sa totale absence de crainte qui une fois lancé au combat ne pouvait être arrêté, démontrant un courage absolu et la belle mort, celle que tous les hommes, les femmes, les enfants en Gaule ne pouvaient ignorer, les héros meurs avec panache et force avant d'être acceptés dans leur berceau d'éternité. Ils devaient alors comparaître devant la déesse de la porte et franchir le seuil, leur esprit pour toujours vivant. Alors on chantait leurs louanges à travers une ode en quatres parties, les quatres parties du monde, les quatres parties de la vie spirituelle. Des cérémonies annuelles leur étaient dédiées pour rappeller aux tribus et pour toujours combien ils furent grands. Ainsi ils restèrent jeunes pour l'éternité dans le berceau des étoiles, faisant eux mêmes partie des grands cycles éternels.




La vengeance gauloise.


Dire au sujet de ce grand peuple de l'ouest qu'ils furent des barbares, cela repose uniquement sur les fables légères de personnages obscurs. Malgré la vérité d'une bonne éducation tournée vers une vie paisible au mieux qu'il se puisse être, la vérité des Gaules a toujours été une réalité. Oui les gaulois furent de violents combattants, parmis les plus intrépides et les plus dangereux de l'histoire de l'humanité. Il est un mythe raconté encore aujourd'hui par les druides ayant reçu la transmission de leurs aïeux. Cette histoire cachée car elle ne donne pas le bon exemple est pourtant venue de la plus vieille antiquité européenne. Elle parle d'un homme qui aimait de tout son être une femme, une vierge pure comme on les appelle. C'est de cette pureté originelle qu'est venu le sacrifice d'un homme considéré auparavant comme un demi-dieu.

Car la mort s'empara de la belle, emmenée par des monstres venus de la nuit noire, elle ne laissa derrière elle qu'une tâche de sang avant de disparaitre. Le fort guerrier ne pu jamais guérir de cette blessure profonde mais elle ne le tua pas lui même. Les druides parlent d'un homme errant comme un fantôme à travers les bois, les forêts et les campagnes, livide, comme mort mais il ne pouvait mourir avant d'avoir assouvi sa vengeance. Certains parlent d'un nom jadis interdit car le malheur le suivait partout. Je peux juste dire que cet créature douloureuse ne puis mourir car c'est sa douleur le fait survivre, une douleur éternelle.

On dit qu'il attendit mille ans avant de revenir sur sa terre, la malédiction était tellement grande que l'on parle encore aujourd'hui d'un roi-chevalier venant chercher l'amour qu'il perdit autrefois, et l'on dit aussi ceci: s'il ne trouve rien a aimer lorsqu'il reviendra sur sa terre, alors celui-ci détruira tout ce qu'il touche et pourrait dans sa fureur détruire la terre entière....

C'est de là qu'est venu un mal inextinguible transmis à tous nos peuples, celui de la vengeance terrible des hommes et des tribus gauloises. Une colère sourde et destructrice, qui devait renaître encore et encore jusqu'à ce qu'enfin cet aïeul retrouve l'amour de la vie et de sa terre, puisse enfin conjurer le mauvais sort.  Alors de son nom l'on pourrait encore parler comme celui d'un esprit qui s'était libéré. Cette histoire ce sont de vrais druides me l'ayant raconté qui pensent encore aujourd'hui qu'il s'agit de l'incarnation d'un dieu du ciel et de la malédiction des amours perdues, un dieu cherchant encore à se venger de ses ennemis et qui les cherchera sans doute pour l'éternité. Une créature tellement puissante qu'elle serait capable de détruire le monde entier.


 

Le coq gaulois.

 

 

 

Le dieu Gara faisait entendre parler de lui partout, en effet il était à la base des cris joyeux entendus dans les campagnes gauloises ; On dit qu'un jour, sous la forme d'un jolie coq, il picora fort une graine au milieu de la nuit et elle se scinda en deux, c'était les deux visages de l'homme sombre, l'une était la première partie de la nuit et l'autre se cachait dans l'ombre de la seconde. Les déesses garmangabi officiaient à la naissance des bébés des clans. Ce sont elles, les femmes de Gara qui prodiguèrent leurs soins aux femmes accouchant et aux nouveau nés ayant besoin de leur protection ;

 

Au milieu de la journée le coq bondit sur le fait d'une maison ou se déroulait l'une de ces naissances divine, car chez les gaulois toute vie gauloise était sacrée. Aux premier cris de l'enfant il entonna fort son cri victorieux vers le ciel en louant les dieux de cette nouvelle bénédiction et un grand arc en ciel lui poussa dans la queue, rejoignant les deux côtés de la terre, entourant le halo suprême , animé par la lumière de Lugus.

 

 

 

Depuis cette date, le dieu gara sous sa forme de coq fut encensé par les peuples, car c'était lui qui apprenait les bonnes nouvelles à tous les environs et même plus loin encore.

 

On raconta partout que ce fameux coq réveillait la vie sur terre chaque jour.

 

 

 

« Il est né !!!, il est né !!! Cocoricatobo » criait t'il gaiement du sommet le plus proche des cieux.

 

Ce cri de victoire, on l'attribua aux grands combattants qui se distinguèrent sue le champ de bataille, et souvent certains chefs gaulois portaient une coiffe rouge en signe de reconnaissance au milieu des troupes.

 

 


L'hippocampe.


Un grand cavalier disparu au soir de sa vie, il était roi gaulois, considéré presque comme un demi dieu. Toute sa vie il s'était battu pour ses peuples, engagé chaque bataille sans reculer jamais. Il avait été éduqué par les druides et leurs magies. Il fut enterré sous un tumulus, le visage tourné vers son lieu de naissance et de renaissance. On disait alors que le roi s'en était allé en prenant la direction de l'ouest, vers le grand océan céleste. Il était mort comme l'astre qu'il représenta au sommet de sa gloire puis bien vieux et fatigué son âme rouge s'enfonça lentement à l'horizon, enflamment le ciel au dernier cri du dragon. Et les gens prièrent pour qu'il soit en paix, et les druides rappelèrent a tous qu'il devait revenir. Une nuit passa où les soldats lui firent de grand honneurs, une autre nuit encore et les druides lancèrent des incantations pour qu'il trouve son chemin, et puis la troisième nuit et tous attendirent sur la plage du bout du monde que la lumière refasse son apparition. Le cavalier était inséparable de sa monture, les équites étaient tous d'essence noble combattante et on les comparaît souvent au centaure. C'est au matin du troisième jour qu'apparu le signe de la résurrection des princes, un enfant qui regardait l'océan des âmes vit quelque chose s'approcher de ses pieds mouillés, il se baissa et ramassa l'objet. L'hippocampe apparut dans les mains qui se le faisaient passer sur la plage de l'ouest.

"Regardez tous s'écrièrent les druides, le roi nous envois un signe, un cheval des mers!", Ce symbole on le connaissait bien dans les tribus, c'était celui de l'âme passé qui revenait sans cesse pour conduire un nouveau corps. Cet hippocampe était connu pour ressembler au fœtus en voie de construction, de la vie qui renaît dans les eaux maternelles. Et depuis fort longtemps on disait qu'il contenait l'âme des rois cavaliers et centaures du passés, c'était le symbole de la résurrection. On dit alors que l'âme du roi libérée de sa bestialité humaine était partie chevaucher la baleine sur les océans de l'esprit, et qu'ensuite l'aquanaute revenait sous cette forme de l'hippocampe. On en fit une croix tournante composée de quatres hippocampes, en son centre le roi cavalier continuait à chevaucher la grande baleine, ce qui lui valut aussi le surnom du "poisson" mais pour les équites le symbole resta l'image du cheval marin.



Le poisson.


On sait tous que la vie n'est pas facile tous les jours. Nos corps fatigués finissent par se faire lourds, les épreuves subis marquants nos visages et mettant a l'épreuve nos esprits. On dit chez nous qu'au soir de la vie l'âme est libérée des contraintes de ce monde. Plus rien de mauvais alors ne puis nous atteindre, la bestialité ici bas se mord la queue , le serpent  n'est plus libre de faire de nous ce qu'il veut. Vient alors le temps de la grande chevauchée, l'âme flotte heureuse et libre dans les eaux infinie. Voilà pourquoi le poisson reste depuis des lustres l'un de nos symboles adorés, parce qu'il représente l'âme de ceux qui sont partis nager dans les cieux.

Plus tard ce fameux poisson resta comme le symbole des gens qui se sont élevés, quelquefois certains le portaient de leur vivant car leur esprit était libéré des contraintes terrestres.



La fleur de l'aube.


Ainsi sur les plages atlantique des milliers de gens se firent passé le mot, l'océan de la divinité, le domaine de Mori mère des morts et des ressurections, avait envoyé un signe. Les larmes de colère et de tristesse muèrent en de chaudes gouttes salées, mais en cet instant celles-ci venaient d'une chaleureuse ambiance. C'était des larmes de bonheur, le destin avait fait son travail, un nouveau roi allait bientôt naître avec l'esprit de l'ancien, un guide pour tous les peuples de l'ouest. 

C'est alors qu'on entendit le coq chanter, COCARICATOBO! VICTOIRE!..VICTOIRE! 

Et les gens se tournèrent vers le bruit de tous les coqs qui se passaient le mot de village en village, un grand roi allait naître bientôt qui remplacerai celui qui venait de partir.

Sur l'horizon de grandes lueurs inondèrent le ciel peu à peu et les gens quittèrent la plage pour aller vers la lumière de la renaissance.

Au milieu des cris de joie et du chant des coqs, ils parcoururent les champs et un autre miracle se produit. En ce début de printemps et de période lumineuse, le soleil montant pris une teinte rouge sang posé juste au dessus de la terre. Et partout alors qu'on ne les pas vu le jour d'avant, les fleurs de l'aube dévoilèrent cette même couleur rouge, recouvrant des champs à perte de vue. La fleur de l'esprit montra toute sa magie, c'était la fleur de Lugus, celle du sang gaulois, c'était la fleur de l'aube disait on car elle s'ouvrait à ce moment précis. Cela aussi était un signe des dieux. Alors un druide pris le délicat coquelicot tourné vers le soleil levant et montra à tous ce que Lugus avait apprit. À l'intérieur des quatres voiles floraux, se trouvait le secret des destins divins. En effet la fameuse fleur de l'aube représentait, à l'intérieur protégé par le sang des aînés, la croix des quatres parties de la vie des hommes. Naissance, jeunesse, maturité et vieillesse, c'est de là que vînt le mythe du destin des princes cavaliers.


      Quatre grains.


Mais les Gaules étaient nombreuses, des centaines de tribus vivaient librement tout en ayant la même culture. Il se faisait nécessité de regrouper tous les nôtres en un seul peuple commerçant pour faciliter les échanges. Alors tous les territoires se consultérent et trois grandes parties de cette terre sacrée furent désignées pour tous nous représenter. Les druides décidèrent de donner une part du culte à chacune des trois Gaules pour qu'ils aient tous leur part à faire de l'esprit gaulois. Un premier quartier de lune fut donné au territoire central, un second quartier de lune fut donné aux gaulois du sud-est, et encore un autre aux gaulois du nord de l'Europe. Ainsi les trois Gaules possédait les trois parts de la nuit, trois grains de l'orge sombre et tous ces territoires agricoles possédèrent ensemble un seul et unique grain de blé clair pour représenter la totalité des terres et la pleine lune claire. Depuis ce temps là, l'orge appartint à la lune sombre et le blé doré représenta la pleine lune unique et totale. Ces quatres grains apparaissent bien sur certaines monnaies, comme les quatre parts de la croix gauloise, 3 sombres et une lumineuse. On dit depuis que les trois petites parts de la nuit valent un denier gaulois et aussi que la part totale de la lune éclairée vaut également un denier gaulois. L'astre de nuit représenta depuis la monnaie unique utilisé pour le commerce dans les trois Gaules et c'était une monnaie sacrée. Certaines tribus agricoles représentèrent la chose différemment, sur leur monnaie on retrouva la lune divisée en deux grandes parties ascendantes et descendante, les deux moitiés d'une même graine.

 

 

Le lys royal.


Au bords des ruisseaux, des rivières et des fleuves la grande déesse du printemps Édunia interrogeait les sens. Alors un dieu ailé passa par là au hasard des marais et des flaques, fier guerrier sur son destrier androcéphale. La lune accompagnait ses pas et ses courses. Le soleil honora sa tignasse des reflets du jour et de l'esprit. Passant au bord des eaux calmes, il regarda son reflet puis posa un œil sur la berge. C'est la même que poussa une fleur bleue-mauve au coeur jaune d'or. C'était la fleur de l'élégance et de la noblesse des rois, celle qui poussait uniquement dans des endroits encensés par les dieux. Depuis lors ce fameux lys fut le reflet du roi choisi par les dieux et déesses. Et ailleurs on y voyait souvent la main de la déesse du printemps qui sortait de la terre, car le lys royal et la main de la reine eurent une aventure commune. Plus tard une abeille vînt se poser sur la fleur, puis une autre pour butiner la noblesse de son nectar. C'est ainsi que le Lys royal, la main divine et les abeilles formèrent les emblèmes gaulois chez certains rois.


La cape ailée.


Les dieux posèrent leurs yeux sur celui qui devait conduire les nations gauloises, et chaque oeil reflétait la lumière d'une étoile. 

Le lys poussa et s'étendit comme une couverture sur les épaules du cavalier.

Lorsque ses deux extrémités furent répandues dans le vent la cape se transforma en ailes et de ses ailes le nouveau roi cavalier couvert du lys lumineux des étoiles s'envola pour conquérir le monde et abattre tous ses ennemis.

Sur lui désormais était le symbole de la pureté et la protection de tous les dieux du ciel.





La hiérarchie des dieux .


Ils y avait des dieux et déesses principaux, assez peu nombreux leurs nombres ne dépassait pas trois grands représentants par royaume, ils étaient les grands ancêtres, les élémentaux. En dessous se trouvaient leurs enfants, des princes importants et à demi-humains.

Mais il y eut encore une catégorie subalterne, cette troisième congrégation comporta toutes les différences de la création, on y trouvait des fées, des faunes, des créatures diverses ayant des attributs humains où animaux, certains ressemblaient a des plantes, d'autres à des roches, ils étaient partout cachés dans le monde des vivants mais il fallait bien connaître le monde magicien pour pouvoir les voir et les prendre.

C'était le petits peuple des forêts, les esprits habitants des endroits dans les maisons avec les humains, des entités voyageuses porteuses de messages.




TOLOSENDOSUS

Il y a des pays plus agréables que d'autres, et encore, le plus souvent le montagnard ne supporte pas la plage, c'est selon ses désirs que l'on entrevoit l'univers.

Et Tolosendosus fût l'un des pères de l'univers humain. Un roi gigantesque dont les envies donnèrent la matière du beau et du moins bon, on eût dit à l'époque qu'il était père de la lune.


Le territoire des Tolosates a toujours été béni des dieux, le climat y est doux, le plus souvent agréable. Les habitants de ces contrées sont des penseurs et des poètes. Ça n'a pas toujours était ainsi, il y a longtemps de cela, c'est la frivolité, l'inconscience et la suffisance qui allumait les braises du désir. Et puis un jour, voyant que les Tolosates ne prendraient jamais le chemin de la vrai beauté, la grande déesse des océans célestes se fâcha, lentement, en toute douceur, elle demanda son père  sur terre.

Tolosendosus, le Titan des océans célestes 

Au loin d'habord, du côté de l'ouest, les gens virent une vague immense se lever, quelque chose qui dépassait l'imagination humaine de par sa grandeur et ses beautés. L'écume de ces flôts montait jusqu'au ciel et recouvrit les terres lumineuses, dans ses lents soubresauts, elle mît plusieurs heures à s'approcher, plusieurs mois, plusieurs années pour certains esprits. Un déluge s'abattit sur les plaines chaudes ordinairement si calme, qui dura deux heures. Le soir approchant, le Titan fît son apparition, un brouillard épais recouvrit le territoire des Tolosates. Le brouillard est bien particulier là-bas. Les gens ordinairement tapageurs se séparèrent. Il venaient de se perdre dans le royaume de la spiritualité, chacun de leur côté ils virent leurs désirs exacerbés. Et avec l'ultime beauté des dieux vînt le dépit de ne pouvoir la posséder.

Recouverts par les océans divins, ils cherchèrent ce en quoi ils pouvait acquérir la richesse et l'émerveillement.aucune personne ne sait vivre seule chez eux.

Et personne ne se croisait car chacun avait ses désirs propres.

Les échos pouvaient porter loin dans ce brouillard, et rouler sur des kilomètres et des kilomètres dans tous les sens, il y eut l'amour et puis la haine, il y eut les beautés de la guerre et celle de la paix, mais surtout ils apprirent à dépasser le monde de la lumière du jour pour se rapprocher de celui de la beauté de l'âme. Les bardes chantèrent les louanges de la déesse et de son père.

Alors et pour la première fois là encore, les humains s'assirent par terre, et ils commençèrent à penser vraiment. Avancer dans le monde physique ne menait nul part les jours de brouillard. Et les artistes menaient dans ces moments là des moments de prières intenses

Cela dura jusqu'au matin, quelques heures, quelques mois et quelques années, presque une éternité pour celui qui réfléchit.

Toute cette raisonnable emprise de Tolosendosus leur avait apprit à .......raisonner, mais surtout il leur avait montré le désir et l'envie non physique, comment apprécier les lumières de la nuit.

Le lendemain, Lugus déchira les voiles sombres qui recouvraient le pays. La lumière jaillit. Mais les habitants avaient bien changé, ce n'était plus un comportement de gamins morgueux qu'ils arboraient, ils restaient pensifs. Touchés par la main du colosse qu'on appela "celui qui démontre sa pensée", le dieu des ferveurs. Dans la nuit, grâce a tout les échos, il leur avait apprit à chanter aussi. Et à bien chanter encore, à chanter seuls, à chanter ensembles pour démontrer leur ferveur en ce monde. Et puis il y avait autre chose qui avait changé pendant la nuit, les eaux avaient raviné et creusé le sol profondément par endroit, depuis la capital Tolosa, jusqu'aux plaines les plus à l'ouest du Gers. Et partout on trouvait la preuve que les océans célestes avaient baigné l'endroit durant des heures, des millions d'années, pendant la nuit. Des coquillages marins jonchaient le sol, certains fossilisés, d'autres pas. Les Tolosates se firent des colliers avec ces coquillages, c'était leur pierre de certitude à eux, la pierre de la ferveur et des grandes émotions.

Cette pierre de certitude se nomme "Talos", on dit que c'est avec elle que les druides mesuraient l'univers.

Le mot qui nous vient de cette époque Tolosates, est "le talent" en français, "Talo" est aussi une unité de temps, c'est la seule pierre qui permette de mesurer l'univers avec ferveur et envie sans avoir de besoins.




Le lièvre.


Nous avons un vieux dicton chez nous disant qu'il ne faut jamais courir après plusieurs lièvres à la fois. L'animal en question à toujours eut bonne réputation, de sorte que comme souvent chez les gaulois il fût considéré comme un signe des dieux. C'est au début du printemps lorsque la nature renaît qu'il apparaît, vif comme l'éclair mais toujours l'air de rien, il arpentait les chemins grands et petits pour rencontrer le destin des hommes. Un fameux porte-bonheur en définitive, on dit que le lièvre ne se trompe jamais de direction. Et c'est comme cela qu'il est devenu un animal totem, posséder cette créature fantastique était symbole de prestige. Les druides s'en servait pour connaître les augures en le lâchant dans les plaines perdues. Soit il courait vers le soleil où son contraire, peut être à l'est et la jeunesse, peut être à l'ouest et la vieillesse....les dieux ne se trompent jamais, ils envoient des signes et il suffit de savoir les reconnaître. Le fameux bouquin, le lièvre mâle, savait toujours où aller retrouver ses amours, débusquer des plantes rares, connaissait les points d'eau claire. Cette grande vitalité lui valut sa part de magie, le lièvre traversait l'année toujours plein de santé, allant d'hivers en été on disait qu'il connaissait les cycles de la vie, de la mort et de la renaissance. Lorsqu'on voulait visiter d'autres tribus où d'autres endroits on le consultait. Car le lièvre est savant lui qui a voyagé partout. Lorsque la déesse de la mort venait prendre son dû et semer la folie sur nos terres, les gens lui offrait ce cadeau pour échapper au destin. L'animal de la vitalité, de la santé et de la fertilité représentait la plus belle chose qui soit pour l'autre monde. Ainsi la déesse aigle laissait les hommes tranquilles, pour cette fois là en tout cas.






Epona.

 

 

 

Dans les nuées nocturnes Mori avait donné naissance à un hippocampe, les mers célestes abritèrent l'animal dans la forme de leurs étoiles maritimes.

Parmis ces trois méres l'une avait le pouvoir sur l'humanité et descendit sur terre sous la forme d'une princesse de grande beauté. Épona était née.

Croisant la route d'un grand cavalier parti pour la guerre et revenu avec l'honneur intact, elle proposa à celui-ci un plat composé de sept fruits bien frais. Mais selon l'aplomb qu'offre la déité elle l'obligea à n'en prendre qu'une seule. Toutes ont un goût différent mais une seule t'est réservée et ensuite tu connaîtra le malheur et la bonté.

Il pris une pomme rousse et ce faisant, les souvenirs brutaux de la guerre se transformèrent dans la découvrance de l'amour. Sans le savoir, le grand guerrier venait d'être marié à une des sept Sulevias.

 

Ce faisant, Sur la terre apparue une déesse des chevaux nommée Epona, C'est cette divine mère descendu sur la terre des hommes que les cavaliers adorèrent par dessus tout. Elle apportait leur récompense aux vainqueurs. Les peuples lui firent de grands honneurs et la placèrent sur le trône des mères de la tribu. Epona était devenu La mère principale des Gaules. Elle donnait la force physique et la jeunesse de l'esprit grâce au lait de sa jument blanche si riche en lumineux usages ; Car dans le ciel sa part céleste, elle Mori, déploya tous les reflets de la lune en direction de la terre. Faisant pousser les plantes et les fruits, les récoltes, déclenchant les enfantements. Epona fut son visage au milieu des cavaliers qui l'adoraient.

 

Le cheval resta chez les gaulois le symbole de l'obéissance et du partage, l'animal qui entrainait l'esprit sans peur dans toute sa fougue. Des corses eurent lieu le jour dédié à la déesse des chevaux ;

 

Il paraitrait qu’un cheval rouge nommé Rudobios démontrait partout la puissance physique de la jeunesse. On dit qu'Epona éleva deux chevaux et en fit ses fils, il y avait là deux part de l'animalité et de l'obéissance. C'est pour cela qu'elle était devenu une déesse commandant aux Equites ce qu'ils devait à leur avenir.

 

Epona eut deux filles qui l'accompagnaient partout, elles s'assirent de chaque côté de leur mère sur le trône des mattres terrestres. L’hippocampe resta dans le ciel comme l'un des symboles des douze déesses du zodiaque féminin. Les douze symboles formés par les douze constellations formèrent la couronne d'Epona, et l"hippocampe se scinda en deux part de la même effigie pour en figurer l'ouverture et le signe principal.

L'autre part du zodiaque fut confié aux hommes.

 


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Damona.

On connait bien la constellation de la girafe aujourd'hui mais à une autre époque, plus ancienne, elle se fut appelée "la licorne" parce

 qu'elle montrait de son unique corne le sommet de l'arbre, licorne des mers célestes également parce que le narval était un animal mythique chez nos ancêtres qui  adoraient les flots universels.

Les gaulois l'avait comparé à une biche levant la tête pour brouter les bourgeons de l'arbre spirituel. On racontait que Damona la gentille servit de nourrice au cerf blanc de la spiritualité gauloise, ainsi qu'à un jeune veau tout noir. Le veau devint un énorme taureau dont les anciens contes disaient qu'il était la mémoire et la force du monde. C'est comme cela, grace à lui, toute une aire terrestre, 2500 de vos années lui furent dédiées, il était devenu gardien de la civilisation, du passé, du présent, du futur. C'était il y a longtemps. La biche Damona était une déesse des cieux et ses étoiles nourrissaient les dieux de leur lumière laiteuse. Il y eut pas mal d'histoire la concernant, on l'a surnomma "la mamelle divine" ou "la gentille maman". Chaque étoile de la biche faisait office de mamelle. Elle fut tuée par le grand chasseur mais son âme resta heureuse dans le monde merveilleux des esprits.

Nantos.


Nantos.


Chez les Namnetes, l'insouciance vînt aux jeunes gens lorsqu'un dieu sorti des eaux de l'atlantique. C'était un dieu de la force des tempêtes. Sur des plages battues par les vents et les tourbillons d'ouest. Nantos arrivait en marées immenses emplissant le ciel et envahissant les terres. Le forcené défoncait les barrières solides et faisait frémir les plus courageux. Ses rires et ses colères d'anthologies dévalaient  les pentes et gravissaient les obstacles à la vitesse de chevaux sacrés. Ses vents se mélangèrent au monde connu pour abattre les vieilles choses. Personne n'aurait pu ignorer les affaires incertaines se répandant sur le monde côtier et les marins priaient pour que la puissance des vents les épargnent et les emmènent à destination. Ses fluxs mélaient les incertitudes  comme des noeuds impénétrables, au sérieux des gens attérés. Nantos se moquait de tout, vivant dans l'immédiateté en froissant les orgueilleux jusque dans leurs retranchements, il en imposait à tous. Sa jeunesse éternelle ne fît pas défaut lorsque les âmes perdues voulûrent envahir ce territoire à l'extrémité de l'automne. Il revenait sans cesse à la charge, narquois, se moquant même des tristesses qui remontaient du monde d'en bas. Nantos le rieur gardait les frontières de la fin du monde. Considéré comme celui qui bouscule l'ordre établi il n'hésitait pas non plus à se mêler aux batailles, se moquant de ceux qui en face voulaient imposer leurs lois sur celles des dieux. Et pourtant sa légèreté n'avait pas de faille, la mort elle même tremblait devant les vagues de ce roi simiesque. Sa présence était le plus souvent annonçée par des oiseaux de mer, les mouettes rigolardes  nommées Ernaes envahissaient les terres, soulevant les regards de ceux qui avaient perdu l'espoir. Nantos pouvait tout changer, il ne craignait rien ni personne, il traînait dans cesse aux portes de l'autre monde et c'est de la qu'il venait.

 Nantos désigna la force brutale de l'océan, l'intrépidité des vents de l'Atlantique immense, une force de la nature gigantesque. Le dieu des marins et des gens de mer, un dieu des vents océaniques.


ACESONIOS

Les dieux intercédaient en tout, à chaque besoin, à chaque questionnement, pour les guérisons. Il fut un humain qui priaient fort kernunos de lui donner la paix.

Ainsi en décida le cerf blanc.

Ainsi naquit Acesonios, le dieu baleine des rêves merveilleux et de l'épanouissement des caractères. On l'invoquait pour trouver le sommeil rapidement, afin de pouvoir se reposer et de cette manière, accéder à l'aidubno, le monde de la liberté. C'était une divinité de la noblesse et de la bonne forme psychique, la baleine emportait l'esprit sur son dos pour l'emmener à travers les flots célestes. C'est à dire dans un monde paradisiaque et enchanté, quelques endroits apaisants et pleins de gaité. Ainsi Acesonios chassait les dusii cauchemardesques de la guerre, en les laissant au serpent antédiluvien. Les plantes à usages chamaniques en particulier lui appartenaient. Ce fût un dieu soigneur promenant l'esprit des initiés dans l'albios. Acesonios signifie: l'arrangement des rêves, une divinité venue du chamanisme.

Cette baleine surmontée de l'esprit libéré resta marquée pour toujours dans l'arbre sacré des étoiles. On peut voir Acesonios gravé sur le chaudron d'argent. 


Gabenos.

GOBEN.

Il fût un moment où les humains eurent besoin d'un exemple de pureté, Adamos leur apportait les feux de la création et de l'envie mais il manquait la force aux forgerons.


Lugus engendra Goben le pur et l'envoya sur terre. Sa matière était le fer et c'était le dieu de la force physique tandis qu'Ogmios fut celui de la force morale.


C'était aussi lui le dieu des minerais, du bon sang de la terre. On disait qu'il voyait loin et qu'aucune parcelle prometteuse ne lui échappait, tout comme sa propre part de métal protecteur. Le fameux Gaben montrait ses muscles puissants aux durs travaux, on l'admirait pour son maintien.


Ainsi grâce à Gobenos les hommes forgèrent des outils solides, incorruptibles et fait des plus purs produits. 


Goben avait l'art de faire apparaître les choses vraies et il était la solidité de ce monde gaulois. Des statuaires faites des plus purs métaux lui fûrent dédiées.

Affilié à volkanus-Adamos dieu des feux de la création, et a Ucuetis le dieu formeur de métaux, c'était donc ce dernier le forgeron. Goben était représenté en combattant nu où vêtu d'un vêtement très pur, ainsi que d'un bouclier, symbole de la solidité et de la résistance.  C'était un bon dieu gaulois, celui de la confiance certainement aussi..



Boruo


Les prêtres anciens possédant les coutumes de la magie des eaux et du dragon conservèrent pendant des millénaires le savoir et eux mêmes transmirrent ces secrets à leurs descendants. Boruos nacquit des eaux chaudes et volcaniques émergents à la surface dans certains endroits. C'était un jeune dieu aux formes graciles de l'enfance. Et il représenta pour nos peuples la naissance de la vie venant du monde d'en bas, des Anderos.

C'est dans les boues chaudes et mouvementées qu'apparaissait son visage au gré des bulles et des remontées d'eau. Là sur la surface des boues chaudes les esprits d'en bas formaient de beaux dessins qui servirent de modèles aux arts gaulois de la métallurgie. Boruos fut un dieu des arts et transmis ses messages et créations venant du centre de la terre. Plus tard il devint le petit dieu des poteries. Ces fameux dessins considérés comme sacrés prenaient les formes aquatiques et arrondies de l'eau mélangée à la terre, c'était l'enfant de la terre créatrice. Les bulles gazeuses crevant la surface formaient comme des yeux, les remous alentour lui donnait comme des ailes en formes de plantes.

Les gens imaginatifs pratiquaient son culte en reproduisant les dessins de la terre mère dans du sable fin et mouvant en utilisant leurs doigts.

Kerionos


Kerionos a toujours fait partie du ciel de l'ouest, sa maison était dans une constellation apparue à l'époque des moissons d'été. C'était un seigneur des blés, que l'on priait et auxquels on dédiait ce moment particulier. On dit que le cri de certains oiseaux qui volent très haut dans le ciel appelait aux récoltes, et Kerionos était de ceux là. Il habitait le frêne sacré durant la journée, au bord du grand fleuve. Protecteur et généreux, il couvrait les maisons avec ses chaumes, c'est ainsi qu'il préparait l'hiver. Il connaissait l'aigle, la grue et le grand cerf dans les étoiles qu'il avoisinait. Il était jeune, pas très grand et très sérieux sur son emploi du temps. Il possédait une barque dit on avec laquelle il traversait le ciel comme l'un des rois sylvains. Dans sa famille se trouvaient d'autres créatures de l'arbre célestes descendus sur terre pour protéger certains sanctuaires, le korigenatos et d'autres fées mythiques venues des étoiles eux aussi.


SÉQUANA.


La lune traversa le ciel une fois de plus, son reflet s'imprima sur l'eau et ce faisant une déesse descendit sur une rivière de l'Est dont la source était cachée, et elle marcha sur l'eau en suivant le courant vers l'Ouest.

Entre les Alpes et les Vosges, il y a un territoire où s'établit une dure tribu. Ils adoraient une divinité dénommée "Séquana", une déesse des eaux rigoureuses qui régna sur la Saône. Durant la nuit, Séquana était une belle jeune femme envoûtante et pendant la journée on pouvait l'apercevoir sous la forme d'une cane blanche, assez rare. Elle était devenue la mère de la rivière et on l'honora pour cela, pour s'attirer ses bienfaits.


Ces hommes de L'Est gaulois étaient batailleurs, on les nommait "Séquanes", ceux de la pierre vigoureuse et celle qui dure dans le temps, "Ségo" était une certitude. Sans cesse, les guerriers s'affrontaient aux autres peuples. Ils vivaient dans un pays fait de rudesse, de bonne chair et de cervoise, ils étaient lourds et puissants, emportant tel un tsunami les ardeurs sanguinaires dans chaques batailles. On les voyait déferler en descendant des monts alentours, furieusement décidés à en découdre avec les importuns. Leurs divinités les accompagnaient tels des fantômes gardant les frontières de la déesse des eaux.


Leur capitale s'appelait "Vésontio". La Saône à cette époque était nommée "Souconna", le fleuve de Séquana, ce fut un haut lieu de passage vers le nord et de commerce de l'ambre sacré.

Elle représenta souvent la divinité protectrice d'un commerce fluvial au croisement des routes de l'Est.

On raconte qu'apercevoir une cane blanche aux sources de la Saône serait un bon présage mais il paraîtrait aussi à propos des brouillards de là bas, dont l'épaisseur empêche d'arriver quelque part, qu'ils sont habités par les âmes des anciens guerriers venus de l'autre monde, gare à ceux qui viennent se perdre dans ce pays là.



Automnus.


Automnus fut le quatrième cavalier de l'année, son souvenir nous est parvenu par certaines inscriptions mais aussi grâce à une pierre gravée 3000 ans avant votre ère et dont le temps miraculeusement épargna les contours. Il portait une lance et une épée, c'était un dieu aux présages funestes. Son rôle était de pourchasser les vivants, de les traquer jusqu'aux portes de la mort. Il tuait beaucoup pour assumer ce qu'il était, un chasseur impitoyable. Un jour il pourchassa une jeune biche qui implorait le temps de la laisser tranquille en conservant sa beauté naturelle mais le destin frappa. Le dieu la pourchassa longtemps et elle finit par s'abandonner au triste sort qui l'attendait, Automnus la transperça de sa lance et lui enleva la vie. C'est ainsi que l'esprit de la biche trouva ce qu'elle recherchait depuis sa naissance terrestre, la vie éternelle. Son esprit libéré de son corps de mortelle se mit à sourire puis à rire infiniment car elle acquérait en laissant sa dépouille charnelle derrière elle l'immortalité des déesses sublimées dans toutes leurs beautés.

Bormos.



Les migrations Galates eurent lieu bien avant l'histoire connue, une tribu se nommant "Marianduni", habitant la Bythinie antique, au Nord de l’ancienne Galatie et ayant pour voisin une tribu se nommant Bebrikos participa aux expéditions des guerriers argos. Peut être venaient t'ils des domaines ancestrales d'Aiguasis où des terres boïennes.

Cela se passait avant que les écrivains notent les premières implantations gauloises à l'Est.


Mais le plus intéressant, c’est qu’il est dit que les Marianduni avait pour héros un certains Bormos qui avait lui même pour père, le dieu et roi de la lumière Lugus.

Et encore une fois, il y’a la mention sur leur territoire d’un sanglier ayant tué un vieux druide apportant la lumière des jours dans ses diatribes.

Bormos, aussi appelé Bormanos, incarna l'un des arts de Lugus.

Cymru.

 A peu près a la même époque le royaume de cymru, le pays de Galles, envoya ses guerriers conquérir des terres à proximité. On appela alors les habitants du nouveau territoire les Cimmeriens, surnommés "le peuple de la nuit".

C'était un peuple de cavaliers dirigé par un roi du nom de Lugdamos. Il étaient des descendants des cymbres bretons. La magie lumineuse de Lugus s'installa et ces territoires de l'Est appartînrent aux tribus Galates pendant presque mille ans.


Marcos.


Mais les hommes ne pensaient qu'à eux-mêmes, et il y en eut pour les défier.

Un combattant s'avança au devant du trône du soleil, et à la vue de tous il renia Lugus, l'insulta et le défia fort.

Alors la lumière du soleil s'obscurcit, de lourd nuages s'amoncellèrent autour du trône, Lugus se mit dans une noire colère et son visage fût remplacé par celui de Tanaris.

Les dieux n'obéissent jamais aux humains et ne se mêlent jamais à eux car ils sont indignes de voir et de comprendre la vraie divinité.

Un cavalier de fût envoyé sur terre au milieu de l'orage, on l'appelait Marcos. Il portait un casque orné des ailes de l'oiseau et d'une coiffure rougoyante, son plastron et tout son équipement de combat étaient durs comme le métal, sa cape volait dans les vents de l'orage. Il arriva en un éclair sur sa monture et piétinant l'imprudent dans un bruit assourdissant, il lui coupa la tête et se l'accrocha au revers. Ainsi chacun pût voir ce qui arrivait à ceux qui défiaient les dieux. Et il se promena partout dans les rues et dans chaque contrée pour que tous se souviennent pour longtemps de l'aventure du profane meurtrie.

Son corps resta à terre tenant encore une épée n'ayant pas eut le temps de servir,  les os disloqués par les coups de sabots du cheval de Marcos le demi-dieu né sur la terre, fils de l'orage et d'une fée vengeresse.

MAGOS.


Le savoir devait se transmettre, Ogmios ordonnait les rangs mais ne possédait pas toutes les connaissances des pierres magiques.


Un jour, le dragon engendra un fils dénommé Magos, celui-ci connaissait les passions et c'était un mage des âmes. Il entreprit de rassembler toutes les connaissances du monde, pour cela il avait besoin des pierres de la montagne sacrée.


Il avança longtemps et visita tous les pays gaulois. Alla voir les chefs tribaux pour s'entretenir avec eux de chacune des certitudes dont ils étaient devenus les gardiens. Chacun de ses pas s'enfonçait dans la roche.


Plusieurs années s'écoulèrent et il parvint à rassembler la beauté de toutes les pierres de passion et de tous les métaux et les pierres qui soutenaient la Gaule, ce trésor fût si grand qu'il atteignait le ciel. Puis le mage revînt à son point de départ et il fonda une école où l'on enseignait la vérité sur les éléments et la provenance du savoir gaulois, sur les origines ancestral de nos peuples.


À sa mort, Magos demanda qu'il soit enterré sous un amoncellement de pierres, un grand tumulus dont garda le secret de son emplacement. Pour tromper les voleurs de tombe, on fît savoir partout qu'ils fallait creuser jusqu'au centre de la terre pour atteindre le trésor. Il avait beaucoup apprit de notre monde, était devenu un magicien. Il se réincarna en de nombreuses reprises à travers ses descendants. Ils devinrent une grande famille de marchands qui usaient de la magie par la suite. Ils étaient ceux qui parlaient avec le monde entier, une famille de voyageurs connaissant la courbe de la terre et la situation des planètes autant que les chemins sinueux cachés au commun des mortels.


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Larosso et Lerina.



Appelé également Laros le pêcheur et l'agriculteur, c'était le dieu tutélaire d'un endroit qui fût offert aux hommes, une île merveilleuse en dehors des vicissitudes de ce monde. Un endroit où l'on rendait les augures.

Une voyageuse venant de loin demanda son aide à Larroso qui tomba fou amoureux d'elle pour l'éternité, son malheur fut qu'il ne pouvait s'unir à une humaine. Ce dernier lui offrit une branche et lui dit ceci: "cette branche est celle d'un arbre de justice et de pouvoir tu devras la planter dans un endroit où le vent et la poussière t'emmèneront". La parole était ferme et les oreilles entendirent, le vent emporta Lerina sur une île juste à côté de la sienne. C'est là qu'elle se transforma en une lyre de bois. Elle devint alors une éternelle, entre l'aube et le tramont, seule habitante d'une île d'où la musique venait charmer les oreilles de Larroson habitant celle d'à côté. Ces deux îles furent ainsi unies par l'amour et séparés par le corp dans le calme et la beauté de ce paysage pour l'éternité. Le couple était protégé par les hauts fonds et la mer autour d'eux des curieux.

L'île de Larroson accueillit un collège de paisibles druides qui l'honoraient par des histoires et des contes poétiques. Quand a Lerina elle fut longtemps célébré, la branche d'aulne servit à fabriquer une très belle lyre à laquelle l'on prêtait des vertues magiciennes, comme celle de rendre la justice divine, de soigner les gens grâce à ses bourgeons et de provoquer les destins. À ce qu'il semble on appela cette île aussi : l'île des vierges intouchables. Ces deux endroits inséparables se nomment aujourd'hui encore les Îles de Lérins.

 Comme toues les mères, Lerina représentait un territoire entier celui d'une île qui lui appartenait.




La fleur de l'aube, le coquelicot bien connu des druides modernes encore aujourd'hui, dit aussi "la fleur de Lugus".
La fleur de l'aube, le coquelicot bien connu des druides modernes encore aujourd'hui, dit aussi "la fleur de Lugus".



Xuban


Les andounas empestaient les environs, elles formaient la barrière entre le monde des morts et celui des vivants, ces eaux fétides servirent d'abrit aux vieilles Griselis. Ces sorcières de malheurs volaient des âmes et pervertissaient les corps. Leurs mensonges séparaient les gens, ruinaient les familles et provoquaient des maladies puis la mort affreuse de ceux qui se perdraient dans des brouillards aux profondeurs abyssales. À la limite de ces eaux vivait Xuban le génie caché. Il se cachait si bien qu'on pouvait à peine discerner ses formes dans la vase. Mais on pouvait l'entendre à certaines périodes, habitant de la nuit il discourait sans cesse sur ses propres qualités, se comparant sans cesse à un grand roi investit de pouvoir divins. Au son de sa voix les gens pensaient qu'il était énorme mais en fait il cachait dans l'obscurité la faiblesse d'un corps peu musclé. Et Xuban fît croire n'importe quoi à ceux qui l'écoutèrent. Qu'il était grand, qu'il était magicien, qu'il était un demi-dieu et plus encore. Il avait le talent des charmeurs et celui des menteurs. Alors on se posait beaucoup de questions sur lui, un jour quelqu'un raconta que ses vices lui été venus à cause de la morsure venimeuse d'un dragon. D'ailleurs c'est comme ça qu'on le représenta ensuite lors des grandes soirées de contes. Xuban au corp de grenouille avait été dévoré par le second dragon au soir, dans les marécages puants. Pour le punir de tous les mensonges qu'il avait proféré pour tromper les gens. Ainsi en est il de ceux qui ne peuvent comprendre les deux parts du dragon.


Orcia


Les druides anciens la connaissaient bien, cette déesse des cieux à laquelle ils offraient les baies du printemps. S'il était un être fantastique de l'ancien monde qui connaissait les cieux et la force des vents ce fût Orcia, le faucon des rituels divinatoires.aubregard perçant les secrets les mieux gardés. L'animal plein de noblesse avait été apprivoisée par les magiciens. Son pouvoir sur l'orage faisait peur, elle protègaient les chênaies sacrées en même temps qu'un trésor fait de nombreux glands en argent. Orcia se retirait dans une île sanctuaire au large de nos côtes en hivers pour revenir aux saisons de la magie d'été. Lorsque l'on voyait un faucon dans le ciel c'était de bon augure mais Orcia garda son caractère sauvage de tueuse, il n'y avait que les druides des Carnutes pour pouvoir l'approcher dans les sanctuaires de nature protégés. Bien des héros et d'autres voleurs voulurent s'emparer de ses trésors et de ses secrets mais aucuns ne revint jamais de cette aventure pour la raconter. Elle voyait les pièges de loin, était rapide comme l'éclair, connaissait ceux qui allait arriver, et elle était sans pitié comme sa nature sauvage le lui demandait.

Magoris.


C'était un ancien dieu ou plutôt une sorte de magicien paraîtrait il, et il connaissait beaucoup des secrets du monde. Il savait compter l'infini et arriva un jour à le partager en quatres parts. On raconte que les quatres vents de la vie poussaient où retenaient l'aventure de tout les jours, que ceux qui les avaient reçu en cadeau pouvait avancer sans contraintes où revenir sur leurs envies et sur leurs actes. Sorte d'interprétation du potentiel de faire ce que l'on veut chez les hommes libres, définie par les druides qui comptent le temps de chacun des nôtres. Ainsi ils purent prendre les quatres directions du monde connu à leurs envies, avoir les quatres parts de l'infini, son symbole, indiquait que le destin vous appartenait pour l'éternité. Que la renommée vous était acquise pour toujours en même temps que la bonne santé. Ce dieu là savait compter et fût un de ceux du commerce et des échanges fructueux. On chanta jadis ses louanges dans les nemetons pour ses bienfaits, sa marque était très connue. Magiorix amenait la paix là où il apparaissait, on le vénéra sur de grands pans de territoires comme l'un des grands anciens, une incarnation divine d'un dieu des échanges relatif à l'un des animaux sacrés dont il porta peut être sa toison. 


  

Ducavavios.


Les hommes, les femmes, les enfants et les vieillards étaient tous considérés comme des êtres sacrés, ayant tous reçu le cadeau de la vie éternelle. Aussi lorsque l'on mourrait, le corp physique devait disparaître des regards pour que la peine s'en aille avec le temps du coeur des vivants.

Les âmes s'en allaient ensuite habiter la nuit, et quelquefois elles se manifestaient sous des formes particulières. Cet esprit de la nuit s'appelait Ducavavios, sorte d'entité que l'on pouvait deviner sans vraiment les voir. Ces âmes possédaient la nuit, en avaient fait leur monde et laissant derrière eux les dures réalités de la vie terrestre. Ducavavios devenu une âme libre entra dans sa nuit pour y régner, il devait y rester le temps pour lui de se réincarner de nouveau. On dit que certain restait dans leur nuit et ne revenait jamais sur terre, se réfugiant en plein jour dans les cavités profondes où peut-être aussi de l'autre côté de la terre, la où le soleil ne les atteint jamais, restant dans leur part divine de la création. On raconte par moment que certain hommes peuvent aller là-bas, traverser la nuit cachés sous une cape et ramener les secrets de l'autre monde et du grand palais des dieux.



Le language des morts.


Ainsi l'on vit et l'on meurt après avoir fait son temps. On dit que les morts se réincarnent tous un jour et  investissent un corps de chair. Et comme ceux qui sont passés nous manquent, nous continuons à leurs parler. Dans la religion gauloise la langue sacrée servit a faire le lien entre l'autre monde et le monde des vivant. Certains prêtres magiciens parlaient aux morts à travers leur réincarnation, et la langue gauloise possédait des secrets. Les initiés savaient comprendre lorsqu'une situation n'était plus normale, lorsque les morts interférant avec les vivants, demandaient à revenir sur terre. Cette langue magique fût pratiquée dans les lieux de cultes. On croyait à certains moments de l'année pouvoir parler avec les cieux, les divers dieux et les héros du passé. On pensait dur comme fer à propos des gens parlant follement qu'ils étaient possédés par l'âme d'un défunt désirant se réincarner. On disait que pour les habitants de l'autre monde, sombre, les apparences physiques lumineuses n'étaient pas forcément très appréciables, sur terre en retour ceux du monde physique disait du monde sombre n'était pas très vivable en vérité rien ne valait l'expression et la beauté démonstrative dans la lumière originelle.

La langue sacrée possédait de fait les deux visages sacrés et irréconciliables de la duplicité humaine. Les deux côtés d'une lame, celle de l'épée de la destinée, selon de quel côté elle s'abattait la futilité et le sérieux d'une situation changeait comme par magie, car c'était bien là toute la base de sa compréhension...tout reposait sur deux visages divins, lumineux et sombre, la futilité et le sérieux étaient devenus des demi-dieux.


Et la langue sacrée parla pour les vivants aussi, l'un de ses préceptes premiers fût de bannir l'oisiveté et la futilité. Les gens qui ne faisaient rien, les touristes, étaient très mals vus de la population, les gens qui s'amusaient inconsciemment avaient la réputation d'être hantés par les dusios, les forces du vice et de la malignité. Car chez les gaulois on ne parlait pas en l'air et pour rien. Ce genre d'attitude était devenue punissable par les dieux tutélaires, les druides étaient chargés de faire respecter le bon ordre moral.




Le vase sacré.


Et les druides possédait la coupe.

On avait conservé l'âme de quelqu'un dans un vase, un des dieux venus sur terre. Le vase sacré contenait toute la force spirituelle d'un des fondateurs originels. Ce vase, cette coupe, était sculptée de telle manière qu'on pouvait y reconnaître un des anciens rois, et elle appartenait à la grande déesse. 

Le récipient fût gardé nuit et jour par quatres gardiens. Un jour disait on...il reviendrait et sa magie avec lui. Car cette antiquité s'était transmise depuis l'âge de la magie, un moment dans l'histoire où les prêtres, magiciens, et toutes les forces surnaturelles, faisaient partie intégrante du monde du milieu.

Mais un jour un voleur vînt, tout encapuchonné dans une cape silencieuse. Il s'empara de l'objet, et il s'enfuit avec, depuis on n'a plus eut de nouvelles mais la force spirituelle avait décru peu à peu, laissant les magiciens avec peu de pouvoirs. Les bardes eux aussi perdirent la force qui les habitait jusqu'alors et ils sombrèrent dans le dénuement, privés de l'ancienne magie. 

On dit aussi que si le vase était cassé alors l'esprit de celui qui y était enfermé s'échappera, sans doute pour se réincarner. Il y a encore quelques indices graphiques de l'existence de la coupe, mais qu'est elle devenue? 

Beaucoup de trafiquants collectionnent ces objets gaulois d'un autre temps. Beaucoup ont disparu des caisses des musées aussi. Mais cet objet là....




AEREDA.


Dans une vallée fermée se faisait entendre les chants guerriers, c'est là que les rites de passages se faisaient, à travers de sérieuses épreuves, on honorait Aereda, l'esprit bouillant du grand chaudron de la montagne. Son autel fût élevé près des cieux, c'était celui des courageux, des guerriers virils, c'était un domaine sacré et c'est là que venaient prier ses disciples.

Et les hommes mourraient mais ils laissèrent une descendance, celle qui devait pérenniser le sang du dragon qu'eux même avaient reçu de leurs géniteurs, Aereda le rouge était là pour s'en assurer. Dans cette vallée de Pyrenne on eût en des temps anciens honoré cette descendance divine venue du sol.

Le métal qui faisait les armes du dragon était tiré de cette vallée où le volcanisme grondait encore parfois, faisant entendre et sentir toute la force de l'aïeul des rois et des grands guerriers. Dans leurs veines et dans leurs armes coulait le même métal, et eux furent animés des passions combattantes plus que tout être sur cette terre.

C'est dans cet endroit qu'était venu Aereda, un esprit invincible monté du sous sol enflammé et parvenu jusqu'au sommet des montagnes, presque jusqu'au ciel comme un pic élancé et gigantesque. Celui-là devait fournir la force et la vigueur, le jugement des mortels, apporter l'effroi dans le coeur de l'ennemi. Aereda l'Isarnon dont le corp était fait d'un métal vainqueur et dont le caractère était bien trempé, c'est la lave qui circulait dans ses veines. Ainsi fut il de celui qui transmis le sang du dragon sacré à nos peuples dans leurs épées et dans leurs lances.

Là bas, le ciel prend quelquefois une teinte rouge profonde, en soirée, lorsque le soleil se couche. Sur de hauts promontoires, se trouvent les veines ferrugineuses qui donnaient le précieux métal, les foyers incandescents retraitaient les scories offertes par le dragon.

Les armes forgées étaient de la même façon sacralisées. Les épées étaient synonymes de liberté et de destiné, de grande spiritualité et de vérité. Cet endroit particulier où l'on éduquait les futurs guerriers était un chaudron d'apprentissage. À chaque guerrier une épée, une destiné, la liberté de ne servir personne en particulier, les équites prenaient là-bas leur destinée en main. On forgeait les armes comme on forgeait les corps guerriers. Chez les gaulois, c'était la divinité des armes magiciennes, de la meilleurs qualité qui soit, comme celle du sang divin coulant dans le corp des élus, tous descendants et fils du dragon.


 

Dullovios.


Dans les nuit les âmes errantes sont perdues à jamais. Dans les bois et les forêts sombres habita jadis l'une d'elle qui avait appartenu à l'un de ces aventuriers, de ceux  n'écoutant pas les interdits des sages. Car il était interdit de se rendre au fond des forêts sombres sous peine de ne plus revenir au village. On disait des gens perdus que leurs âmes erraient pour toujours dans l'obscurité, victimes de la revanche des enchanteurs.de l'if.

Ainsi l'esprit embrumé voyagea longtemps sans but et sans savoir rien de sa destination, la magie l'entraîna loin de chez lui. Parfois il croyait entendre des bruits de musiques et se mettant à danser, il imaginait les instruments sacrés des dieux qui jouaient autour de lui. Divos se croyait heureux mais il ne savait plus rien, au moindre signe de vie il accourait pour se perdre plus profondément encore. Déjà au village on avait dit qu'il n'était pas sérieux, qu'il lui arriverait malheur.

Et puis un jour, affamé et diminué, il trouva au milieu d'une clairière la lumière qu'il cherchait. Cela le réveilla et d'un coup il s'en empara pour ne plus la lâcher. On dit qu'il revint chez lui après des années d'errances avec de la lumière sur son chemin, mais il avait bien changé. En cela tous reconnurent bientôt qu'il était seul à pouvoir les mener sans les perdre dans l'obscurité. Quand il avait disparu on l'appelait Divos, mais quand il réapparu il s'appela Dullovios, on lui avait donné son nouveau nom car il était devenu druide.


Lagodos.


Chez les gaulois la mort n'existe pas, la substance vitale s'écoule hors du corp pour renaître sous une autre forme.

Chez certaines tribus montagneuses, on se rappelle de Lagodos, un vieillard qui se cultiva toute sa vie pour honorer la lumière de Lugus, celle de l'esprit. Lorsque la flamme quitta son corp, une étrange lueur s'éleva pour monter une dernière fois les pentes rocailleuses. Elle arriva presque au sommet de la montagne, le monde des dieux d'en haut et c'est là que poussa une plante nommée lagon, un vératre. 

Dans les landas, les tourbes humides où la pensée divine accueillait ceux qui s'étaient élevés. 

Depuis ce temps, on appela tous les vieux sages "Lagodos" et les druidesses "Lagussa", ceux qui s'élèvent avec les cîmes. On disait d'eux qu'ils étaient les uniques parce qu'ils étaient toujours seuls à s'établir là haut. Ces tourbes montagnardes fûrent considérées comme des terrains sacrés où l'humain laisse sa trace. Le mythe dit que c'est dans cet humus que subsistent les grands esprits qui seront nourris pour toujours. Car là haut se trouvent tous ceux qui sont entrés dans l'éternité.

La chèvre-licorne.


On racontait des histoires au coin du feu, toutes les familles venaient écouter le conteur local et quelquefois quelques bardes errants revenant de voyages fabuleux, en plus ils connaissaient les plantes et la médecine. Bien des mystères entouraient ces personnages et ils étaient invités souvent pour parler de leurs rencontres merveilleuses.

L'un d'eux avait élu domicile chez les Virudini, un soir il parla d'une créature rencontré au bord du chemin. Il avait vu de ses yeux vus: une chèvre-licorne. Et ainsi il la décrivait avec force détails.

La bête avait tout d'une chèvre mais ses oreilles ressemblaient à deux feuilles, sur son front poussait comme une corne unique et au bout  tout au bout, il y avait comme un petit soleil bien jaune comme le jaune des œufs. La forme de sa tête ressemblait à celle d'une chèvre mais à la place des narines se trouvait comme un bec. Depuis son bec elle exhalait un nuage à chaque fois qu'elle respira, ce nuage mouvant s'enroulait et il apporta comme l'odeur des plus beaux parfums de la joie autour d'elle, et elle s'en couvrait le dos. Son cou trés long possédait comme les plis du ventre des serpents. Ses pattes osseuses ressemblaient aussi a celles des chèvres sauvages, mais a la place de sa queue il y avait comme une feuille encore, bordée et de couleur claire. L'un des poils de cette fameuse queue s'était enroulé en un serpentin, et c'était très jolie disais le barde-medecin. Alors il conseilla a tous de bien regarder aux abords des chemins, car il se pourrait bien qu'on la recroisera dans le coin. C'est ainsi qu'était né la fameuse de la licorne gauloise, mais c'est sûr, c'était une chèvre et pas un équidé. Et puis un autre jour, quelqu'un revint à la maison avec la fameuse licorne. Hô sacré barde magicien, il n'avait pas pu dire que la chose en effet possédait des feuilles mais également une fleur à la place de sa tête !

Et c'est comme ça que l'animal merveilleuse est devenue par la suite le symbole des herboristes. Saviez vous que la chèvre mangeait les bonnes plantes qui soignent et jamais les poisons? Elle ne se trompe jamais. Aujourd'hui on l'appelle "le chevrette" sauvage, la femelle du chevreuil. Et sa fleur? Une fleur avec une corne et un bec, une licorne.



Le corbeau.


Ils se regroupèrent en tribus et usèrent de territoires. À chacun ses histoires et ses mythes. Chez la tribu carnutes on racontait l'histoire d'un corbeau facétieux. Au printemps il était perché sur le dos des chevaux pour leur murmurer quelques rêves, un autre jour on avait vu l'un d'eux monter si haut dans le ciel que ce gourmand avait pu arracher une branche de gui dans l'arbre des étoiles et la ramener au sanctuaire. D'ailleurs on attendait ses augures avec intérêt. Car l'animal habitait les terres sacrées depuis toujours. On l'avait entendu au matin appeller ses amours à travers les prés fauchés de l'été. Les bigots et les fous le prenait pour un signe des dieux car ils se moquait d'eux. Combien de tonnes de blé avait il volé cette année? Nul ne le savait mais personne ne lui en tenait vraiment rigueur car en cas de problème il avertissait tous les environs de se tenir prés. On le tenait pour musicien également, fabuleuse bête que ce corbeau gaulois aux reflets bleus sur noirs, couleurs de la nuit, symbole des dieux et des déesses.