Disciples.

À l'intérieur des milieux druidisants se trouvent différentes formes de transmission, toutes assez libres. 

Qui dit "transmission", dit aussi "discipline" et donc disciples.

Je vous ferais remarquer à tous que les sectarismes et obligations n'ont aucunes chances de s'installer chez nous, pas en druidisme gaulois du moins.

Il faut pourtant transmettre et quelque part fidéliser. 


Donc: il faut proposer des contenus assez divers pour éviter l'ennuie et provoquer l'épanouissement de l'être.

S'il n'y a pas d'intégration forcée nous avons néanmoins besoin d'instaurer une discipline assez nette pour chaque matière qui de plus doit rester évolutive (sinon ce n'est plus du druidisme).


Ces personnes ont besoin d'un apport intellectuel qui leur permet de se structurer personnellement et dans le groupe, de trouver une place, de se discipliner. Ils deviennent à ce moment là de véritables disciples (pas des crétins qui gobent et acquiescent à tout ce que l'on leur dit), plus précisément, ce sont des étudiants, ceux qui travaillent avec une méthodologie.


Les disciples sont ceux qui étudient normalement une doctrine, mais là encore, de doctrine ferme et définitive, il n'y a pas chez nous. Donc ces disciples druidisants sont ceux qui vivent dans l'évolutionnisme, c'est bien ça. 

Ils respirent dans cette voie, ils bougent ensembles, et pour tout dire, il n'y a pas vraiment de frontière à une spiritualité qui fait des arts, de leur pratique, un de ses domaines le plus important. Il n'y a pas de frontière à la culture, elle se donne et se propage comme une bienfaisance.


Une des choses que nous apprenons est que seul l'instant présent est vrai, il fait partie du monde de la lumière, du  physique. Tandis que ce qui s'est passé avant et se passera après est une partie double du monde sombre. Des souvenirs qui seront inscrits durant la période sombre à travers des vers. C'était la philosophie des druides antiques et à fortiori des Vates et Bardes depuis toujours.


Ces personnes de plus en plus nombreuses qui étudient le druidisme sont partagées en trois groupes assez simplement. 


Le groupe de ceux qui sont partisans de ne rien faire, ils profitent d'un apport philosophique et religieux mais restent en périphérie de la pratique, sympathisants, ils ne sont pas dans l'action et ont tendance à la freiner où l'empêcher. Il font le lien avec le monde non-druidique. Ce sont des gens assez ouverts.


Ensuite il y a ceux qui s'incluent vraiment dans une dynamique calme et réfléchie, dans la pratique ils participent quelquefois où souvent à des cérémoniels, creusent des idées, font des publications sur leurs matières où expériences, pratiquent les arts le plus souvent, possèdent une petite bibliothèque sur les druides et le druidisme en général....etc...etc. Ils sont persévérants et n'hésitent pas à échanger.


Viennent ensuite les "mégalo", extrémistes la plupart du temps, avec un gros égo, ces derniers sont dans l'outrance.

Finalement, ceux ci n'aident pas du tout le courant de pensée druidique. Ils voudraient en faire "leur chose", mais ça, quand on connais bien la matière, on sait très bien que ce n'est pas possible. La liberté de penser de chacun est un point essentiel du culte, on respecte son prochain et on accepte la différence d'opinion comme un enrichissement. Les vrais extrémistes ne sont jamais arrivés à s'intégrer chez nous en vérité, leur propagande n'est le plus souvent que politique. Ils mettent un peu le bazard entre les groupes amis mais ne se développent pas. Cela malheureusement existe dans tous les groupes humains et pas que chez nous.



Nous sommes tous des disciples, oui mais de qui où de quoi? Parce qu'il n'y a pas de dieu principal, pas d'idéologie et donc pas de folie religieuse. 


Ah oui mais alors nous sommes les disciples de qui?


- du monde

-de la nature qui bouge

-de la vie elle même

-de nos ancêtres


-du temps qui passe et qui nous apprend,


-des pouvoirs de l'univers primordial,


Et puis pour exprimer mieux les idéaux, il y a encore un certain nombre de divinités, toutes complémentaires.




À développer.