Mythologie Gauloise U.

Le bouclier de la lumière contre l'obscurantisme et les sorciers. Dit aussi bouclier du soleil.
Le bouclier de la lumière contre l'obscurantisme et les sorciers. Dit aussi bouclier du soleil.

 

Ubelnae Mattres: Les mères de l'ambre sacré connaissaient la couleur des astres. C'était des voyantes des eaux chaudes, des passionnées dans leurs démonstrations brillantes.

 


 

Ukuetis: Il utilisait le feu pour faire la lumière et chasser les hombres des sous-bois. Il chercha les trésors de la terre partout et combattit souvent pour s'en emparer.

 


 

Uragon: Dieu des spiritualistes profonds, du jugement de ce qui est beau où pas, des éclats de couleurs et des bijoux métalliques.

 

 

 


 

Urnia: La vieille guérisseuse des cercles sacrées utilisait la magie de l'Aidubno. C'était une chamane ancienne, une Uatis femme, elle possédait les bracelets des mondes célestes.

 


 

Uroïcae Mattres: Les mères de la pureté utilisaient les bruyères pour leurs cérémonies mais attention, dans ces endroits interdits aux hommes, les griffes de la chatte pouvaient se faire cruelles. Les Uroïcae Mattres étaient gardiennes de la Cateïa.

 


 

Uxellos: Ce fût un homme qui démontra sans cesse sa volonté d'élévation, il finit par aller habiter dans la montagne sacrée.

 

Uxovinus: C'était un roi de sang noble, reconnu pour sa lignée.


Uxacanos: le grand roseau, la grande année prolixe en tout.


 


 

Uirona.

 

Les enfants de la forêt se déplaçaient aux grés de leurs envies et de leurs besoins. Des familiers s'échangeaient ce qu'ils pouvaient, mais les groupes, les vrais groupes n'apparûrent qu'à un moment précis. Quand Kernunos décida de descendre sur le pays gaulois. C'est un sanglier énorme qui sorti du bois, et ceux qui vivaient là eurent l'idée de s'organiser en groupe tribaux autour de l'animal sacré. Ils fîrent d'ailleurs l'emblème de tous les chefs de ce sanglier d'or.

Et Teutates donna de la voix, il s'unit d'habord en tout amour avec la reine des mers, Mori, la mémoire.

Ses premiers mots  donnèrent la vie à une princesse de l'esprit. Elle s'appelait Uirona, la claire, celle qui donnait forme aux esprits.

Uirona  rassembla les gaulois à maintes reprises, je pense d'ailleurs que c'est elle qui rassembla tous les groupes tribaux de cette époque. Pour ce faire, elle utilisait une magie bien connue, la magie des signes gravés sur des galets.

Elle s'installa chez les Sénons, Sénones et devint leur déesse tutélaire.


Nb: "Uirona" en gaulois signifie "certitude", les symboles gaulois sont des glyphes que l'on appelle : "les certitudes". Qui se prononce également "Virona". Là vous allez trouver des choses.

On la retrouve dans l'Yonne sous le nom "Icauna" qui a dù se prononcer en fait "Icovna", l'Yonne. Son nom moderne est rendu en français comme  le mot "îcone". Sa fontaine, d'origine clairement gauloise possède huit faces, elle servît à tracer les lettres de diverses nations. Vous retrouverez ses eaux à travers une interprétation chrétienne qu'ils nous ont prise, dans un bassin où se pratique ....le baptême, c'est a dire le moment où on donne un nom à quelqu'un. Encore d'origine gauloise.

Les celtisants se la sont appropriée indûment sous l'appellation "icovellauna". Mais ce n'est pas du tout une déesse celtique, c'est bien plus vieux. Viking peut être ???? Goïdel sans doute.


"Mori" est effectivement un mot gaulois qui désigne la mémoire du passé, côté féminin,  en français, "là où finissent et ressurgissent toutes les eaux". Morigana.





 

La première certitude de nomma "Médul", elle appartient aux tribus Méduli, c'est là que se regroupa la tribu du milieu, au bord de la mer où naquit Uirona. Une plage où l'on trouve de bien curieux galets colorés de rouges grenats.

Cela se situe exactement sur la commune de "Soulac sur Mer" en France, vers la pointe du Médoc actuel. À mais je ne vous avais peut-être pas avertis, "Gaulois" et "galets" proviennent de la même veine étymologique, la vraie. Ils en ont gardé le caractère d'ailleurs, doux, polis, patients, durs et résistants.


Cette première pierre d'éternité, un grenat, s'appelait "Médul", middle en anglais, le milieu.


Il y a également une côte d'émeraude, une côte d'Opale, la côte d'améthyste, vermeille, et plus..


Sur la côte d'Opale se trouve une pierre que l'on nommait "calete", le sabot. La deuxième certitude qui défini l'avancement. Et c'est véritablement surprenant d'entendre ces milliers de galets s'entrechoquer dans les vagues en faisant les bruits des sabots de chevaux. D'ailleurs, la tribu qui vivait là-bas s'appelait les "Calete". 

Le nom de cette seconde pierre d'éternité est "Calet". Qui donna son nom à la ville de Calais. Et aujourd'hui encore ils font beaucoup de bruit, de vrais fêtards. Ça, ça n'a pas beaucoup changé avec le temps.

Le nom d'un gâteau célébre vient de chez eux.

 



Une troisième "certitude" se trouve sur les plages du sud. Chez les Salluviens, on trouve sur la plage dite "plage de la Salis" une sorte de galet au teint trés clair, ensoleillé. D'un jaune clair. Son nom est "Salis", celui qu'on voie de loin, il désigne la clarté.

C'est donc la troisième certitude.



Du côté de la tribu des Rutènes, dans la rivière, on trouve une autre pierre rougeâtre  de Uirona, elle se nomme "Rudis". Et c'est elle qui a donné son nom à la ville de Rodez.

C'est la quatrième "certitude", que les vikings eux dénommaient "runes".


Il se disait que toutes les certitudes finissaient par s'émousser, qu'il y en avait toujours de nouvelles pour remplacer les anciennes.


Chez les pictons, c'est "Pécia", dite la forte. On la trouve sur la côte surtout, elle servait à construire des choses compliqués, c'est dans sa forme qu'elle démontrait ce qu'elle est, la pierre de la forme. Elle est beige.



"Liga" est une certitude de Uirona aussi, on la trouve chez les Lingons auxquels elle donna leurs patronymes. On l'appelle pierre de la conservation, et à l'intérieur de trouvent de nombreux fossiles magnifiquement préservés.


Chez les Osismes, "Osismes" veut dire "terminal", dans un endroit que les bretons appellent "le bout du monde connu", sur la côte où les falaises s'effritent facilement. On trouve la pierre de lœss. Une pierre trop tendre pour résister aux éléments déchaînés qui justement a donné leur nom aux Osismes, les ostimes, les ultimes. "Ostim" en gaulois signifie bien : "la fin"

"Ostimio" est le mot gaulois qui s'est transformé en un français "ultime".

Cette septième certitude se nomme donc "Ostim".


Une tribu des Gabales existait dans le sud montagnard, c'est là que l'on trouve la pierre de la prise. Elle se nomme "Gabal".


Chez les Eduens, il y a sur l'ancien oppidum une pierre trés spéciale. On l'appelle "pierre de la wivre", son nom de galet était "Édui", qui définit l'aspect sombre de la spiritualité, ce doit être la pierre dite de la mémoire, la pierre des secrets religieux aussi.



Uirona distribua les pierres de certitudes à toutes les tribus gauloises, et chacune y calqua son nom. Ces pierres qui devaient rassembler les tribus sont à l'origine de ....la langue gauloise. Et ceci est un véritable mythe que se racontaient nos aïeux, je vous assure que c'est la vérité. 

 

 

 

Uãtis.

Le temps s'écoulait dans la liberté de chacun, mais il était des moments où les circonstances demandaient le rassemblement de toutes les bonnes volontés. Les druides avaient demandé conseil à Teutates, et celui-ci leur avait envoyé Uãtis, un demi-dieu qui servait les hommes. Uãtis possédait la plus belle et la plus forte voix de toute la création, c'était un invocateur. Il réchauffait les esprits, les gens se rassemblaient alors dans les cercles sacrés pour écouter les ordres qui organisaient le travail de la journée. Quelquefois c'était pour regrouper les graines et les baies, la récolte. D'autres fois c'était pour rassembler les guerriers pour partir à la guerre où bien organiser la défense des lieux. Où encore et plus simplement, Uãtis appelait les gens pour les rassembler lors de la prière.

Tout ce que le prêtre demandait, les gaulois lui obéissait. C'était ainsi que l'on s'organisait en groupes de travail.

Uãtis, le vate, provoquait le désir de s'allier et de travailler ensemble.




Nb: c'est tout à fait cela, là encore le courant indo-européen s'est trompé, "Uãtis", le vate, désigne la volonté de rassemblement. (Et "ualtu" ne désigne pas la forêt où les cheveux, il indique un groupement naturel). Il semble que l'acculturation romaine ait beaucoup travailler à faire oublier les bons offices des vates. Je commence à douter qu'ils fûtent des sacrificateurs puisqu'ils étaient aussi des médecins. C'était plutôt des rassembleurs pour tout ce qui était nécessaire de faire en groupe, la médecine étant une des choses les plus importantes de l'époque, cela faisait d'eux des sortes de docteurs de la société. Une tombe de Uãtis a été trouvée, elle contient une sorte de clochette antique, ce qui corobore le fait que nous retrouvions le terme dans l'étimologie de diverses réunions, la clochette servait à appeler les gens au cercle.

 

 

 

Ucuetin.

Goben forgeait plutôt des outils agricoles, dit outils du physique, un autre dieu lui forgeait les outils intérieurs, on l'appelait UCUETIN, dieu des moulages. C'est à Alésia qu'il avait son culte, trés tourné vers la médecine lui aussi, on disait d'Ucuetin qu'il avait le pouvoir de renforcer les corps. D'ailleurs, un certain nombre de statuettes joliments moulées en bronze provenaient de sa production. C'était un dieu de l'accueil et des surréalistes effets de sculptures. Ailleurs en Gaule on l'appelait également Uecticios, Égedius et Ucuetis aussi.




Nb: différents noms trés proches lui étaient donnés mais le métier des moulages de forges et de la médecine intérieure semble lui avoir été dédiés.

C'est un dieu des fontes, de la solidité et de la bonne tenue des régles apparemment.

 

 

 

Uenitia.

Dans les tribus, il y avait des groupes a part, chez les druides les devins appartenaient aux groupes de vates, chez les druidesses, celles qui étaient chargées des sciences divinatoires appartenaient aux groupes de Vénitia, les princesses, fille des rois de l'endroit ne devaient pas se corrompre en se mélangant à la masse populaire et rester vierges.

Affiliée dans son culte à Onuava, Venitia rendait les augures du destin gràce aux pouvoirs des eaux. On disait qu'elle était une prêtresse du printemps qui amène vers la lumière et la chaleur de l'été. Elle conduit les actes dans une direction d'avenir.




Nb: il semble effectivement que les vates masculins existent dans la part féminine sous ce nom de Vénitia, où Uenitia. Et qu'ils s'agissait de filles de chefs.

 

 

 

Uoretia.

Les gens voyageaient en Gaule comme partout, de grandes routes avaient été construites, de plus petites aussi traçaient leurs lacets à travers des contrées plus où moins habitées.

Et puis il y eut des accidents de voyages lorsque certains des voyageurs s'aventuraient un peu au hasard. C'est à cette époque là que la dame blanche apparût, son nom était Uoretia, la secourante. 

On disait que cette fée habitait dans des endroits sauvages, en dehors des murs et qu'elle passait son temps à aider les voyageurs en périls. Sa simple présence signalait un endroit dangereux où l'on devait faire attention.

Cette messagère délimitait les endroit sauvage, la limite à ne pas dépasser.  On dit aussi qu'elle fût humaine et qu'elle monta jusqu'au monde d'en haut, depuis elle reviens de temps en temps. C'était une fille de chef et une divine ressource à laquelle les dieux donnèrent la vie éternelle.




Nb: le nom de la fameuse dame blanche mythique qui avertit les voyageurs d'un accident était bien Uoretia. Elle indique le fait qu'il faille rentrer à l'abrit. A rapprocher avec Ueleda.

 

Uerkalaï.

 

Ogmios apprenait aux humains ce qui était juste, ce qui était bon et ce qui devait rester dans leur mémoire.

Pendant la nuit on allumait un grand feu dans les clairières d'entraînement, c'est là que les soldats apprenaient à se comporter en guerriers.

D'habord, avant tout entraînement, il partageait les groupes en deux. Chacun ayant une personne en face de lui, assis en tailleur comme le montre les sculptures antiques, ils écoutaient la loi des soldats. Leurs oreilles enchaînés aux paroles du dieu des apprentissages.


"La vie est un combat", répétaient ils.

"Respecte ton ennemis",

"Regarde le en face",

"Garde ta position fermement",

"Ne recule jamais",

"Donne lui la peur sinon elle te tuera toi même",

"Utilise sa violence pour le faire choir",

"Ne laisse pas la fureur t'emporter",

"Impose lui ta justice et tu seras son maître",

"Il n'y a pas de répit pour celui qui tient encore son arme",


Ainsi parlait Ogmios en édictant la loi de l'Uerkalaï. C'est pour cela qu'on le surnommait "le vieux lion" et "l'Hercule".




Nb: je n'ai pas dû me tromper beaucoup sur ce coup là. Les gaulois étaient des guerriers intrépides et inflexibles.

 

 

 

Uimbori.

De tous temps il y eut des combats et des guerres, ce fût hiers comme aujourd'hui une façon dont les dieux sélectionnaient ceux qui doivent vivre et mourir, où ils doivent le faire.

Je pense que c'est celui qui s'appelait Artios qui hérita du bouclier d'Uimbori.

Artios était un guerrier comme tous les hommes gaulois, mais arrivé à un certain âge, il se demanda pourquoi il y avait tant de batailles. Quelquefois pour des motifs futiles, presque sans raisons. 


Il se rendit seul dans la forêt interdite et pénétra dans la clairière des dieux.

Au centre l'arbre géant régnait sur la cours environnante. 

Artios s'avança, quand l'hombre du géant le recouvrit ses yeux s'habituèrent à la pénombre et il pût voir qu'au creux de l'arbre, un trés gros  sanglier l'attendait. 

Teutates savait par avance quel était cet humain, il l'avait observé dans nombre de batailles. Il connaissait son courage et sa vaillance, sa témérité aussi.


"Tais toi humain, les hommes ne doivent pas parler aux dieux sur la terre, je sais pourquoi tu es là, et je sais que les fils de l'ours n'ont peur de rien".


Il repris après avoir observé le calme de l'humain quelques instants:


 " tu ne comprend pas que seuls ceux qui seront utiles à l'avenir de vos tribus doivent survivrent aux épreuves ! Je te connais Artios le téméraire mais je sais aussi que tu pourras mourir au combat sans avoir assuré ta descendance. C'est cela que je ne permettrait pas, ainsi ma justice doit passer. 

Écoute moi!

Lorsque tu auras un peu plus de trente années d'âge, tu tomberas sur les champs funestes. Et cela sera bien car tu as beaucoup tué toi même.

Mais comme tu es de ceux qui doivent rester tout de même, j'ai décidé que tu reviendras d'entre les morts. 

Le bouclier que tu vois là à terre est le miens, c'est l'Uimbori. Il te protègera efficacement même dans le passage obscur. Tu traverseras le monde noir et tu renaitras en entier grâce à l'Uimbori.

Que ton destin soit fait comme je l'ai dit!"


Artios qui n'avait pût parler ni bouger devant le sanglier sacré prît le bouclier de Teutates. En rentrant dans sa tribu il ne souvînt pas de ce qui s'était passé au fond des bois. Il avait désormais en sa possession un grand bouclier noir et vert. 

Lorsqu'il retourna aux combats le bouclier le protégea longtemps jusqu'à ce qu'il eût atteint l'âge de plus de trente ans. Puis il fût tué car tel était son destin. Les gens honorèrent celui qui s'était tant battu pour la défense de la tribu, il fût enterré avec l'Uimbori.

Et le bouclier continua à protéger l'humain dans le monde des morts. 

On dit qu'un ancien roi ne peut pas vraiment mourir, et qu'il reviendra un jour. C'est ce que rapporte le mythe d'Artios et de  l'Uimbori.

Il y eut un autre chef qui plus tard se faisait porter debout sur le bouclier des dieux, je pense me souvenir que c'était Brennos.





Nb: D'aprés une petite sculpture représentant Teutates nu et le bouclier sacré de la tribu seul, ainsi qu'une trouvaille archéologique où dans une tombe unique sur des centaines, on a retrouvé les restes d'un homme recouvert par un énorme bouclier seul.

Étymologiquement ça correspond, la substance archéologique permet de faire le rapprochement.

 

 

 

Uxouna.

Bien sûr les tribus se visitaient, les routes s'étaient traçées en suivant les étoiles les plus brillantes. L'une d'entre elle rejoignait Burdigala à Lutèce en passant par les territoires Lémovices, à la limite des terres Turones, et suivant des bourgades implantées le plus souvent au bords de rivières que les nymphes habitaient. C'est ainsi que les échanges et les trocs devînrent un mode de culture. Sur cette fameuse et grande route, on avait installé un lieu de dévotion à la déesse Ouxona. À Argentomarus, la ville aux reflets d'argents. Ouxona offrait la renommé, la propreté et la santé, ses eaux venaient directement des ruissellements pluvieux. Sa pierre de nommait "Oxa", la brillante, c'est un schiste amphibolique bleuté, aux reflets argentés. Elle désigne une qualité supérieure. Les marchands qui passaient par là l'appelaient "pierre de la richesse" et elle faisait l'objet d'un petit rituel sacré qui consistait à mouiller la pierre pour être honoré des reflets du ciel. Oxouna la pure faisait les différences et inspirait la confiance. Les marchands s'arrêtaient souvent à sa fontaine pour y faire leurs dévotions.




Nb: les pierres bleue aux reflets mouillés et lisses sont trés sacralisées au moins depuis l'installation de Stonehenge où les gens venaient déjà il y a 4500 ans chercher des petits bouts de pierres bleutées.

Ce mythe d'Oxouna, aussi appelée Uxona m'a l'air de venir de bien loin dans le passé.