Langue Gauloise Moderne.

L'esprit gaulois, amulette.
L'esprit gaulois, amulette.

La langue gauloise antique était très poetisée dans ses relations humaines ainsi que ses relations au monde général. Quand tous les chercheurs l'auront remise à jour ils pourront l'interpréter parfaitement où presque. Seulement la pensée antique ne correspond plus aux besoins de la pensée moderne et donc le gaulois antique ne sera plus jamais une langue en adéquation avec la vie moderne de tous les jours.  Je vais vous donner un exemple, aujourd'hui vous dites "je vais chercher du pain" et pour vous c'est simple, maintenant imaginez une langue où par comparaison avec des éléments du passé vous disiez "le mixe de graine doit venir aujourd'hui"... forcément ça complique les choses. A une époque "le mixe de graine" ne correspondait qu'à une idée précise, relative au pain, mais aujourd'hui cela définit un peu toute préparation à base de graines.


La langue gauloise était belle et très imagée, ces images sont celles du passé et nous avons besoin d'un autre agencement de lettres-mots pour pouvoir discuter et échanger de la façon la plus moderne, la plus technique aussi..

Il faut savoir que la plupart des termes sont spécialisés et appartiennent à des domaines techniques spirituel, artistiques...etc..ils ont chacun une idéologie diverse à leur création.

À savoir aussi dans notre cas que bien des mots de la langue gauloise antique se retrouvent encore aujourd'hui dans les différentes langues modernes européennes.

J'ai été moi même étonné d'en rencontrer souvent dans l'italien moderne par exemple, où de m'apercevoir que le gaélique écossais possède beaucoup de liens avec le gaulois antique, c'est tout à fait exact. Le plus prometteur en matière de recherche me parait le Suisse-français, la base racinaire est toujours là.


Avec certains dico de langues patoises, de gallo, d'ardéchois et autres textes du bas moyen âge on arrive à reconstituer des pans entiers du gaulois populaire ancien et c'est très important pour la suite.


Pour construire une langue-base il faut environ mille mots.  Il faut reconstruire un lexique moderne avec chaque mot et sa définition, puis écrire une phrase usuelle avec le mot.

Et puis mettre eu oeuvre une grammaire ayant des liens étroits avec celle d'avant.

Mieux encore, pour des besoins d'apprentissage nous pouvons d'abord placer le fameux mot au milieu de phrases écrites en langues modernes connues, vivantes.

Il faut d'abord étudier les mots-sons composés de phonèmes simples, c'est à dire les paroles monosyllabiques. Sachant que le gaulois ancien fut un language construit, on pourrait reconstituer des mots manquants au besoin, grâce à cela.


Voyons le mot gaulois "Ueri", dans le mortier de Gallo il est annoncé "Derri", cela signifie "vrai, vérité" en français. À partir de là je vais chercher dans les dictionnaires de langues modernes européennes les synonymes complets où voisins phonétiquement.

Puis je vais écrire une phrase en français, en anglais, en espagnol, en portugais, en italien, en allemand, Hollande, Norvège et Danemark sud , Autrichien, Suisse autochtone, toutes avec ce mot inclus dans une phrase de situation. Je vais rapprocher l'idée de notre mythologie gauloise pour cette mise en situation,  elle est vraiment très importante cette mythologie pour la construction de la langue.

Peut être pousserais je jusqu'à des langues Hongroises, Grecques où Turcques.

Ces phrases appartiennent au language courant nécessaire, celui de tous les jours (bonjour. Comment ça va? Il est telle heure. Dans quelle direction se trouve le centre ville?..etc..etc..) elles permettent un apprentissage simple des mots uniques d'abord et ensuite elles se recoupent de plus en plus pour arriver à une forme de langue gauloise moderne comprise par tous ceux qui l'auront étudiée graduellement mais de toute façon tout le monde devrait pouvoir se faire une idée de leur sens phonétiquement.

Je vais essayer de rapprocher le gaulois des langues européennes pour en faire une langue commune.


Un lexique spécifique composé uniquement de noms puis de qualificatifs permettrait d'user du schéma constructif des noms propres gaulois à suivre.

Je vous conseillerais à tous de réinterpréter normalement le nom de toutes les tribus gauloises car manifestement beaucoup de traductions sont dues à des gens qui font tous pour disperser le substrat commun des anciennes tribus. Par exemple "Allobroges" ne signifie pas "étrangers" où "marrons" (c'est une interprétation raciale écrite par des gens n'étant pas de nos amis, digression et tricheries). Bien traduit "Allobroges" signifie "forte lancée", où encore "ceux qui s'élancent facilement".

Vérifiez l'appellation de toutes les tribus, vous aurez sans doute des surprises et en plus vous allez identifier l'origine de ces mauvaises langues qui nous veulent tant de mal..

*

Travaillez donc avec Âme et Esprit, Iro et Ueri.


Àme: iro     (esprit environnant, sentiment).


Esprit, perspicacité, vérité : Ueri.   (Intellect).



"Iro" et "Ueri" sont vos "llamos".



A-Bonjour: Suvalos.

B-Bonjour (réponse): Boun-silo.

A-j'accepte ton voeux (merci): Tonc-ratos.


Synthèse.


Su: lumineux.

Ave: entraînant.

Lo: aise.

Os: volontaire.

Boun (bann): bon

Silo: prospérité.

Tonc: accepté, prise d'accord.

Ratu: voeux.


Ce qui fait avec des intonations modernes arrangées (il faut penser à une langue chantante):

A-Bonjour (salut): Suwal
B-Bonjour (réponse): Bonsilo
A-J'accepte ton voeux (merci): Toncratzs


On fait ce qu'on peut......suite.


Français 


A- Belle journée qui va (pour) apprendre professeur distingué.

B- J'entends bien.


Gaulois:


A- Sù sindiü eri sexpane argio-comrunos.

B- Eari memman.



Synthèse :


Sindiü : journée

Eri: qui va, pour.

Sexpane: apprendre.

Argio: distingué.

Professeur initiant: comrunos (traduit "accompagnateur de l'étude").

Eari: j'entends.

Memman: bien, bonne pensée.





Pluriel.


Si en français on utilise un "s" final pour indiquer le pluriel d'un mot, on ne l'utilise pas pour les noms propres.


La pensée gauloise note un double "ii" final pour indiquer le pluriel des noms propres et semble t'il un "ion" pour les adjectifs.

Pourtant sur certaines inscriptions et selon les endroits ce double "ii" est également utilisé de façon générale, démontrant le pluriel pour un peu tout.


Exemple de patronyme: les "Palladii", qui appartient à la famille, au nombre, de la famille "Paladi"?


Singulier.


Le singulier lui est indiqué par un "ios" où un "uos" final.


En l'occurrence le féminin est indiqué par un "an" (prononcez "aan") final pour les noms propres et un "a" pour les autres. Le gaulois mélange souvent les noms propres avec d'autres intitulés et titres divers qui eux aussi portent le "a" final.



Donc je résume,


Le "s" final indiquait une personnalité et pas un pluriel,

Le double "ii" indiquait un pluriel,

Le "ios", "ias" sont des masculins et féminins singuliers,

Le "i" unique en fin de nom indique une famille,

Le "an", "ans" final est un féminin,

Le "ion" final doit être un masculin et peut être un pluriel selon les endroits, où plutôt il traduit une appartenance d'après ce que je sais.


Note: 

un "bé" en fin de mot signifie "avec".

Exemple : mattre garmangabi- mère avec garman (magie amoureuse apparement).


"Can" en début de mot signifie "entrainé, entraînant ".