La prière gauloise.

 

La prière gauloise s'effectue en se dirigeant dans la direction de la divinité arborée concernée, on se prosterne en restant debout mais sans la regarder face à face, en regardant à terre, (personne ne peut regarder les dieux en face à face), puis on se tourne vers la droite (sans bouger la position des pieds où peu) car c'est le côté spirituel de notre cosmogonie, l'aidubno, et on parle où chante en encensent les divinités en usant des louanges aux esprits.

 Étymologiquement, les mots rites et routes sont proches, la prière est en effet comme un chemin menant vers le monde spirituel invisible.   

 

 

Là ou les hommes parlent aux dieux, il est question du temps, de la langue et de la transmission.

 

Les paroles s'envolent, expressives, il y a ce qui est superficiel et ce qui est profond, la rapidité et la lenteur aussi. Quelque chose transcende le temps, par moment il paraît long, pour d'autres occasions il semble passer en un éclair.

 

Si vous vous posez la question au moment opportun, la réponse viendra d'elle même, claire et limpide : le temps nous semble long lorsque nous attendons quelque chose, c'est là que chaque instant se fait dense. C'est l'instant de la prière. A contrario insouciance ne soulève rien des moments passés. Rien d'une vraie spiritualité religieusement consentie.

 

On remarque dans certains territoires ceci : la population possède un caractère différent de leurs voisins, plus pesant, plus enjoué ou bien alors posé, calculateur..etc. C'est justement la démonstration d'une culture se jouant des sentiments. Les prieurs parlent avec leur cœur. Chaque peuple a son tempérament, chacun a sa façon de prier naturellement.

 

Donc nous aurions tous une interprétation différente du temps passant, ces prières se construisent selon leur langue.

 

La pensée humaine, ses ressentis, son âme, se traduisent par les mots d'une langue intérieure, chantante.

 

Ces pensées dont nous héritons de nos aïeux sont les créations, l'art de vivre et de conjuguer avec le monde nous entourant, de penser ce que nous transmettons dans les différents concepts de modernité. La question n'est pas de savoir si vous allez être heureux pour un temps, ou malheureux, c'est de savoir ce que vous allez transmettre à cette planète par vos chants, car la prière est un don de soit. Et peut être encore de savoir dans quel monde vous réincarnerez vous, dans le votre ou celui d'un autre ;

 

En quel langage pourriez vous vous reconnaître et renaitre. Les symboles vous rappelant à vous et aux vôtres les idées acquises précédemment.

 

Soyons concret de quelle manière vous définiriez vous à l'avenir, quel genre de prière s'agirait il de proférer pour vous concilier les forces de la nature dont vous faites partie, dont vous ferait toujours partie. Il s'agira de ressentir au sein de vous, de votre corps, ces forces qui vous parlent avec votre langue, car le lien avec les divinités est là.

 

Les gens ne sont pas fait pour tous s'imiter les uns les autres, faire la même chose, il existe des milliers d'inclinaisons de pensées différentes, et beaucoup touchent au divin. La rédaction d'une prière vous ressemblant me paraîtrait normal, car vous êtes entrés dans le monde des dieux dans ces instants là.

 

 

 

Si vous entriez dans le monde de Lugus, vous employerait les mots de la lumière, si vous faisiez une offrande à Taranis, vous serviriez sans doute des mots orageux, pour Bellisama les mots de la tendresse, à Argentia ceux qui traitent des augures....etc.

 

 

à développer.