Fêtes gauloises.

Les gaulois sont des peuples très croyants et les fêtes votives sont nombreuses, chaque divinité à sa fête au moins une fois dans l'année, ces fêtes sont étalées sur toute l'année et chaque période correspond à l'activité principale d'un dieu. ( ex: lugnasad en été). Hors il existe des dizaines de ces divinités. Chacune ayant un rôle dans l'organisation sociale des tribus. Les villes et les villages ont cependant des préférences marquées pour certaines divinités et même souvent, une tribu s'est choisi un dieu où une déesse qui prévaut sur les autres. C'est grâce au calendrier très important que cette organisation à lieu. Hors il est calculé sur un saitlo, 30 ans. Ce qui veut dire que peut être certaines divinités ont leur fête une fois tout les 30 ans.

Huit fêtes principales, samainos, solstice d'hivers, imbolc, équinoxe de printemps, beltaine, solstice d'été, lughnasad, équinoxe d'automne du néo-druidisme moderne.

Normalement la période d'Automnus est une période de retrait du monde matériel où les druides restaient chez eux avant de revenir juste pour la période d'hiver où la lumière remontait et officialisent le reste de l'année.


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Suivent celles de la reconstruction antique:

(Que tout le monde peut utiliser librement).

Toutes les festivités ont lieu dans la nature.
Toutes les festivités ont lieu dans la nature.

Déroulement des fêtes.

Les fêtes en France se déroulent sur trois jours de weekend.

D'après certaines inscriptions, il semble que les fêtes gauloises s'étalaient aussi sur trois jours. Et je pense qu'elle étaient dédiées au premier jour au "Bitu", le monde d'en bas et des hommes, le second jour aux intercesseurs avec les dieux l'"Aidubno", monde du dessous, puis finalement le dernier jour était dédié uniquement aux dieux de l'"Albios", monde d'en haut.


TRINOX


Cette fête qui est en fait celle, dite "des trois nuits" (dont 2 jours) s'appelait les feux de "Trinox". 


Il en est une autre, dite "des dix nuits" (dont neufs jours) nommée "Decamnoctiaco".

Je ne sais laquelle des deux correspond à Samos et Allowen, je pense que c'est celle de Trinox.


"Decamnoctiaco" est plus importante en terme de temps et c'est peut-être une fête qui a lieu tous les 30 ans mais plus certainement annuelle.


Il y eut une fête des dix jours de la gaieté, sorte de période familiale où l'on riait ensembles pendant tous les dix jours. Cela correspond peut être à des congés, de repos, où quand les gens restaient enfermés entre eux (dans leur nuit personnelles, dans les maisons) et ne sortaient pas pour aller travailler le jour.

C'est la période de repos juste après les semis, cette période se nommait : les fêtes de Ganor.


Cette fête des dix nuits avait sans doute lieu en Avril, événement astronomique obligé, il s'agit de la période d'une pluie d'étoiles filantes appeléés Lyrides, c'est une fête au début du printemps de l'année, printemps de la vie renaissante, de la joie, c'est une période de l'entente, de la gaité.

C'est le second roi de l'année : le jeune Grannos.

Les Lyrides apparaissent pendant neuf nuits, cependant dans notre système de compte la première est une demi-nuit du matin et la dernière est une demi-nuit du soir, ce qui fait bien dix nuits, Decamnoctiaco.

Et le temps qu'il faut aux grains pour germer.



Sur un modèle similaire nous célébrons les Quariates, les quatres rois uatis pour la date de passage des quadrantides, un essaim d'étoiles filantes qui apparaît du 3 au 6 janvier à son maximum. Aujourd'hui on l'appelle toujours la fête des rois, et elle est bien plus ancienne que la religion monothéiste d'après les historiens, vous pourrez vérifier vous même: c'est une fête d'origine gauloise. Les quadrantides sont répertoriées depuis une date récente et seraient le produit d'une ancienne comète (inconnue de l'ère chrétienne, donc plus ancienne), nos ancêtres ont ils pu admirer le bolide se scinder en quatre parties il y a des milliers d'années? Toujours est-il qu'elles ne sont pas apparues du jour au lendemain. C'est le moment de l'année où l'on coupe le gui et le ramenons "sur terre". Grosses cérémonies donc.


Début mai se situe la pluie d'étoiles filantes dite du père de la tribu, Teutates, que l'on appelle aujourd'hui arbre de mai.

Très pratiquée il y a un siècle encore, elle est à l'origine d'une tradition où chaque fois qu'une étoile filante apparaît il faut faire un voeux que Teutates (considéré comme le père de la tribu) exauce. Lors de cette fête les gens attachaient de petits bandeaux de tissus avec un voeux écrit dessus dans les branches d'un arbre maître assez vieux puisque c'était le patriarche des arbres de l'endroit, le plus vieux (le père de tous les arbres) La fête a lieu lorsque les feuilles repoussent, symbole fort de vitalité car c'est une fête du printemps par excellence, les fêtes d'Atis. Ces étoiles filantes avaient un nom ressemblant à "Atules, où Atalus", dites aussi "les Atalantes" (à vérifier).


Au mois de juin pour le solstice d'été commence une autre pluie d'étoiles filantes dites des bootides où ariethides, trés lentes dans leur chute. Pourtant ce qu'il faut retenir de ce jour là c'est que c'est celui de la grande lumière, jour le plus long de l'année et la fête qui a lieu le soir.

Il s'agissait d'allumer progressivement un grand feu le soir pendant le coucher de soleil pour conserver la grande lumière et gloire de Lugus après son passage de cette longue journée.

Conservée par les chrétiens comme la fête de St Jean, elle est d'origine gauloise, trés nettement.


Le géant d'osier.


Il existe depuis toujours des fêtes locales en France du sud au nord où l'on met en public un géant où un couple de géants construits en osier comme des poupées immenses. L'osier est utilisé parce que léger et solide et les centaines de gens bien vivants qui se placent à l'intérieur et à l'extérieur pour le construire peuvent ensuite le faire mouvoir et avancer dans la foule en liesse. Il est fort possible qu'après la fête les effigies furent brulées au soir du solstice d'été mais il n'y avait plus personne à l'intérieur à ce moment là. Ces géants d'osier (winkersman en anglais) étaient surnommés grand papa et grand maman. Ils symbolisent les grands de ce monde, rois, chefs où demi dieux solaires, du monde d'en haut, qu'on célèbre et qui disparaissent pour réapparaitre, renaître ensuite chaque année. C'est le symbole des générations qui se succèdent. D'après mon étude de la mythologie gauloise il s'agissait des surnommés Cocoluix et  Coventina (dits Aventia et Aventicos) le nom de ces divinités changèrent peut-être un peu selon les villages, ce sont des aganntobos, des géants mythiques.



Les piscis austrinides connaissent un regain très marqué pour la date du 26 juillet, correspondant à la fête des récoltes du troisième roi de l'année : smertullos le moissonneur. C'est la fête de la troisième saison solaire. Nous avons la trace d'un nom pour cette fête : smertatos. Et une cérémonie de chants nommés Smerto-litanis, des prières.


Au environ du 12 au 15 Août se situent les fêtes de l'abondance en cette fin de récoltes gauloise tout le monde est assez libre et beaucoup de gens se regroupent pour faire la fête et s'amuser. C'est à ce moment là qu'on lieu les cérémonies d'Épona. L'essaim d'étoiles filantes des perséides est en effet le plus abondant de tous. Période de repos et de rencontre, il existe un lien matriarcal très fort dans ces festivités. Il semble qu'à l'origine ce fut une sorte de fête des mères divines, comme celle de l'arbre de mai est celle des pères. Le mois d'août est connu pour être un moment de grand regroupement chez les gaulois, normal car c'est une période où il y a moins de travail dans les champs. Fêtes de l'abondance et jeux pendant la journée donc et rapport certain avec la Lune d'août très lumineuse car le ciel est dégagé.


Le 4 septembre est un jour de cérémonies féminines et il semble que ce soit celui des vierges noires antiques. Ça s'explique parce c'est le moment où la lumière décline et les températures baissent, en même temps que le moral des gens.

C'était peut-être fin septembre mais je penche pour le 4. Rapport avec le zodiaque moderne: la vierge. 

Fête gauloise probable: les vierges sacrées, période où la lune commence à être cachée, noircie, par les nuages (d'où ce surnom de vierges noires).

Le personnage en lien est Morgana.

Donc ce sont les fêtes de Morgana, la lune couverte dite la reine mère.

Pas très gaies, il y a un rapport avec les martyrs et la mort apparement. La pluie d'étoiles filantes est celle des Alpha originides? À vérifier. Apparement les fêtes féminines sont plutôt en fin d'année. 


Six mois plus tard Il existait une fête très différente et plus en rapport avec la vie debut Février où Mars, qui serait celle de la lune blanche, en lien avec le Verseau moderne, la mère apportant les flots, la pluie et la vie future de l'année.  L'eau, la pluie saisonale étant un élément féminin. À creuser car les étoiles filantes sont des nymphes féminine tombant comme la pluie arrose la terre.

Personnage en lien: Sirona mais plus certainement Nantosuelta, la jeune lune mariée et lumineuse. On peut voir une sculpture avec sucellus et Nantosuelta tenant un vase. Il y a quelque chose de commun avec la voie lactée.

Début octobre se précise les draconides et je pense à une fête dire du Tonnerre où des trois cavaliers, trimarcisia, car c'est l'époque des orages. Fête de Tanaris et du dragon, l'événement devait être de nature militaire. Je n'ai pas plus de renseignements mais je pense qu'il doit s'agir de l'entrée d'une période particulière pour nos soldats, de préparatifs guerriers peut être où de partage car il semble qu'une autre fête du dragon ait lieu trois mois plus tard presque en même temps que les quariates début janvier, ce serait celle celle d'une fin de préparatifs. Ce qui donnerait une période de trois mois spéciaux. Période du premier dragon pour eux donc. (À vérifier).

Où tout simplement c'est le début des préparatifs pour l'entrée en période sombre de l'équinoxe proche.



L'Equinoxe d'automne est la date de début de la période sombre dite d'intériorisation. Fin octobre se situe la pluie d'étoiles filantes dites des orionides, c'est à dire des trois grues chez nous. C'est l'entrée vraiment religieuse dans la deuxième période sombre de l'année avant que la première moitié de cette période qui est coupée en deux (car notre calendrier commence en sombre, premier trimestre, puis période lumineuse de six mois et encore période sombre finale du dernier trimestre) ne recommence pour le solstice d'hiver. 

Fin octobre donc il y a plusieurs événements, c'est d'abord la fête de samain, où samainos (entrée en période sombre), et le soir venu c'est la fête des morts où par jeu on se raconte des histoires de fantômes.

C'est le règne de Morgana et de son aigle, du quatrième roi de l'année que l'on nommait Autumnos, mais aussi sans doute Abandinos, Donnar, le dieu mortifère quand les feuilles tombent, où de son titre Issamos, celui qui (ressemble) épouse la mort..


Au 17 novembre apparaissent les léonides en rapport avec le vieux Ogmios et c'est là fête de Cantopatis, chants religieux et déférence envers les personnes âgées qui sont dans le besoin à ce moment là. Je rappelle qu'Ogmios est notre hercule de la sagesse et qu'il traverse les douze mois de l'année.


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Je répète mon raisonnement, la 1 er partie sombre commence au 25 décembre puis période lumineuse et final 2 em partie sombre commençant avec l'automne. Cela correspond exactement à l'année solaire. On sait que les périodes gauloises commencent la nuit et finissent la nuit, commence par sombre et finissent par sombre. Le début d'année est au 25 décembre et la fin au 24. Cela correspond aussi au rites solaires de Stonehenge, c'est sans erreur possible.


Malgré ce qu'avaient avancé par le passé certains neo-druides, s'il existait vraiment un début d'année pour samainos alors ce serait le calendrier lunaire, celui des femmes, hors pour l'instant je n'en ai aucune preuve logique. Le début d'un culte lumineux ne peut pas commencer par une période mortifère, ce serait idiot de penser ça. Samos est obligatoirement la dernière période de l'année du culte luni-solaire.



Et puis il y a la fête que vous nommez noël, c'est le moment où le vieux soleil renaît et remonte dans le ciel, celle de la ressurection de la lumière. L'arbre de Noël c'est effectivement l'arbre des étoiles symboliquemant le temps, kernunos.

Le dieu du volontariat de la lumière, celui qui se fraye un chemin à travers les branches, c'est Aésus évidemment, le bûcheron et le charpentier. Grâce au caractère volontaire d'Aésus la lumière de la vie revient sur terre et recommence son cycle annuel. C'est celle ci la vraie symbologie de Noël, une fête de la Renaissance lumineuse.

Renaissance de la lumière de Lugus pour le solstice d'hiver.


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Celle que l'on appelle Dana la reine de la nuit se nomme Ana pendant la journée, c'est la grande déesse de toute l'année.

Cérémonies mensuelles suivant les lunaisons. C'est la déesse mère du temple des quatres lunes correspondant aux 4 reines de l'année, j'en ai cité 3 et je ne m'abuse la reine du printemps est Etunia, la déesse de arts et de la vie florissante qui doit avoir une fête en fin Mai pour la super lune des fleurs. Au 31 Mai.


Nous avons donc quatres reines quatres rois saisonniers placés sur le calendrier luni-solaire.


Il existe deux trinités hommes et femmes qui sont fêtés aux débuts de l'année encore au moment des Quariates où juste avant. 

J'ai trouvé que le fameux dieu aux trois visages (où groupe des trois chefs gaulois)  était placés avant les quatres rois cavaliers, c'est la représentation des dieux magiciens Teutates, Aésus et Tanaris très certainement. En tout début d'année, vers le trois janvier cela doit correspondre à la fête du second dragon, militaire. Il y a encore quelque chose dans la nuit du solstice d'été concernant sûrement le dragon rouge primordial. Ça colle mais il est difficile d'en être certain tant ces cérémonies était secrètes. En tout cas il y a eut un double dragon. À vérifier leur ordre d'apparition avec la constellation.


Je note, nuit de la St Jean, cérémonie secrète chez les soldats. Vous ne le direz à personne.


Les jours suivants noël sont dédiés aux sept planètes des sulevias avec final pour le 1 er janvier, ça c'est acquis aussi. Ils déterminent les jours de la semaine sacrée.


Pour les femmes début janvier ce sont certainement trois magiciennes avec Dana en principale. Ce sont peut-être les fameuses Dunisia.

On peut facilement en déduire que les vierges noires de septembre et les Dunisia de janvier sont associées aux deux têtes de gorgones (cratère de Vix), la vouivre en automne (saison des monstres) est au contraire la déesse lumineuse (lune) durant l'année, surnommée Divona, la divine fêtée vers le milieu de la période lumineuse. Ça colle mais sans certitudes. Ce serait plutôt vers le 4 Avril. Déesse attitrée des femmes guerrières où de la guerre comme le montre le cratère de Vix.


Avec ce calendrier des cérémonies annuelles nous sommes aussi proche que possible de l'ancien.


Les pluies d'étoiles filantes indiquaient assez nettement les dates de fêtes et les constellations dont elles provenaient appartenaient aux divinités les plus connues. Ce sont les messageres de certains dieux et déesses à ces moments là et c'est assez précis.



Il y a plus de fêtes chez les gaulois car chaque dieu secondaire et tribal particulier possède un jour de l'année au moins et il y en a des centaines.

Tous les groupes de mattres par exemple correspondent à des périodes en rapport avec les activités et les saisons de l'année.


À voir aussi : 

Cimiacino, celui qui entonne le 1er chants de l’année lumineuse, de la première période lumineuse, qui chante l’avenir
Une cérémonie en rapport avec Grannos sûrement.

-Agigainious , celui qui marque le début d’année, idem.

Note vicolatis:

J’ai trouvé une fête d’origine gauloise que les germanistes tentent de s’approprier car enregistrer à l’époque anglo-saxonne par l’auteur médiéval Bede aux 8e siècles 

Cette fête se nomme Modranicht "la nuit des mères", le nom bien qu’ayant évolué atteste une origine gauloise claire
elle était organisée la veille de Noël, sa correspond avec vos recherche sur Une fêtes dites de la mères et de l’enfantement de la lumière

En gallois on retrouve "Modron" forme évolué de Mattres/Matrona
Les germanistes essaient de s’approprier le culte des mères Gauloises, que l’on retrouve en surnombre le long du Rhin mais jamais à l’intérieur des terres germaniques.





tableau "la piètè des gaulois", 18 em siècle.
tableau "la piètè des gaulois", 18 em siècle.

Culte druidique gaulois.

 

Reconstruction calendrier liturgique du druidisme gaulois.

 

Ne connaissant pas la date de début exacte il y a des milliers d'années, je l'ai redémarré le 25 décembre 2014, première période lumineuse au 21 Mars 2015.

 

 

 

Toutes les fêtes et rassemblements festifs étaient consentis librement et possédaient une connotation religieuse.

 

 

 

Correspondance des 16 colonnes du calendrier de Coligny avec 16 types de cérémonies.

 

 

 

Il exista 3 types de calendrier sacrés, des femmes, des hommes et un autre dit militaire Tous correspondant au calendrier général commençant en période sombre pour le 25 décembre et finissant en période sombre aussi, au 24 décembre. Période lumineuse de l'année commençant pour l'équinoxe de printemps.

 

 

 

Ci après je cite les mode et moment de cérémonies plausibles pour le culte druidique gaulois. Je tiens à dire que la roue de l'année employée par le druidisme moderne se calque parfaitement sur les dates données. Si un druide voulait organiser des cérémonies sortant de ce contexte, il est libre de le faire sous sa total responsabilité morale, cela ne me gène aucunement.

 

 

 

Il exista quatre saisons de la vie correspondantes aux solstices et équinoxes dans leur date de début.

 

 

 

Solstice d'hiver-saison de vieillesse. 1 cérémonie des vieux.

 

Équinoxe de printemps- période de jeunesse. 1 cérémonie des jeunes.

 

Solstice d'été-saison de maturité. 1 cérémonie des adultes.

 

Équinoxe d'automne-saison des morts et de la renaissance de la lumière. 1 cérémonie générale.

 

 et effectivement il a été conservé dans les textes irlandais 4 cérémonies saisonales antique, Imbolc (1er trimestre sombre, Beltaine, pour le printemps '1er trimestre lumineux), Lughnasad à partir du 21 juin, 2em trimestre Lumineux, été) et puis Samain (2em trimestre sombre).

 

 

Fêtes du gui avaient lieu une fois par ans.

 

 

 

Il est probable que des pèlerinages eurent lieu au moins une fois par ans sur les lieux de cultes des anciens, mégalithes, sources et lacs.

 

 

 

Concernant les deux grandes demi saisons annuelles, elles furent l'objet à leurs point de départ de cérémonie particulières, dites de la période lumineuse et de la période sombre. Ce sont deux grandes fêtes de l'année.

 

 

 

Chaque fin de siècle, un mois complet était dévoué aux divinités. Il dû correspondre à un mois chômé et peut être de pratique du jeune. Fêtes de Kernunos et de tous les dieux et déesses réunis. C'est un mois retranché du calendrier tous les trente années.

 

 

 

Pour chacun des mois lunaires, une cérémonie des trois jour était organisée en milieu de mois. Elle correspondait à un dieu particulier chaque mois.

 

Selon ce que je puis en déduire, le premier jour est celui des salutations, le second jour était celui du partage et le dernier jour celui des adieux. Cela me semble logique.

 

 

 

Tous les deux ans et demi, une divinité était mise à l'honneur pour la même durée, donc forcément une grand fête tous les deux ans et demi correspondante aux douze dieux annuels.

 

 

 

Il exista une grande cérémonie annuelle au 24 décembre correspondant à la fin de l'année et à la résurrection de la prochaine. Cérémonie dite de la mère et de l'enfantement de la lumière. Très probable.

 

 

 

La pratique du culte durant la semaine s'étalait chaque jour pour trois cérémoniels :

 

-avant le lever du soleil, dite période sombre du jour. S'agissant sans doute d'une prière et d'allumer une lumière pour une divinité de la maison. Une seconde à mi journée, période lumineuse du jour, en l'honneur de Lugus sans doute. Une troisième prière après le coucher du soleil, deuxième période sombre du jour, honorant la déesse mère.

 

 

 

À chaque fin et début de semaine (cela doit correspondre au lundi maintenant) une cérémonie commune des offrandes à la déesse.

 

 

 

Pour la période de Ganor, des fêtes liturgique en rapport avec la levée des grains. Fête paysanne de la résurrection de la vie annuelle. Des chants et des prières, des offrandes. Cela correspond au début du printemps.

 

 

 

Une fête des morts connue aujourd'hui encore comme Samos et halloween. Correspondant au début de la période sombre. Équinoxe d'automne, fêtes de Taranis.

 

 

 

Il exista forcément des fêtes lustrales correspondantes à la période de cinq ans dite du lustre gaulois. Dévotions à Lugus.

 

 

 

En ce qui concerne les druides et druidesses, officiants, Uatis et Bardes, certaines cérémonies avaient lieux en fonction des phases lunaires.

 

 

 

Je pense qu'on peut ajouter les fêtes du roi dragon (ou des druides-mages) vers le premier janvier (pour chaque souverain gaulois donc chaque tribu) et les cérémonies de la mère et de l'enfant au vingt cinq décembre. Très possible voir probable.

 

 

 

Les fêtes du feu et de la jeunesse dansante avaient lieu lors des feux du solstice d'été .

 

 

 

C'est un calendrier général des fêtes et cérémonies votives gauloises. Celles ci se pratiquaient dans les maisons et les lieux communs.

 

 

 

 

 

 

 


Moments Cérémoniels Et Prières Habituelles Gauloises.

Cérémonies et prières habituelles.


On sait que les cérémonies avaient un lien fort avec les éléments naturels, le forces de la nature.


Ce qui ressort du livre des lumières c'est le culte national, le triscèle gaulois signifierait :


 "la terre, la mer et le ciel", en lien avec trois principes temporels: le passé, le présent et le futur.


Cela concerne les évènements astronomiques surtout et les éléments météorologiques.


Par exemple il y avait la cérémonie du feu sacré qui était allumé au soir en plusieurs étapes, au fur et à mesure que la lumière solaire allait décroissante. Une façon de conserver la lumière du jour à travers un foyer sacré pendant la nuit. Et vice versa on éteignit le feu sacré de la nuit en même temps que celui du jour, la lumière solaire, remontait, une façon de conserver la lumière spirituelle. C'était des moments de prières, et il y avait comme dans toute grande religion, un calendrier de prières habituelles, comme certains vont faire ça tous les dimanches à l'église sauf que chez les druides c'est tous les quinze jours, début et milieu de mois.






Les cérémonies religieuses habituelles dans l'année.


 Il s'agit encore de reconstruction assez sérieuse.

Le premier mois débute après le solstice d'hiver. Les quinzaines sont denommée comme suit:

Lune montante et ensuite descendante, donc deux quinzaines (14 jours) aux caractéristiques un peu opposées mais qui s'accordaient avec le changement d'humeur des saisons et c'était ce qui donnait le thème des cérémonies religieuses au rythme d'une tous les quinze jours. Une période de consolidation de 14 jours puis une période dites de profits personnels, de "gras", de 14 jours également. C'est dans ce calendrier que se placent les occupations des mattres chanteuses, les groupes de mères qui apparaissent en grand nombre dans l'étude de la mythologie.

    À ce qu'il semble un jour sans nourriture par mois exista (à vérifier). Le jour de milieu de mois offre la cérémonie la plus importante. Le premier jour du mois étant a ce qu'il semble celui de la justice.


1er mois.

La gentillesse-le dépit.


2em mois.

L'entente-l'abattement moral.


3em mois.

Fidélité aveugle-prise de conscience.


4em mois.

Patience-passions


5em mois.

L'attention-aridité de caractère.


6em mois.

La raison-désorientation.


7em mois.

Optimisme-le calcul.


8em mois.

L'imagination-l'inconscience.


9em mois.

Exactitude-amertume.


10em mois.

La froideur-le dégoût.


11em mois.

Attente-tourments.


12em mois.

Le changement-les regrets.



Ce sont les caractéristiques changeantes de l'arbre au fil des mois.

Évidemment cela servait à la religion et aux cérémonies mensuelles habituelles qui devaient s'effectuer tous les quinze jours (14 +un jour de changement), prenant un jour entier chacune.

Il vient ensuite quatre grandes cérémonies saisonnales, tous les trois mois:


Début d'année au solstice d'hiver: *cérémonie de la naissance croyante.


Équinoxe de printemps:

*Cérémonie de la jeunesse croyante.


Solstice d'été: 

*Cérémonie du mystère.


Équinoxe d'automne:

* Cérémonie de la mort inéluctable.



Viennent encore deux grandes cérémonies ponctuant les deux grands semestres dit lumineux puis sombre. Je pense que ces prières ont lieu aux solstices aussi.


Période lumineuse:

* Cérémonie du changement.


Période sombre:

*Cérémonie de l'attente.



Plus une cérémonie générale qui était celle de la croyance en la renaissance, les résurrections et surtout en lien avec les prières de la volonté, de l'ordre et de la menace des dieux.


Ce que vous avez ce sont des cérémonies en accord avec les principes du zodiaque gaulois il y a plus de deux mille ans. Les détails en sont inscrits dans le livre des lumières. La notion de cité sacrée mesurant 12 /12/12 vient de notre calendrier:

-12 mois

-12 périodes de couleurs de 2,5 ans

-12 grandes ères de 2500 ans

-12 petites ères calculées sur 30 mois.



Là dessus, il existe un jour de prière par jour de semaine (dont un principal) correspondant aux sulévias pour le culte féminin et aux sept équites pour le culte masculin.




Là dessus, il existait douze grandes périodes de deux ans et demi chacune, ce sont des cycles humains en rapport avec l'âge, je dirais qu'il s'agit d'anniversaires spéciaux, religieux.


Par exemple :


Une cérémonie à deux ans et demi,

Une autre pour cinq ans,

Encore une pour  sept ans et demi,

Et puis une cérémonie des dix ans,

Une cérémonies des  douze ans et demi,..etc


Ceci jusqu'aux trente ans du calendrier gaulois, c'est une façon d'étaler une reprise complète du zodiaque annuel sur trente ans cette fois-ci et il existait un rapport avec les pierres de couleur, le calendrier est l'arc en ciel. Chaque période de deux ans et demi appartenait donc à une des couleurs du ciel?

Je vous le dirais bientôt...


Les gaulois priaient beaucoup, c'était un peuple extrêmement religieux.


Le détail des cérémonies féminines était aussi inscrit dans les roues de six, celles des druidesses, voir page prière gauloise.






Cérémonies Et Prieres militaires Gauloises.


Le culte militaire est le culte d'Ogmios et du dragon, c'est surtout le culte royal.


Les sanctuaires étaient garnis de petites lampes à huile apparement.



Les sept esprits du culte d'Ogmios sont:

La puissance, la richesse, la sagesse, la force, l'honneur, la gloire et la louange en finale. Sept années de culte qui correspondent aux sept cavaliers conquérants et qui sont la partie masculine de sept planètes, l'autre étant féminine avec les sept Sulévias.


Les sept années du culte sont comme des leçons de vie données aux futurs seigneurs gaulois, elles s'intervertissent ainsi:


1-la louange

2-la puissance

3-l'honneur

4-la richesse

5-la gloire

6-la sagesse

7-la force


Les quatres en gras étaient des constellations proches du centre.


La louange, l'honneur, la gloire et la force sont ceux qui forment sa croix tournante, la "swastika" rencontrée sur les monnaies royales, ses quatre principes cosmiques et ses quatres parts de constellations où de phases lunaires, quatres saisons de vie qui représentent la naissance, la jeunesse, la maturité et la vieillesse. 100%.

Le vrai nom de cette croix serait "Petruban" où encore "pétuala".



La déesse royale, puisque le culte militaire est aussi le culte royal, est Épona. Elle donne la fortune à celui qui l'épouse (culte des équites).



Pour ce qui concerne les cérémonies militaires normalisées, ce sont exactement les mêmes thèmes de prêche et de prière pour l'année civile, soit tous les quinze jours. Il ressort un cycle de 42 mois lumineux et 42 mois sombres, soit 7 années complètes avec une année particulière au centre. Ce sont les deux "ailes" du dragon de Teutates apparemment. C'est un cycle solaire en 4 parties (naisance-jeunesse-maturité-vieillesse) de 21 mois peut-être bien.

Et chaque cycle de 42 mois serait ponctué de 6 périodes religieuses, 3 lumineuses et 3 sombres.

Ce qui fait 12 périodes-cycles solaires sur 7 années.



Le culte d'Ogmios.


Le culte d'Ogmios , celui de l'enseignement des rois, durait d'abord sept années, elles étaient celles de sept rois différents. À la moitié de la septième année les seigneurs guerriers devaient alors prendre connaissance du culte de la vie et de la mort. Tout ce qui avait été avant devaient mourir et renaître au dixième roi. Ainsi les périodes sombres et lumineuses durant sept ans se transformaient en jours, et durant sept jours de la semaine ils apprenaient la religion de la transmission de l'âme. C'était cela où bien tout perdre car dans le sacré de la religion des druides il n'y avait aucune tolérance pour les choses charnelles, pour ce dogme guerriers on sacrifiat autrefois souvent dix pour cent de ses prises de guerre en esclave. À partir de la moitié de la septième année, alors qu'ils entraient dans leur règne, il devaient savoir ce que les prophètes avaient dits. Chaque semaine des cérémonies de nuit et de jour remplaçaient alors les semestres lumineux et sombres des années passées, pendant trois jours et demi lumineux et trois jours et demi sombres. Et durant trois années et demi , sept jours sur sept, on leur inculquait ce qu'était l'animalité et la spiritualité pendant six jours, les cérémonies du culte des immortels et de la ressurection intervenaient au septième jour de la semaine. Incessamment après les six ans et demi de leur formation, chaque fin de semaine les élus rendirent un culte à l'immortalité de l'âme, jusqu'à ce qu'ils rendent leurs corps et renaissent dans un autre, c'était la cérémonie dite du dixième roi. Les infidèles étaient chassés du culte de l'éternité, les cérémonies se passaient dans le secret du culte militaire, autour du feu de samainos l'on ravivait la flamme des ancêtres, c'est pourquoi ces cérémonies ont donné leur nom à la semaine journalière aujourd'hui, celle des sept planètes masculines et celles des sept planètes féminines chez les reines Galates. Car ce culte possédait aussi son pendant féminin final enseigné par une déesse guerrière de la lune, Divona une autre part de Morigana, les morts et les renaissances du dixième roi lui étaient dûs. (Voir Alixion, la cité des dix rois). Les débuts et suites de chaque semaine rétablissait dans l'ordre les éléments cycles après cycles. C'était le culte prévu et pratiqué il y a plus de deux mille ans chez nous, qui sait lire le livre des lumières le reconnaîtra forcément, celui qui précéda et fut remplacé par le culte chrétien. Celui qui doit s'asseoir sur le trône périlleux à la fin du livre n'est pas Ésus, c'est le nouveau roi, le nouvel Ogmios qui a été formé pendant sept années de son propre culte.






Par contre, ces cérémonies militaires sont tenues secrètes, c'est la tradition. On y énumère les faits d'armes et les aventures d'Ogmios et de l'armée gauloise, cela correspond aux chaînes d'Ogmios le vieux lion expérimenté qui enseigne via les cérémonies religieuses. Ogmios est aussi celui qui traverse les douze mois et qui inspire les cérémonies standards guerrières durant l'année.


Tout ceci est inscrit dans le livre des lumières (pour qui sait le lire à travers son chiffrement, et moi je peux vous dire qu'il n'y a aucun doute sur son origine).


Les quatres grandes cérémonies saisonnales sont celles des quatres cavaliers sacrés.


Les deux grandes cérémonies et prières des semestres sont dédiées à Lugus et à Taranis.


La plus grande cérémonies gauloise militaire de l'année est celle du dragon, de la Tarasque, voir chapitre fêtes.


Nb: pour rappel le ciel est représenté par:

Lugus est la lumière du soleil, sa démonstrativité flamboyante.

Taranis est la puissance cachée dans les nuages de l'orage, c'est le côté intérieur divin, colérique.

De Bélénos on sait qu'il représenterai la chaleur du soleil, l'amitié..etc.

Ogmios est le vieux lion qui parle, c'est la voix du souvenir, la voix du soleil.

Neman-iacos.

Une des cérémonies importante de la vie est celle du neman-iacos (nom reconstruit), c'est le moment où la déesse fait passer la Torc des maîtres du père où de la mère à l'enfant choisit pour hériter de son pouvoir temporel sur le monde qui l'entoure. Le jeune devenait alors adulte et responsable du clan, portant le collier sacré.

Ce collier est un symbole d'accession et de transmission.

Cérémonies Mortuaires En Gaules.

Il est établit que les enterrements de notables pouvaient prendre des dimensions grandioses, de même pour le cérémonial militaire.

On a retrouvé pas mal d'objets dans les sépultures dont des pots à offrandes. Dans certains du canabis aurait été retrouvé mais les archéologues en parlant ne semblent pas très sérieux et d'origine étrangère. 

On peut de toute façon imaginer les parfums contenus dans certains pots, comme pour contribuer à la pureté de la sépulture.

Des armes et des bijoux de grandes valeurs restaient la propriété des personnes après leur décès, comme pour justifier leur rang et leurs titres dans l'autre monde.

Saule Chamanique.

On peut voir sur les graphisme que les nuages et les fumées ont une importance dans la culte, cela donne les représentations en spirales, enroulés où formes de S.

La saule, "Salico", est un arbre qui possédait des vertues magiques aux yeux des prêtres chamans, les Uatis. Il semble que la fumée des feuilles aient été utilisée lors de cérémonies pour guérir. Je ne connais pas sa toxicité et donc ne peut vous parler de ses effets notoires. Le gui aussi fût utilisé de la sorte pour provoquer les rêves cette fois ci.

Le Baptême Gaulois.

Cérémonie du baptême.


Aucuns doutes, le culte des eaux matricielles, la parfaite organisation du culte en lien avec les astres, l'existence du culte de la réincarnation, l'existence des registres de natalité, tous ces éléments conforte l'idée du baptême chez les gaulois. Les bassins sacrés servaient aussi à cela, la naissance étant en lien avec les étoiles et le type de mois et de date cultuelle. Le calendrier servait au culte baptismale aussi. J'ai trouvé trace d'une cérémonie du cri en lien avec la naissance. Les enfants de cette époque n'étaient pas baptisés avant l'âge de cinq ans, il se peut que tous ceux qui se faisaient appelés, nommés, durent crier le nom que les officiants cultuel leur avait donné. Parce que le baptême est une reconnaissance du groupe et une reconnaissance personnelle dans le culte. Ceux qui faisaient la justice et portaient la serpe présidaient forcément à l'état civil-religieux, à l'écriture des registres de naissances et de morts.

Le thème zodiacal fût extrêmement important pour les gens de l'époque, c'est cela qui les identifiait surtout. Le titre et rang de noblesse où pas entraient forcément en ligne de compte pour construire le nom de chacun. On peut tout à fait démocratiser cela aujourd'hui de façon très populaire et plus sérieusement que ce qu'on fait avec les thèmes zodiacaux actuels. Là encore il s'agit d'une identité nationaliste forcément car la construction du nom se faisait grâce aux roues druidiques dans l'antiquité.